La Flamme
Si la Flamme de l’espoir venait à s’éteindre Et si les violons d’espoir venaient à se taire Je me lamenterai ne sachant plus que faire De mon esprit vidé qui ne ferait que geindre.
Dans les villes fantômes les gens crieraient famine Et dans nos campagnes rien ne serait épargné Ni l’amour ni le bien ni même la beauté La Terre et les humains auraient mauvaise mine.
Dans un dernier instinct au seuil de l’agonie Sans rêve et sans désir l’on vivrait au présent Dépouillé de l’espoir créateur des printemps Et vaillant protecteur de nos chemins de vie.
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