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Poèmes confirmés : Octobre 1917
Publié par Donaldo75 le 03-09-2017 19:24:55 ( 850 lectures ) Articles du même auteur



Le 25 octobre 1917, lors du Congrès des Soviets les 110 délégués mencheviques, quittent la salle au moment de la ratification de la révolution d'Octobre, pour dénoncer un « coup d'État bolchevique ». Ils furent alors exterminés par les nouveaux maitres de Moscou.

Nous avons combattu, comme des menchéviques,
Le tsar et ses suppôts, dans le sang et le feu.
Une minorité sans roi ni père ou dieu
A vaincu les puissants, les aristocratiques.

Puis nous avons perdu contre les bolchéviques,
Un maudit soir d'hiver, déclarés hors du jeu,
Ce sale coup d'état orchestré dans le bleu
Par des loups déguisés en purs soviétiques.

La suite s'est écrite en bruit et en fureur
Sous les coups de fusils, la chasse et la terreur,
Dans la honte et l'oubli de la mère Russie.

Nous avons désormais un maitre roitelet
Sans un bel idéal, juste son pistolet,
Ses brutes et blindés, son discours de messie.

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Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 26-09-2017 16:54  Mis à jour: 26-09-2017 16:54
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Octobre 1917
Cher Donald,

Ce poème m'avait échappé et je l'ai rattrapé. Et j'en suis heureux.

La forme poétique choisie fait vraiment sonner cette vérité que tu partages avec nous.
L'histoire est terrible. Nous avons eu la terreur finalement parce que 110 personnes ont quitté l'hémicycle, en pensant bien faire, alors qu'ils auraient dû y demeurer et se battre.

Amitiés de Dijon.

Jacques
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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