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Poèmes : le chant des villes
Publié par bElhirch le 13-04-2017 16:00:00 ( 949 lectures ) Articles du même auteur



Le chant des villes

Au lever, au coucher
Fredonnaient les rues
L'épopée de la vie

Tôt, sentaient bon le matin
Le café chaud, les brioches,
Les petits pain au chocolat

Il est bientôt huit heures
La vie reprend son train
le tapage, le tintamarre, le potin
Le gazouillis des oiseaux sur les chemins

Répercutés par les échos
les cris des vendeurs de journaux
Du babil agréable, à portée de voix
résonnaient en blablabla

Quand, arrive le jour
s' assouplissent les vigiles
Au ronron des chats
se mêlait une friture sur la télé

d'aucunes images sont réticentes
d'autres indiscrètes, volubiles

le parvis devant la mairie
la pelouse simulait la prairie
dessus le pare brise d'une caisse
mal garée sur la chaussée
paraît-il la chignole de Mr le préfet
deux poulets hésitaient
y coller un papillon

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
bElhirch
Posté le: 15-04-2017 21:30  Mis à jour: 15-04-2017 21:30
Débutant
Inscrit le: 13-04-2017
De: casablanca
Contributions: 18
 Re: le chant des villes
Bonsoir

Honoré de l'assentiment que vous avez décerné au contenu de mon écrit. Honoré aussi de faire parti de la communauté de L'orée-des-rêves. Merci de votre accueil. Reprenant la réplique, je poursuis sur la suite de ce contexte. A raison de le croire ou de le nier, l'assomption d'écrire est une folle témérité. C'est bien aimable à vous de m'apprendre que la lecture de mon poème ne vous a pas ennuyé. J'irai jusqu'à dire que vos expressions heureuses qui sont d'une excessive amabilité ont coloré bellement mes modestes envolées lyriques. Des fois au hasard de l'improvisation on ne se rend pas compte qu'après qu'on marchait dans les brisées d'un grand poète. En effet, je suis fervent de Prévert. C'est peu de dire aimer Prévert : je le préfère à un autre parce que ces rejets, pensés subtilement, me fascinent absolument. Prévert n'est pas mort vive le vers où Prévert s'est raillé de nos mœurs, persiflé les gens sans qu'ils le sentent
Mes salutations Loriane et merci pour le passage
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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