Métro maudit

Je ne reviens toujours pas de ce que j’ai vu hier soir.
Je rentrais comme tous les soirs du travail et pris le métro.
La gare était pleine de monde et la population souterraine courrait dans tous les sens pour rejoindre leur ligne avant l’arrivée du métro. Je m’assis sur un siège et attendis comme les autres. Puis un RER arriva, j’eus une dizaine de seconde pour monter et le métro partit.
Quelques minutes passèrent et nous arrivions à une autre gare. Passagers montaient, descendait et nous repartîmes vers l’arrêt suivant. Soudain, nous entendîmes l’aiguillage changer et le métro alla dans une direction qui n’était pas prévu. Le train tangua et se mit à descendre une pente très brusque et nous accélérâmes rapidement. Le métro se redressa et ralentit jusqu’à s’arrêter complètement.
Le métro était arrivé dans une gare inconnue de tous. Le lieu était d’un sinistre… Je regardais autour de moi : tous était sombre. Le silence de l’endroit était encore plus effrayant. J’entendais des bruit de pas qui s’approchait du métro. Des ombres apparurent et prenaient une drôle de forme. Les passagers tremblaient et se réfugièrent dans les wagons. Le chauffeur sortit de sa cabine et demanda à tous le monde de ne pas paniquer. L’ombre se tourna alors vers moi sans se préoccuper des autres personnes. Nous vîmes alors que la chose était une grande-mère, très âgée, avec son petit chiot en laisse.
Je regardais encore autour de moi. Plus de trace de l’ombre. La grand-mère repartit dans la gare et la peur de la chose se dissipa…
Je remontai dans le métro et les portes se refermèrent. Le conducteur fit redémarrer le métro et tous reprit son cour. Juste avant de ressortir de la ligne abandonnée, je revis alors l’ombre qui grimpait sur les parois du tunnel. Je regardai rapidement en arrière : La grand-mère était toujours là-bas. L’ombre était complètement indépendant de la personne… Le métro accéléra alors et je ne vis plus rien.
Le métro arriva enfin en gare après une petite demi-heure de retard, pas de quoi affoler les personnes de l’arrêt. Je descendis du RER et remontai à la surface. Il faisait nuit et l’atmosphère du tunnel me fis des frissons. Je me dépêchai de demander un taxi et arriva devant chez moi. À peine eus-je le temps d’ouvrir la porte que ma fille me sauta dans les bras et je refermai la porte. Je lui avais tout de même dis que je jouerais avec elle ce soir…

Par "toto" et "délénos" ( nos noms d'utilisateur du site )