Disparu Inversant le flacon temporel, Et les sommets de la vie, Ce sont ses poussières insaisissables, Qui s'égrènent, flottant vers les cimes, Que tentent de rattraper certains inconscients perdus Quelques désespérés, brouillés par leur voile d'illusions, D'autres encore, emplis d'espoir, la tête accrochée par un fil, Les menant à jamais ne baisser les yeux,
Mais quels qu'ils soient, tous bercés par cet ardent désir, Les grains inestimables ne peuvent être capturés Les souffles s'échappent à des cris qui transmettent, Des larmes, des rires, des craintes et espoirs, Aux gestes qui s'embrassent, Qui s'effacent, qui s'embrasent, Qui se donnent au prix d'un soupir
Envolé au creux de mes mains, Un pas après l'autre, doucement, Peu assuré dans sa démarche, Le voilà qui tend à le tourner de nouveau et ainsi, Naquit.
Plouf
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