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Nouvelles : La communauté.
Publié par Hazajava le 09-10-2015 04:50:00 ( 1318 lectures ) Articles du même auteur



La communauté a déclaré la guerre, réveillez-vous au café noir des anciens, des sages ! Ou dormez comme une énigme bien planquée dans le métro.
Les lignes des stations RER ne sont peut-être qu'un plan pour accéder à une mine d’or.

Elle fume des mégots aux goûts de joie de vivre quand les gueules sophistiquée s’éveillent à ses côtés : ce que c'est beau ! tellement poétique avec le gazouillis des oiseaux, au petit matin.

De prochaines glaciations désopilantes, tandis qu'ils parodient les hippies avec leurs dernières kalachnikovs !

Le don inné de se taire : comme le souffle anachronique revenant des chiottes, bien sûr toujours à l’aise avec les tendances

un branleur barbare apparaît sur la toile
on lui donne les dessous, les facettes cachées des tracts politiques, des prières des extrémistes
Le pseudo questionnement des moutons qui accumulent les proverbes et les joints en haut du beffroi.
Collaboration du bétail pour une meilleure émancipation de l'argent-roi, on t'enseigne jour et nuit
Que diriger c'est bien, qu'il faut être un véritable dirigeant ; mais tu continues d'écrire, astre littéraire, tes données d'un geste ont disparu, il te reste ce carnet où meurt dans un silence d’octroi
l'amour sadique des internautes !
des paroles de corps terminés et d'étroits chevauchement de lumières pour adopter la dernière loi liberticide !
Triste, tu as rien compris ou tu as tout compris, on te contrôle du haut des façades bourgeoises, qui ont au commencement et point d'origine :
Les images, les prismes des nazis qui défilaient fièrement dans ton pays.

Transcendance indéfinie de leur discothèque où, ensemble pour un futur bidon, vous allez bien vous accoupler.
En plongeant dans le Centre Commerciale, les longueurs cinématographiques qu'on nous propose pour dix balles infondées, tu revis ton enfance sans lecture, Nausicaa pour toi c'est le pseudo d'une chiennasse du net ; je vais te dire d'où vient l’origine de son tatouage qui t’est totalement inconnue, c'est la soumission muette, le reflet de ton propre passé. Alors se soumettre
aux hallucinogènes, aux jeux du loto, à la haine.
La génération blanche des Mickey, malgré sa réticence à plonger comme leurs vieux, ne veut plus courir sur les routes : elle appartient maintenant au clan des Bureaucrates Jivaro, ce peuple des forêts urbaines, coupant la tête de leurs ennemis pour en faire des trophées.
La génération des Elephant Man aux cheveux plein de gel, avides d'écrans tactiles
Ne peuvent s’imaginer ce que l’univers serait sans ces kilomètres de rayons : les rois du packaging sont les nouveaux chamans.
Pour te vendre des histoires, des contes de fêlés pour t'abrutir, et faire craquer ton compte bancaire. Jadis ils racontaient qu’on était dans le creux d’une récession. Ce qui, malheureusement, était faux.
Mais tu peux toujours croire que tu vis ta petite crise sur ta petite île privilégiée ; progressivement à l’intérieur de ton ethnie, se joue « l'initiation aux questions existentielles » tant désirée : à savoir, si oui ou non, ils peuvent se payer cash la dernière connerie emballée.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Hazajava
Posté le: 10-10-2015 07:41  Mis à jour: 10-10-2015 07:41
Débutant
Inscrit le: 04-10-2015
De: Lyon
Contributions: 8
 Re: La communauté.
Merci beaucoup pour ce commentaire éclairant, c'est moi qui te remercie : une opinion, un avis, des conseils sont toujours utiles, surtout lorsqu'ils sont argumentés et construits comme ton commentaire.
Je suis -il est vrai- dans un univers assez hermétique j'en conviens ; je vais ce matin publier un texte qui attend une suite, si c'est possible, je bloque un peu, donc je pense aller aussi sur le forum, pour avoir des conseils. Très bonne journée !
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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