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Accueil >> xnews >> Evelyne, le souffle constant des valeurs - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Evelyne, le souffle constant des valeurs
Publié par Istenozot le 29-09-2020 15:43:59 ( 641 lectures ) Articles du même auteur



Ce poème est un hommage à l'une de nos directrices d'EHPAD qui a eu un courage inouï pendant la crise COVID 19 et qui a fait le choix de partir en retraite aujourd'hui.
J'ai composé pour elle ce poème que j'ai lu lors de son repas d'adieu ou plutôt d'au revoir :

De cette grande dame qui semble discrète,
Sa personnalité peut vous être secrète,
Mais de sa belle âme, il y a tant à redire,
Alors, en quelques mots, laissez-moi vous le dire.


Le souffle du vent qu’elle fait vibrer si souvent
Dans les vives entrailles de son instrument*,
Il enceint en elle les valeurs qui lui sont chères,
Celles qui font de tout autre l’égal d’un frère,
Celles qui vous poussent à tant grandir avec elle,
Sans quoi elle pourrait bien vous chercher querelle.
Celles de l’éthique éloignant l’inacceptable ;
De cela, elle peut vous en être redevable.
Celles enfin qui font de vous un être qu’elle aime
Sans qu’elle n’ourdisse jamais quelque stratagème.
Que vive le vent de son destin scintillant
Qu’elle vivra dans tous les temps d’un cœur bienveillant.

Le feu sous la braise bien tapi dans son âme ;
Au foyer de la délicatesse, il se pâme.
Rose, elle vit sans cesse ce que vivent les roses
La beauté d’être dans un jardin qu’elle arrose.
La nature lui fait vivre souvent ses merveilles
Qu’elle court à l’aventure, les sens en éveil.
Elle caracole en mille et une randonnées,
Livrée au feu de la beauté tant couronnée.
De la musique, elle garde en elle les harmonies
Qui lui délivre une paix qui est symphonie.
Le feu de vie est son ferment inaltérable,
La faisant guerrière des actions secourables.

De la vie active, elle aime tous les aromes.
Des huiles essentielles elle n’est pas si économe.
Tout est parfum, efflorescence en son esprit ;
Tout ce qui est simple, elle l’accapare sans bruit.
Alors, vous pensez maintenant mieux la connaître.
Nenni, car sous un autre jour elle peut paraître,
Celui du cuir qu’elle aimerait tant tourmenter,
Auquel on pourrait dire qu’elle est apparentée.
N’allez pas penser qu’elle est une rond-de-cuir,
Il pourrait bien ici à nouveau vous en cuire.
Nenni, du cuir, elle en a la grande noblesse,
La finesse, la douceur, qu’elle sème sans cesse.

Tant d’êtres nous font oublier l’humanité ;
Vous nous réconciliez dans sa solennité.
Les moments loin de vous seront pleins de tristesse,
Mais penser qu’ailleurs fera flores votre hardiesse
L’apaisera et nous laissera bien penser
Qu’ici et ailleurs vous serez récompensée.

Jacques HOSOTTE

* Cette personne joue du saxophone.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Titi
Posté le: 23-10-2020 13:48  Mis à jour: 23-10-2020 13:48
Administrateur
Inscrit le: 30-05-2013
De:
Contributions: 1622
 Re: Evelyne, le souffle constant des valeurs
Bel hommage, sans nul doute mérité, à l'encontre d'une de ces belle personnes pour lesquelles le plus souvent on pose ces mots ,lorsqu'il nous ont quitté!!!.

On prétend qu'un compliment c'est de l'amitié dans beaucoup d'affection, ce joli témoignage est empreint de ces sentiments et dans ce monde en fureur, il aère affablement notre quotidien

A bientot

Serge
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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