A cœur ouvert
Corps et cœur écorchés par vaine solitude Il me faudra partir rejoindre l’inconnu Un jour d’achèvement ou bien de lassitude Sans bagage, sans voix et l’esprit tout menu
Je partirai fumée au firmament des nulles Pour l’avoir écouté depuis mes dix sept ans Pour l’avoir tant aimé qu’il en fut ridicule Pour l’avoir préférer quand il n’était plus temps
Mais avant de mourir j’aimerai vivre libre Ne plus jamais pâtir des affres de la nuit Ne plus jamais souffrir des tourments de ma fibre Ne plus jamais subir de discussions sans fruit
Oui avant de mourir je voudrai des « je t’aime » Inondant mes enfants qui m’en rendraient autant Oui avant de mourir j’écrirai ce poème Pour partager ma peine insoumise au néant
Philia
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