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Accueil >> xnews >> Mainmortes Cambera - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Mainmortes Cambera
Publié par Terra le 15-09-2019 14:20:15 ( 652 lectures ) Articles du même auteur



Vous qui vouliez voir, les ténèbres vous couper les yeux
Sentir les arbres de suie, fumée d'opium dans vos cheveux

Rongés par les étreintes, de vos si longs doigts calcinés
A gorges éperdues, les odeurs âcres des nuages cendrés

Vous qui pensive, me dévoriez, de toutes mes grises pensées épouvantables
Coulant votre douce bouche, sur mes plaies encore fébriles et inavouables

Mangeottez ma chair, empiffrez-vous, hantez donc tout mon être, pacagez-moi
Tortorez mes entrailles, engouffrez-vous, puisque ce n'est qu'en vous que je flamboie

Vous qui vouliez entendre, la substance noire dans vos cheveux
Sentir les arbres en poussières, brume qui suinte de vos yeux.

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Auteur Commentaire en débat
Terra
Posté le: 18-09-2019 23:00  Mis à jour: 18-09-2019 23:00
Plume d'Or
Inscrit le: 19-02-2012
De: Snake eye
Contributions: 371
 Re: Mainmortes Cambera
Merci Loriane. :)
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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