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Poèmes : La fête de la musique
Publié par Sansonnet le 22-06-2021 13:33:31 ( 216 lectures ) Articles du même auteur




Il fait un gros orage,
Il tombe de gros grêlons.
J’attends sous un passage,
Pas de musique, que des sons !

Te voici l’inconnue, aux bras trop chargés,
Je rattrape ton pupitre, prêt à tomber !
Ta chemise, à partitions, ton cabas pas fermé,
Diapason entre les dents, contre toi, tu serres ton violon.

Le silence est total, la rue silencieuse,
Je veux juste rentrer, j’aurai presque froid.
Mais voici que l’archet, pleure comme de joie,
Un air connu, pendant que d’une maison,
Égrène ses notes, une flûte langoureuse…

C’est trop tard pour partir, le charme a opéré,
Statufiant dans la rue les passants subjugués,
Même les moineaux ont cessé leur chant !

La corbeille à pain, de billets s’est remplie bien vite,
Tandis que l’orage se rappelle à nous,
Je rentre chez moi, allez viens je t’invite,
Qu’importe s’il en est pour dire que l’on est fous !

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Auteur Commentaire en débat
Happyday
Posté le: 22-06-2021 17:25  Mis à jour: 22-06-2021 17:25
Accro
Inscrit le: 29-04-2021
De: CONFOLENS
Contributions: 506
 Re: La fête de la musique
bravo cher sansonnet

soyons fous moi suis prems!

Happy day
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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