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Re: Défi d'écriture du 20/01/2014
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On a beau être habitués au froid, on peut tout de même affirmer que cet hiver 1964 est particulièrement dur. Paraîtrait que nous avons des températures qui tournent autour des -20° !
Tous les voyageurs, autour de moi dans le car, ressemblent à des esquimaux frileux.
Comme de coutume, compte tenu de l'heure des retours du travail, le car est bondé, largement au-dessus du nombre de passagers normalement toléré, mais c'est habituel. Et puis, l'essentiel, c'est de pouvoir rentrer chez soi le plus tôt que possible.
Je suis dans l'allée centrale, agrippé à une des barres , au dessus de ma tête. Tout contre moi, un jeune policier en uniforme et une charmante petite demoiselle à qui j'adresse un sourire de temps en temps,quand nos regards se croisent par inadvertance, c'est à dire assez souvent, et elle me rend mon sourire de bonne grâce, semble t'il.
Le chauffeur peste sans discontinuer à cause de la circulation très ralentie par les congères, les voitures immobilisées en bord de route et, depuis un instant, contre la neige qui s'est remise à tomber à gros flocons.
Pour passer le temps, je m'apprête à engager la conversation avec ma voisine, à l'instant même où une voix coléreuse retentit tout près de moi :
- " Mon porte-feuille ! ça c'est fort ! je viens de sentir une main se glisser sous ma canadienne et mon porte-feuille vient de disparaître ! " Et il se met à regarder avec beaucoup de suspicion la jeune demoiselle qui, par la force des choses, est écrasée contre lui.
Aussitôt, le regard du policier se tourne vers la jeune fille qui, béate de surprise, dévisage tout le monde autour d'elle.
- " Quoi ? vous pensez que..? dites donc! Déjà que je n'ai pas assez de mes deux mains pour chasser toutes celles qui m'encombrent, vous pensez bien qu'il ne me reste pas beaucoup de temps pour vous faire les poches. Mais - dit'elle en se tournant vers le policier - vous n'avez qu'à me fouiller, si vous ne me croyez pas . "
Et puis, se ravisant, elle se tourne ensuite de mon côté pour me dire, en rosissant
- " Où plutôt non..Vous. Un policier, je ne veux pas. Ce serait un peu comme si j'étais coupable."
J'en suis encore à me demander si je dois le faire alors qu'une forte voix vocifère, au fond du car :
- " Hé ! hé ! ma montre ! je l'ai senti ! on vient de me faucher ma montre ! "
Une forte agitation se produit au fond du car. Le policier fronce les sourcils et à l'air de vouloir se diriger vers l'arrière, au moment même où une petite voix aiguë, provenant de l'avant du car, tout près du chauffeur, se met à hurler :
- " Mon collier ! Je l'ai senti glisser sur mon cou et il a disparu ! "
Cette fois-ci, tout le car est agité et des lamentations, des cris de colère, de supplications fusent de toutes parts.
- " Y' en a marre ! ". Le chauffeur, énervé, freine brusquement et actionne le levier de la porte du car. Aussitôt,un semblant de panique s'empare du car et bon nombre de passagers s'empressent de sauter du véhicule, comme s'il y il avait le feu.
J'ai l'impression qu'une tornade nous environne et, comme le calme revient petit à petit, tout paraît se figer . Tous ceux qui, comme moi, sont restés à leur place, ont les yeux agrandis par la surprise, fixés sur le policier.
Toujours accroché à la poignée de cuir qui pend du plafond, il est entièrement nu, mis à part ses chaussettes, son ceinturon où est accroché l' holster de son pistolet, et sa casquette, de travers et penchée sur le côté gauche...
Apparemment, il ne se rend pas compte de son état et, voyant tout le monde en train de le fixer d'une façon étrange, il se tourne vers moi et me demande:
- " Mais que s'est-il passé ? "



Posté le : 19/01/2014 10:37
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Re: De qui est-ce ?
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Ce n'était qu'une partie dont je me souvenais.Le reste, ben le reste...a p'u...

Posté le : 18/01/2014 15:50
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Re: De qui est-ce ?
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Oui, Loriane , il serait intéressant de faire des échanges d'holorimes, mais il faut en trouver de nouveaux !
J'avais fait trois quatrains en holorimes, deux par deux, et je ne suis pas fichu de remettre la main dessus ! Pourtant, c'est ce que je peux estimer être le mieux rangé, dans mon fourbi...Oui bon .ça va. On est comme on est ..

Posté le : 18/01/2014 15:08
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Re: De qui est-ce ?
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Mille-z-excuses à Grenouille et Couscous ! J'ai mélanger l'auteur de chaque réponse !
L'âge, sans doute. Où l'ivresse du succès devant une affluence inespérée .
De grosses bises confuses à toutes deux
Bacchus

Posté le : 18/01/2014 15:03
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Re: De qui est-ce ?
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J'en souffle de soulagement...
Il était urgent de faire surgir une réalité historique sur quelques vers qui, faussement attribués à Victor Hugo, entachaient toute son oeuvre.
Merci, Grenouille, Pour ces recherches pénibles et longues. Il est certain que la postérité te sera reconnaissante d'avoir su rétablir une vérité historique sur cet effroyable détournement de calembour d'auteur qui jetait de l'ombre sur un grand homme.
La France, reconnaissante, se souviendra de ton intervention aussi efficace que discrète
Bises de Bacchus

Posté le : 18/01/2014 09:39

Edité par Bacchus sur 03-02-2014 10:21:48
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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
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Désolé, Arielleffe. Je voulais supprimer le doublon de ton message et ils ont disparus tous les deux.

Posté le : 18/01/2014 09:27
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Re: De qui est-ce ?
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Réponse insuffisante, Couscous . J'ai dit qu'il y avait un piège. Monsieur Google le sait; il suffit de lui demander patiemment...

Posté le : 17/01/2014 19:56
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Re: Avis aux corses !
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Petit résumé chanté du caractère Corse. Les touristes qui ont fréquenté ' Le son des Guitares ', dans le vieux quartier d'Ajaccio, l'ont certainement entendu interprété par les chanteurs locaux, accompagnés, durant une longue période , par Antoine Bonelli, le guitariste de Tino Rossi.

Je suis d'un pays qui vit naître
Celui qui n'eût jamais de maître
Ne cherchez pas ce grand mystère,
Oui je suis Corse et j'en suis fier;
Il ne faut pas qu'on me tracasse
Car moi je tiens bien de ma race:
Quand on me cherche, je suis un peu là
Moi je suis Corse, Madonaccia, et puis voilà.

Dans mon pays, c'est la Vendetta
Chacun ses moeurs, ses maladetta
Quand on courtise une beauté
Il faut de suite l'épouser
Si le garçon plaque la fille
En moins de deux, Pan!, on le bousille
C'est afin qu'il ne recommence pas
Vendetta Corse, Madonaccia, et puis voilà.

De notre temps pour faire la guerre
Faut des engins pas ordinaires
Radars, avions à réaction
Et toutes sortes d'inventions !
Mon cousin, le grand Bonaparte
N'avait qu'à regarder sa carte
L'ennemi, il était chocolat
C'était un Corse, Madonaccia, et puis voilà.

Et quand vient le temps des vacances
la Corse connaît l'affluence
Les touristes du monde entier
Ne veulent alors plus nous quitter
Avant qu'ils partent il faut qu'ils goûtent
Nos figatelli et nos langoustes
Imbrucciati, castagni à vuluntà
Nous sommes corses, Madonaccia, et puis voilà !

Posté le : 17/01/2014 19:51

Edité par Bacchus sur 18-01-2014 23:01:14
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De qui est-ce ?
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Qui a écrit ces vers ? :

Il sortit de la vie comme un vieillard en sort,
Tout en faisant des vers, comme un vieillard en f''rait.

Attention ! Il y a un piège .

( Nan ! c'est pas de moi ! )

Posté le : 17/01/2014 19:11
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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
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Merci, Arielleffe. J'ai retrouvé, dans ton texte, l'émotion que l'on éprouve, enfant, lorsque l'on pénètre dans les milieux d'adultes.. Je me souviens aussi du dos toujours trop large de la personne assise devant moi, de ma curiosité pour le panier à esquimaux et bonbons et du brouhaha des voix, à l'entracte.
C'est vrai que Jerry Lewis a été un comique qui a marqué une époque dans la mesure où il y avait un souffle nouveau dans sa forme d'humour. J'ai regardé, dernièrement, les quelques films que la télé a passé de lui et j'ai retrouvé le plaisir que j'avais éprouvé en les voyant à leur sortie.
Mon père , dans mes toutes premières années, était, lui aussi, rarement à la maison: il travaillait à Marseille. Je me souviens qu'un jour, pendant que je faisais de la balançoire près de la maison, j'ai vu passer un monsieur avec une valise. Nous nous sommes dévisagés tous les deux, étonnés. J'imagine que lui l'était parce que je ne me suis pas élancé vers lui, et moi parce que j'étais intrigué par son accoutrement qu'on appelait ( mais je ne le savais pas encore ) ' kakou ', à Marseille.
Le monsieur est entré chez moi ! j'ai foncé dans ma maison derrière lui, et maman m'a rappelé que le monsieur était mon papa... J'avais bien des souvenirs de lui, mais pas habillé de cette manière.
Le cinéma aide les souvenirs à resurgir...

Merci et amitiés de Bacchus.

Posté le : 17/01/2014 13:37
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
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