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Poèmes : Rumeur
Publié par Khaled le 19-03-2013 10:25:30 ( 1470 lectures ) Articles du même auteur





C'est fini. Alors que faire de nos amours,
Des souvenirs qui nous accompagnent toujours?
-Là où tous les deux, nous étions des êtres beaux,
Heureux ; Tout loin de la mort, tout loin des tombeaux.

Que faire des plaisirs, du monde qui sourit,
Des promenades dans les rues de Montfleury?
Et que faire alors, si cet amour un jour meurt,
Et toute la passion devient une rumeur?

Que faire des sanglots, des pleurs des yeux funèbres,
Des douces hontes dans un monde de ténèbres?
Que devenir, si l'amour meurt à un jeune âge?

S'il nous reste des souvenirs que des images...
La passion, nous dirons, est comme la musique,
Un son déchirant, et le reste est symbolique.


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Auteur Commentaire en débat
Khaled
Posté le: 21-03-2013 11:12  Mis à jour: 21-03-2013 11:16
Plume d'Argent
Inscrit le: 19-03-2013
De: Tunis
Contributions: 30
 Re: Rumeur
Merci Loriane :)

Pour la disposition du " tout "
Il s'agit bien d'un rejet du qualificatif " heureux ", un rejet qui a pour but accentuer l'effet de l'amour qu'on vient de perdre.
Une série de réactions à valeur rhétorique ( présence du terme souvenir ) est mise en place au vers 3 ( présence du - ), ces réactions suivent une gradation métrique au vers 2 ( 1-5-7 ), l'effet se prolonge au vers 4, avec " heureux " faisant la première partie de la série de réaction.

la deuxième partie est, bien entendu, le reste du vers 4. "Tout loin de"... "tout loin de", et là je reviens à ta remarque sur la régularité dans ce vers : il s'agit, et c'est clair, d'un parallélisme syntaxique, tout d'abord, puis il y a un effet de passage de l'idée ( mort ) à l'expression concrète ( les tombeaux ), ceci va dans l'esprit des deux derniers vers de ce quatrain, qui forment une série de réaction, à deux parties, l'une pour les premiers effets, à savoir les effets de l'amour, l'autre est pour les effets dus à la fin de cet amour, telle qu'annoncée " c'est fini ".
Ces deux parties sont séparées par un point virgule d'actualisation qui sépare plus exactement, le rêve, et l'idéal qu'on voyait dans cet amour, et la réalité, et les contraintes de l'existence humaine.


la disposition des mots dans le dernier vers de ce quatrain est saine, grammaticalement et poétiquement, et c'est ce même vers dont les sonorités expriment tout. Il s'agit, tout au long des 3 vers qui précédent, d'une irrégularité des sonorités, même s'il s'agit toujours d'alexandrin. Les asyndètes qui ont pour but mettre fin au caractère libre des sonorités, autrement mettre fin à la disposition libre des mots, d'où des idées, enfin du rêve et de l'amour qui n'ont pu finir qu'après " heureux " et le point virgule à mélodie conclusive, qui a une valeur d'actualisation, retour à la réalité, là où il n'y a plus cet amour, retour à la norme, la régularité, et là, une disposition régulière, une résonance métrique de 5-5.


j'espère que tu es convaincue. Sinon, pour " dirons ", oui, ce n'est pas trop heureux, mais c'est le propre de ceux qui écrivent dans la douleur, ils projettent leurs peines dans un futur proche, même s'il n'y est pas vraiment de l'espoir, pour atténuer la souffrance du présent.

Répons(s) Auteur Posté le
 Re: Rumeur Khaled 21-03-2013 11:19
    Re: Rumeur Loriane 21-03-2013 12:34
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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