Lorsque les crises hivernales s’alignent au vent glacial Et que sans cesse les hommes et les femmes Tombent et retombent pour redevenir poussière Quitte à refroidir leur corps si près de la terre Les pensées en moins et l’avide pouvoir de la mort Qui pour autant ne nous rend pas plus forts Pourquoi nous laisser mourir et nous enterrer Alors que le ciel et l’air sont des choses d’une telle immensité Ne plus entendre les doux paysages, ne plus voir les odeurs des images Et pour finir en fin de compte dans une tornade maussade
J’irais pleurer sur vos tombe, vous les hommes, vous qui ne vous êtes jamais arrêtés ne serait-ce qu’un instant pour contempler l’incroyable beauté de ces yeux, les yeux du monde qui lui ne cesse de vous regarder et de pleurer J’irais pleurer sur vos tombes … et le monde aussi.
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