Par delà les collines et les prairies Il y a un sentier joueur. Promenant ses cailloux rieurs, Il incline parfois ses courbes à fantaisie. Tout autour de lui, les champs de blé, Courbe l'échine à son passage, Comme signe d'un bon présage. Il gambade par de là vles forêts, Côtoie les cimes et les prêts. S'agenouillant parfois au pied D'un hêtre exceptionnelle Il se recueillait quelqu'un instant. Puis, ses mauvais tournants Confessés aux hirondelles, Il reprenait son chemin. Il rencontra une rivière chantante Qui se laguissait, indolante. Le sentier, au goudron incertain, Lui demanda s'il pouvait s'y reposer Ce qu'elle accepta d'une onde irisée. Le sentier, pris alors sont élan
Et se jeta dans le courant D'une vie nouvelle
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