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Accueil >> xnews >> Tenir - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Tenir
Publié par jgiorgetti le 18-09-2018 00:50:00 ( 1024 lectures ) Articles du même auteur




Voici qu’il faut tenir, se battre, tenir encore
Trois sous et rien en poche, manger pour trois euros.
Tenir, ne pas glisser, ne pas choir, serrer fort
Le peu qui reste, et courber sans rompre, le dos.

Le spectre de la rue rode en maraudes de vie.
L’on y glisse vite, l’on y reste longtemps.
Comment tenir encore, dix repas, six nuits,
Tenir encore, lutter, contre marées et vents ?

N’ayant que la prière pour ancrage ou armure.
Les toits se dérobent, les plaies s’infectent et saignent.
Du vide en pansement, de l’échec en suture,
Tenir en spectateur de rien qui ne se soigne

Tenir, laisser glisser, tourner cent fois ses yeux
De la corde à la poutre et vers le tabouret
Et ne pas se fixer, ne choisir aucun d’eux,
Et enfin faire un pas, deux puis trois, sans regrets.

Et tenir.

XII – 17

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Auteur Commentaire en débat
jgiorgetti
Posté le: 18-09-2018 21:55  Mis à jour: 18-09-2018 21:55
Plume d'Or
Inscrit le: 29-03-2017
De: CORTE
Contributions: 85
 Re: Tenir
Merci Gilbert,

J'ai peur de savoir pourquoi tu le trouves si bien ce quatrain ?
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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