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Poèmes : Le Corps
Publié par Hossip le 28-03-2016 16:00:00 ( 1049 lectures ) Articles du même auteur



Le corps


La lumière basse rayonnait sur ta forme superbe
Juste assez pour pouvoir déchirer ton corsage
Pour effleurer d’un coin de l’oeil ton visage,
« Rappelle toi l’époque où ce même corps foulait l’herbe »

De ta taille je faisais lentement le contour
Je posais ma joue doucement sur tes seins
J’écoutais chanter ton parfum
Dans cette position je voulais rester toujours

Ton corps était doux, bleu et gelé
Immobile et sans souffrance
Tu me fis penser à notre romance
On aurait dit que tu dormais ; tu n’étais plus mutilée

Mais cette forme dont j’étais amoureux
N’était plus que le dessin de ta mort
Toujours douce et fraiche comme de l’or
Etait maintenant un cadavre malheureux.


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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Hossip
Posté le: 28-03-2016 18:18  Mis à jour: 28-03-2016 18:18
Débutant
Inscrit le: 28-03-2016
De:
Contributions: 17
 Re: Le Corps
Ah pardon Loriane je ne le savais pas merci de m'en informer.

Et merci pour votre commentaire sur "le cristal" il est vrai qu'il y'a une incohérence que je corrigerai. En fait "le cristal par le monstre insulté" est un vers de Mallarmé
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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