| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> xnews >> Le travail est-il notre avenir de plaisir? (Réponse au défi du mois) - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Le travail est-il notre avenir de plaisir? (Réponse au défi du mois)
Publié par Istenozot le 05-06-2019 22:01:01 ( 485 lectures ) Articles du même auteur



Cette fable est ma réponse au défi de notre ami Serge :

http://www.loree-des-reves.com/module ... hp?topic_id=5199&forum=21

Il était une fois dans un duché lointain
Un duc qui régnait au milieu d’un peuple hautain
Qui vivait installé dans un bel hédonisme,
Se moquant du travail avec un grand cynisme.

Plusieurs chapelles se livraient à ce déni
De voir tous les ouvrages à tout jamais bénis.
Les premiers pensaient qu’ils gagnaient si peu ainsi
Qu’il valait mieux, par la paresse, être choisis.
Pour certains même, la flemme était au sommet
De leur art qu’ils cultivaient en dignes gourmets.
Les seconds pensaient que le plus noble travail
Etait celui des femmes au sein de leurs sérails.
Pour d’autres encore, il pouvait être une corvée
Qui vous conduit à une folie achevée.
Et tous ces sages qui en parlaient avec envie
Espérant que cela leur passe dans leurs vies!
Tous pensaient que le travail était inutile
Et sans espoir dans ce monde vraiment hostile.

Que va devenir mon peuple se disait-il
Moi qui n’ai jamais mis le travail en exil ?
Certains jours, le travail peut être un médecin.
De mes souffrances, il en est alors le vaccin.
Et l’ennui, à mes yeux, est si abrutissant,
Qu’il en devient, au fil du temps, avilissant !
Et quel paradoxe de vouloir fêter le travail
Alors qu’ils en sont l’ennemi dans leurs bercails.

Désespéré, il confia ses espoirs au ciel
Qui lui offrit une fée dans un arc en ciel.
Fais de toutes leurs contradictions des étoiles
Qui seront, de tes actions futures, la voile !
Le duc ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire !
Donne-moi une belle idée pour calmer mon ire,
Lui confia-t-il, habité par tant de désirs
De voir cette débâcle ne plus le transir.

Ils fêtent donc le travail sans l’aimer vraiment,
Alors que de nouvelles fêtes assurément
Viennent enrichir le bouquet de vos jours fériés.
Que s’y ajoute la journée du bel ennui
Qui pourra compter sûrement sur ton appui.
Alors, peut être, les ennemis du travail
Reviendront à tes côtés sur leurs anciens rails.

L’ennui peut conduire sur la voie des plaisirs
Dont le travail est le père qu’il faut choisir,
A moins qu’il ne soit le docteur de nos désirs.

Jacques HOSOTTE

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Titi
Posté le: 07-06-2019 00:08  Mis à jour: 07-06-2019 00:08
Administrateur
Inscrit le: 30-05-2013
De:
Contributions: 1622
 Re: Le travail est-il notre avenir de plaisir? (Réponse ...
Le travail un plaisir!!!!!,

osez asséner cette vérité à un retraité qui chaque jour loue St Peinard, qui m' a libérer du stress ,dont je souffrais depuis 25 ans, le jour ou le repos occupait tous mes lendemains!!!

Cela mérite une réponse cinglante cher Isté!!!

Amitié

Serge.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
43 Personne(s) en ligne (12 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 43

Plus ...