Plume d'Argent
Inscrit le: 19-03-2013
De: Tunis
Contributions: 30
|
Re: Le Boulevard de la Gare
Merci pour ton commentaire emma :)
Verlaine oui et non, je rappelle qu'un poète à la base, n'est pas celui qui est inspiré, mais plutôt celui qui inspire, l'effet des lectures est toujours présent dans nos écrits, on ne peut pas y échapper, même si nous le désirons, pour faire du purement original.
Oui pour le réseau lexical "classique" , pour l'atmosphère propre à la poésie du romantisme, pour la bouffée lyrique, il n'y a pas que Verlaine, et là je parles notamment des poètes de la plus haute tour, et toute l'élégie dans leurs poèmes. Oui car la souffrance, peine, misère sont des termes universels qui ne varient pas d'un être à l'autre, il s'agit toujours de la condition humaine, donc c'est tout à fait ordinaire d'aborder ma souffrance, ma peine et mes douleurs de quasiment la même façon.
Non parce que j'estime tout de même que j'ai fait des recherches. La présence du sonnet, considéré une forme d'expressivité noble au Moyen Age avec du Bellay, surtout en présence d'alexandrins, et c'est ce même sonnet qui était le sein des belles amours de Ronsard et Baudelaire, un sonnet dont la Muse, dans bien des cas, est le centre de tout. Dans cet humble écrit, il s'agit du " je " personnel, dont la souffrance est venue du dehors, pas du dedans. Baudelaire par exemple, qui désirait mourir de plaisir, et considère la souffrance comme une composante essentielle dans l'expérience du Beau, n'est pas présent dans mes poèmes, même si on peut trouver approximativement des images pareilles et des expressions lyriques du même goût, car il meurt de plaisir, et moi je meurs de la vraie souffrance.
|