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Poèmes confirmés : La stèle
Publié par mafalda le 17-05-2017 17:08:24 ( 1098 lectures ) Articles du même auteur



Une dame observe la stèle,
Monument composé de pierres.
Le bloc est solide, dur et froid,
Le lierre recouvre des inscriptions de foi.
Mais la dame a perdu la foi,
Le nom de son fils est noté là,
La guerre lui a pris son seul enfant.
Et les larmes injectées de sang,
Elle détruit la masse de pierres.
Dans un vacarme immense, s'effondre le tombeau,
Brisant les os de la pauvre femme,
Maintenant ensevelie sous la stèle,
Des enfants morts pour la patrie.

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Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 23-05-2017 12:33  Mis à jour: 23-05-2017 12:33
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: La stèle
Chère Mafalda,

A la lecture de ton poème, j'ai envie de penser que l'on meurt deux fois quand on voit partir la chair de sa chair. C'est certainement l'événement le plus terrible de voir partir la vie que l'on a donné.
J'ai toujours admiré ma tante aînée, aujourd'hui disparue, qui avait vu partir à la fois son mari pendant la guerre puis son second fils dans un accident bête d'avion, 20 ans plus tard.
Quelle résistance devant l'adversité et les malheurs!

Sois remerciée pour ce poème très fort.

Amitiés de Dijon.

Jacques
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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