C’est toute sa vie qui se déchaîne.
C’est sa passion qui se met en berne.
C’est la pluie qui tombe sur les maisons.
C'est une saison qui va s'en aller.
C'est sa liberté de se sentir isolé.
C'est le sentiment de ne pas pouvoir se faire aimer.

Le clown…
-Dans ce silence-là… Il souffre… À chaque jour qui passe
-Dans ces yeux… Sans larmes… Des larmes sans rivière
-Cherchant de belles illusions sur le chemin
-Dans l'ennui… L'appui pour se faire aimer

L'automne derrière la porte de l'été
Démunie de son encre… Les feuilles mortes
Elle tomberont emportées par le vent
Prête à leurs destinées… Pour finir au sol
Elles laisseront qu'un tapis d'amertume… Sur leurs passages
Comme tous ces poèmes qui seront balayés par le vent

Le clown…
-Quand il cessera d'écrire… Dans son silence
-Il disparaîtra avec l'hiver qui suivra l'automne.
-Ce clown qui tempérait sur les mots pour se faire aimer
-Cette fois-là, il sera parti… Finir par être oublié

Puisé dans ce chagrin qui ne sera jamais sourire
C’est le petit bateau qui voguera sur l'eau.
Dans son monde imaginaire… Ce monologue
Comme un petit cœur… Que l’on aura froissé
Comme une feuille… Que l'on aura jeté
Chiffonné... Meurtri… Sa mélancolie, Perdurera.

De Daniel M