| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> M'aimeras tu - Poèmes - Textes
Poèmes : M'aimeras tu
Publié par Marsu le 28-10-2023 18:50:00 ( 155 lectures ) Articles du même auteur



M'aimeras tu quand je serai comme un grimoire,
Quand j'aurai les yeux cernés de noir,
Quand ma peau, jadis de satin, Ne sera plus que parchemin.
Quand, mon cou gracile,
Ne sera plus que roseau fragile;
Fripé par toute ces années. M'aimeras tu, quand mes souvenirs Ne seront plus que poussière,
Quand mes paupières
Ne te verront plus
Et que ma voix chantante
Ne sera plus
Qu'une mélodie branlante
M'accompagneras tu
En ma dernière demeure
La, où les souvenirs
Jamais ne meurent
Viendras tu fleurir
Notre jardin secret
Viendras tu y planter
L'éternité 

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Happyday
Posté le: 01-11-2023 13:20  Mis à jour: 01-11-2023 13:20
Accro
Inscrit le: 29-04-2021
De: CONFOLENS
Contributions: 508
 Re: M'aimeras tu
Bonjour

Oh que c'est magnifique... merci pour ce partage : je le lis encore une fois...

Sincèrement merci

HAPPYDAY
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
32 Personne(s) en ligne (1 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 32

Plus ...