| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> xnews >> Du goudron plein les plumes (réponse tardive au défi du 13 mai) - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Du goudron plein les plumes (réponse tardive au défi du 13 mai)
Publié par Donaldo75 le 25-05-2017 18:17:26 ( 1052 lectures ) Articles du même auteur



Je suis en retard pour le défi du 13 mai, certes, mais, comme disait ma logeuse, vieux motard ne ment jamais.

Du goudron plein les plumes

Le bitume levé, que piquent les marteaux,
Jette une fumée acre, où des gouttes d'acide,
Les larmes de la ville, attaquent les cerveaux
D'un peuple parisien et bientôt apatride.

Les nappes de goudron mangent les caniveaux
Et les rares trottoirs, prévenant l'intrépide,
L'étranger et le fou, de finir en morceaux,
Repas du macadam, une bête putride.

La cité se transforme en monstre de béton,
Un requin avalant sa dose de plancton
Dans une mer informe, aux allure infernales.

J'observe, consterné, ce maudit rituel,
Cet ouragan de bruit, un désastre annuel,
Où les rues de Paris deviennent trop brutales.

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 25-05-2017 20:40  Mis à jour: 25-05-2017 20:40
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Du goudron plein les plumes (réponse tardive au déf...
Cher Donald,

Quelle observation à la fois symbolique et réaliste du rituel des Parisiennes et des Parisiens.
En récitant tes vers tout en fermant les yeux, je m'imagine dans les rues de Paris.

Pour ma part, je suis content d'en être sorti. Je savoure la vie provinciale. Chaque matin, je vais de Dijon à Besançon et j'ai la sensation de partir en vacances.
Et lorsque je vais dans un établissement du groupe de santé où je travaille, je prends mon temps pour aller voir un monument ou un paysage de la belle Franche Comté.
Et c'est un vrai bonheur! Nous habitons vraiment un beau pays!

Amitiés de Beaulieu où je me trouve.

Jacques

Répons(s) Auteur Posté le
 Re: Du goudron plein les plumes (réponse tardive au déf... Donaldo75 27-05-2017 19:19

Auteur Commentaire en débat
Titi
Posté le: 27-05-2017 08:53  Mis à jour: 27-05-2017 08:53
Administrateur
Inscrit le: 30-05-2013
De:
Contributions: 1622
 Re: Du goudron plein les plumes (réponse tardive au déf...
Belle envolée sur la capitale que les parisiens détestent...........parce qu'ils l'adorent!!!!

C'est bien connu , le vrai Parisien n'aime pas Paris, mais il ne peut pas vivre ailleurs!!!

Toute cette agitation fait que pour ma part, si j'adore Paris ,non pour y vivre mais pour la balade, c'est le dimanche matin de bonne heure que j'aime à m'y promener, à l'instant ou la ville se repose d'une semaine trop agitée et ou les Parisiens en manque de bruit n'osent pas sortir.

J'aime ton regard, Donald , sur cette ville dont Jules Renard disait:'' ajouter deux lettres à Paris et elle devient le Paradis''

Amitiés, à toi poète Parisien qui, faute de tremper ta plume dans le goudron, sait nous faire respirer, au travers de tes textes, les effluves de cet d'oxyde de carbone qui hante les nuits de la miss Hidalgo!!!

Titi

Répons(s) Auteur Posté le
 Re: Du goudron plein les plumes (réponse tardive au déf... Donaldo75 27-05-2017 19:24
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
55 Personne(s) en ligne (20 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 55

Plus ...