J'ai tourné la page,
De nos jours passés.
Elle reste cette mémoire,
En souvenir d'un amour blessé;
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Je reviendrai, peut être souvent,
A cette feuille des beaux soirs,
Poussé par le désir désavouant
L'oubli et la peur de te revoir.
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Tu doutais de mon amour,
Tissé à la trame de mes vers;
Le rêve y était dans tes atours,
ton regard le chaut de l'hiver
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J'inscrivais dans les dires de mon coeur,
Dans leurs souffles vieillissant:
Le printemps de tes belle fleurs,
Le soleil de ton rire envahissant
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Tes écrits et tes vers en réponses
M'ouvraient des chemins insensés;
"Aimer" au delà des limites des sens,
Dans la foi des âmes brassées.
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Il flotte encore dans l'air,
Un parfum que tu as laissé,
Comme un talisman sévère,
Contre l'oubli et ton image effacée.
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Il me reste encore des débris,
De rêves çà et là un peu partout,
Il suffit d'un rien dans mes abris,
Pour réentendre ton air qui se joue
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Garde de moi un bon souvenir,
Sans pour autant en faire un pendentif,
J'ai pour moi tous tes sourires,
Qui me rappellent un regard attentif.
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Nous sommes libres les deux l
Avec l'espoir de retrouver,
Une âme soeur, habiter ses cieux;
La vie continue toujours à nous éprouver
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MEBKHOUT BEGHDAD