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Accueil >> xnews >> L'adieu - Poèmes - Textes
Poèmes : L'adieu
Publié par Elsa le 30-01-2013 18:50:00 ( 1519 lectures ) Articles du même auteur



"J'ai peur de quelque chose de
tragique et bête à la fois, qui n'existait pas autrefois quand tu chantais la vie en rose."
La paume de nos mains étendues sur nos vies n'avaient de beau que notre candeur perdue,
Notre innocence factice, nos lèvres qui ne parlaient des serments que pour s'en griser.
S'en griser, seulement.
S'en griser, toujours.



la chaleur des adieux...
J'attends le mot.
Le mot pour continuer la route et ne plus figer dans ma mémoire,
un banc perdu sous un tapis d'automne, un air perdu dans un scopitone,
un air oublié il me semble, sur nos deux têtes il reposait.
"Quelque chose et moi, et je n'attends rien ni des Dieux ni des rois"
Magnifier la douleur,
Tremblez de la même crainte,
Nos désillusions jointes n'étaient plus vaines.
Elles pulsaient à travers nous, elle croissaient dans nos veines

Et nous sommes devenus comme eux, peu à peu.
Nous avons fait des concessions , bercer nos solitudes illusoires dans des draps lourds et moites,
nous frissonnions à peine sous des caresses érotiques alors
que nos seules mains jointes nous faisaient nous tordre, extatiques.
Nous avons renoncé à empeser notre vie d'amour.

Nous avons renoncé

Page bleue,


Enfants perdus.


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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Elsa
Posté le: 02-02-2013 14:49  Mis à jour: 02-02-2013 14:49
Plume d'Argent
Inscrit le: 30-01-2013
De: Saintes
Contributions: 19
 Re: L'adieu
Merci pour tous vos beaux commentaires.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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