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Accueil >> xnews >> Prenez garde en ces lieux inhospitaliers, l'étrangeté ce soir sera notre hôte. - Nouvelles - Textes
Nouvelles : Prenez garde en ces lieux inhospitaliers, l'étrangeté ce soir sera notre hôte.
Publié par Filamande le 18-08-2013 17:37:57 ( 1409 lectures ) Articles du même auteur
Nouvelles



Au milieu d'un fabuleux champ de blé inondé de reflets d'or, du soleil,
une silhouette gracieuse, sortie tout droit d'un conte féerique, se déplace en toute harmonie.
Mon regard, la suit hypnotisé par celle-ci.
Elle est vêtue d'une longue robe vaporeuse, couleur ciel.
Elle se déplace entre les nuages...
Ses pas sont si légers, qu'aucune empreinte ne transparaît sur le sol fertile de ce lieu.
J'ai l'impression que tout mon être est en symbiose avec elle.
Je suis transporté.
Sa peau d'une blancheur opaline, contraste avec ses yeux d'un brun profond, qui me fascinent.
Ses cheveux longs et fins flottent autours de son visage, tels des filaments suivant leur comète.
Elle est tout simplement Divine, Envoûtante.
Pourtant quelque chose m'échappe.
Mes jambes se dérobent à présent.
Je tremble... Mais que m'arrive t-il?
Me voilà à genoux à terre maintenant.
Je m'effondre...
Tout devient de plus en plus froid.
Je ne ressens plus cette sensation de plénitude.
Cette femme, qui me fascinait par sa beauté a changé de visage. Celui-ci est devenu terrifiant.
Ses magnifiques cheveux d'or ne sont plus que des serpents, qui dansent autours de sa tête.
Ses yeux noisette ont viré au noir charbon.
Sa robe vaporeuse flottante au milieu du ciel, n'est plus qu'un nuage de poussière.
Ses pas quant à eux martèlent le sol lourdement, laissant des petits tas de cendres derrière chacun d'eux.
Notre harmonie n'existe plus.
Tout est froid, lugubre. Dans ses mains, un objet brille?
C'est une faux...
Ce magnifique être, que je voyais tel un ange, n'est autre que la Mort!
Ma propre déchéance.
Elle vient me chercher. M'emporter en Enfer.
Soudain, je prends conscience de ce qui s'est passé, quelques minutes au paravent:
Tranquillement installé à une terrasse d'un café, je savourais une après midi d'oisiveté, me laissant porter par la douceur du soleil, je caressais cet instant délicieux.
Moi qui vivais généralement à cent à l'heure.
Employé par un "gros bonnet de la pègre", j'étais amené à faire contrat sur contrat.
Ma mission "chasseur de tête".
Mais voilà, même les plus professionnels peuvent perdre un jour ou l'autre la leur.
Et se fût un de ces instants ou ma méfiance m'avait abandonné quelque peu.
Et quand cette somptueuse femme s'est approchée de moi et m'a dit:
"prenez garde, à ces lieux inhospitaliers, l'étrangeté sera, ce soir notre hôte...
" j'ai ressenti instantanément, une douleur fulgurante traverser ma poitrine...
On venait de me tirer dessus en plein coeur.

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Auteur Commentaire en débat
Filamande
Posté le: 20-08-2013 20:29  Mis à jour: 20-08-2013 20:29
Plume d'Argent
Inscrit le: 03-07-2013
De: France
Contributions: 40
 Re: Prenez garde en ces lieux inhospitaliers, l'étr...
Merci Loriane, pour ton commentaire. Il n'est jamais simple de mettre ses idées de bout à bout sans qu'elles finissent par nous échapper.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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