J'avais cueilli, dans un coin de tes yeux Un morceau de ciel bleu, Un coin d'éternité Au doux parfum d'été. J'avais laissé flâner le soleil Sur ta peau sucrée comme le miel Laissant la nuit m'offrir ce frisson, Je me réveillais, lovée contre ce rêve. Je me souviens de cette chanson Que, sans trêve, Le vente fredonnait dans notre sillage Comme pour m'accompagner dans ce mirage Mais tout ça est déjà loin maintenant. Avec le temps, Les souvenirs flétrissent Et, les rires complices Deviennent de lointains mumures Mais, j'ai gardé en mémoire, la blessure De ce coin de ciel bleu Que j'avais cueilli dans tes yeux
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