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#171 Les fêtes de fin d'année
Loriane Posté le : 30/12/2012 14:19
Chaque année, au moment des fêtes de fin d'année, nous voyons des raidissements

s'exprimer, des refus de ces fêtes accusées
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tour à tour de n'être que des festivités commerciales, ou des célébrations religieuses, ce qui permet à certains de les rejeter et de les juger contraire à leur propres religions ou encore, prétextant qu'elles heurtent leur absence de religion.
La réalité est pourtant plus simple et plus complexe, elle est aussi de nature à nous mettre tous d'accord, car ces fêtes comme tant d'autres ont des origines multiples et rejoignent notre fond culturel humain. Cliquez pour afficher l

Elles sont le patrimoine commun de notre humanité, et elles ont leurs racines dans notre passé lointain, elles sont enracinées dans toutes les cultures.
Ces fêtes sont le bien de tous et de personne. Elles sont interculturelles, et elles sont nées de diverses chapelles ou dévotions.
Depuis toujours, l'espèce humaine n' aime rien plus que construire une nouvelle ville sur une autre plus ancienne, construire ses sépultures sur celles d'une civilisation précédente, ériger ses temples, lieux de cultes sur d'autres et bien entendu reprendre les même dates de célébrations ou fêtes populaires pour de soi-disant, nouvelles fêtes.
Nous voyons que les célébrations les plus importantes s'empilent donc les unes sur les autres, les religions se calant toujours sur les fêtes païennes qu'elles vont remplacer.
Les fêtes de fin d'année qui ont depuis ce siècle pris un caractère internationale et donc nous unissent, ne sont à l'origine, ni catholique, ni Chrétienne, ni même religieuse au sens où nous lui donnons aujourd'hui.
Nous fêtons le premier Janvier le changement de date, et nous fêtons noël le 25 Décembre

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Les origines des fêtes de fin d'année


Entre le 20 et le 23 Décembre se produit le solstice d’hiver dans l’hémisphère nord.
Ce jour .est avant tout et surtout le jour le plus court de l'année, le jour de la nuit la plus longue, le symbole de l'angoisse humaine des ténèbres, la peur que le soleil ne nous abandonne à tout jamais.
Ce jour-la, le Soleil occupe sa position la plus basse dans le ciel a midi, c'est jour est le plus court de l'année et il marque le début de l'hiver.
La progression de la longueur du jour reprendra vers le 25 Décembre.
Le mot solstice provient du latin sol stare, le soleil s’arrête (de monter ou de descendre). Ceci est du au fait que l’axe de rotation de la Terre est incliné de 23°27’ par rapport à la perpendiculaire au plan de l’orbite terrestre. Ainsi, tous les 6 mois environ, l’hémisphère nord et l’hémisphère sud sont alternativement orientés vers le Soleil. En conséquence, depuis la Terre, nous voyons le Soleil plus ou moins haut dans le ciel chaque jour à midi. A la latitude de Reims, la hauteur maximale du Soleil (64°30’) est atteinte vers le 21 juin, jour du solstice d’été. A l’inverse, le Soleil est au plus bas (17°30’ de hauteur) le 21 décembre, jour du solstice d’hiver. L’amplitude globale d’environ 47° est directement liée a l’inclinaison de l’axe de la Terre (47° ≈2x23°27’).
La peur de la perte du soleil est une des constantes de notre histoire humaine.
Les civilisations antiques s’inquiétèrent de la diminution de la durée du jour à l’approche de l’hiver. Elles craignaient en effet, que l’astre du jour ne remonte jamais. A moins d’invoquer dieux et divinités.
De cette angoisse naquirent de nombreuses célébrations, religieuses et païennes dans diverses civilisations.
Bien avant l'apparition du christianisme, l'époque du solstice d'hiver était déjà une période charnière de l'année, qui regroupait de nombreuses croyances païennes relatives à la fertilité, maternité, la procréation et à l'astronomie. Elle donnait donc lieu à de nombreuses manifestations. Ces traditions antiques ont de nombreux points de similitude avec la fête chrétienne.
L’approche de ce jour particulier a toujours été une source d’inspiration qui a alimenté nombre de mythes et de légendes. Des légendes qui se répètent comme un leit-motiv, telle la légende d'une vierge enfantant un
enfant dieu.

Fêtes préhistoriques
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Les peuples préhistoriques adoraient la lumière et ils avaient construit des temples qui aidaient à comprendre l'arrivée des saisons pour les premiers agriculteurs européens, les hommes du néolithique. Les Celtes faisaient de grands feux aux solstices pour lutter contre les ténèbres. Ils avaient très peur de ces périodes sombres durant lesquelles le jour durait moins longtemps, mais en même temps, ils savaient que le soleil allait réchauffer le sol et les plantes. Certains peuples évoquaient aussi des personnages fabuleux apportant des cadeaux lors de la fête.

---On voit dès le néolithique, le cycle solaire fascine les hommes. A Newgrange, au nord de Dublin en Irlande, un grand temple mégalithique se trouve être l’une des constructions les plus anciennes dédiées au culte du solstice d’hiver. Il est daté de 3200 AV JC, et il est donc plus ancien que Stonehenge.
Ce tumulus de 85 mètres de diamètre date de 3200 avant J.C. (soit prés de 600 ans avant la grande pyramide de Gizeh en Egypte).
Il abrite une chambre funéraire que l’on atteint après un long passage couvert, rectiligne. A l’époque de la construction du tumulus, chaque année le jour du solstice d’hiver, la lumière du Soleil à son lever pénétrait directement dans la chambre centrale par l’ouverture de l’entrée du passage.
Les spécialistes pensent que l'objectif de cette construction était de "réveiller" les ancêtres, les personnages importants dont les corps étaient déposés dans la chambre funéraire centrale, pour qu'ils interviennent et que les jours recommencent a croître.

--- En Perse, dans l'Antiquité, on fêtaient cette date en adorant la naissance de Mithra né d'une vierge. Mithra dieu de la vie et de la lumière qui lutte contre les ténèbres et le mal et lui sacrifiaient un taureau. Le 25 décembre était considéré comme le jour de la naissance de mithra dieu des mystères, le Soleil de Justice.

---Les Egyptiens, eux, adoraient le fils du Dieu Osiris, Aion surnomme le soleil renaissant et marque au front d'une étoile d'or. La déesse égyptienne Isis est souvent représentée accroupie tenant l'enfant Horus dans son giron. Elle est ainsi une préfiguration de la Vierge Marie tenant l'enfant Jésus sur ses genoux.

---Dans la mythologie scandinave, les fêtes de la Yule sont associées au solstice d’hiver. C’est le moment de l'année ou Heimdallr, dieu de la lumière et de la Lune, revient voir ses enfants. Il visite ainsi chaque foyer pour récompenser ceux parmi ses enfants qui ont bien agi durant l'année. Ils laissent ainsi un présent dans les chaussettes de ceux-ci. Ceux ayant été pris en défaut voyaient, à l'aube, leurs chaussettes emplies de cendres.

---Chez les Vikings, un homme habillé d'une grande cape sensé représenter Odin le dieu scandinave de la guerre et souverain des divinités nordiques, visitait les maisons afin de demander si tout allait bien et d'offrir des friandises aux enfants sages.

---En Norvège, au Xe siècle, le roi Håkon Ier de Norvège aurait décidé que la fête du Midtvintersblot (fête du milieu de l'hiver, où le lutin Julenisse distribuait des cadeaux) serait fêtée en même temps que le Noël chrétien.

--- La fête juive de Hanoucca, qui commémore la réinauguration du Temple de Jérusalem profané par les Grecs antiques, a été fixée au 25 du neuvième mois lunaire, nommé Kislev, (calendrier hébreu) au voisinage du solstice d'hiver. Le premier Livre des Macchabées insiste sur l'importance de cette date et de cette célébration.

---Chez les Celtes, on évoquait le dieu Gargan, un bon géant portant une hotte remplie de cadeaux et décore déjà un arbre, symbole de vie au moment du solstice d'hiver. Il inspira le "Gargantua" de François Rabelais.

---Chez les Romains, les fêtes Saturnales permettaient d’honorer Saturne, dieu de l’agriculture et du Temps. Elles se déroulaient du 17 au 24 décembre, et durant cette période, on faisait d’énormes banquets. Mais surtout, les rôles étaient inversés. Les esclaves jouissaient d'une apparente liberté et les maîtres servaient les esclaves.
Les saturnales, bien entendu, célébraient Saturne, le dieu du feu. Saturne était le dieu des semailles parce que la chaleur du soleil était nécessaire pour permettre l’ensemencement et la croissance des cultures. Il était aussi adoré lors de ce festival qui se tenait au plus creux de l’hiver, afin qu’il revienne, il était le soleil, réchauffer la terre pour que les semailles de printemps puissent avoir lieu. La planète Saturne a hérité ce nom plus tard car, parmi toutes les planètes, ses anneaux et sa couleur rouge brillant représentait le mieux le dieu du feu !
Virtuellement chaque civilisation possède son dieu du feu ou dieu soleil. Les Égyptiens (et parfois les Romains) l’appellent Vulcain. Les Grecs l’ont appelé Chronos, tout comme les Phéniciens mais ils l’appelaient aussi Saturne. Les Babyloniens l’appelaient Tammuz (en tant que Nimrod ressuscité en la personne de son fils), Moloch ou Baal, comme l’appelaient aussi les druides. Tous ces titres étaient en fait les différents noms de Nimrod. Ce dernier est considéré le père de tous les dieux babyloniens.

---Les témoins médiévaux signalent qu'à Noël et à l'épiphanie, ainsi qu'en règle générale à l'époque des quatre-temps, des compagnies nocturnes se déplaçaient : d'abord celle de la compagnie des bonnes gens suivant une Dame, dame Abonde ou Perchta ou Holle, Diane ou Herodiade pour les clercs, qui bénit les maisons ordonnées, et la nourriture exposée, mais aussi plus dangereux la compagnie des morts de l'année, et aussi la mesnie hellequin de diables et de démons. Ces différentes compagnies finissent par être mêlées par les témoignages à la renaissance.

---A Rome l'empereur instaure le 25 Décembre le Dies Natalis , natale , noêl en Français.
Au IIIe siècle, l'empire romain était au bord de la dislocation. L'empereur Aurélien (270-275), décida donc de rassembler son peuple et d'instaurer un culte commun à tout l'Empire afin de renforcer le lien commun entre les provinces. Ce nouveau culte devait être pour cela suffisamment neutre pour être accepte par les différentes populations de l'empire romain. Il choisit, pour ce faire, un culte solaire, le Soleil étant censé être universel : c'est le culte de Sol Invictus, le Soleil Invaincu. Aurélien lui fit édifier a Rome un temple sur le Champ de Mars, créa un collège de Pontifes du Soleil, et fit du culte de Sol Invictus une sorte de religion de l'Etat (et non une religion d'Etat), se substituant au culte impérial tombé en désuétude.
La grande fête du Soleil Invaincu avait lieu le 25 décembre, soit la date du solstice d'hiver selon le calendrier romain : c'était le Dies Natalis Solis, Jour de naissance du Soleil, christianisé en l’an 325 en Occident. Natalis a donné Natale en italien puis Noël en français. Cette dernière affirmation est infirmé par certains qui voient dans le mot noël, une origine gauloise selon ces historiens le mot "Noël" vient du Gaulois " noio hel " voulant dire "nouveau soleil " et correspondrait donc à la renaissance du soleil au moment du solstice d’hiver.

Le christianisme s'approprie la fête du 25 décembre
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---Le choix du Noël le 25 décembre pour fêter Noêl : La Bible ne précise pas la date de naissance de Jésus. Dans l’antiquité, le solstice de décembre donnait lieu à de grandes festivités, censées conjurer les jours sombres de l’hiver et hâter le retour de la lumière. Au début de notre ère, ces fêtes païennes qui se déroulaient entre le 17 et le 25 Décembre entouraient le solstice d’hiver déplaisaient fortement aux autorités religieuses, celles-ci comme elles le firent souvent calèrent à cette date cette fête religieuse pour remplacer les fêtes païennes.
C’est pour cela qu’au IV siècle le pape Liberius et l’empereur Romain Constantin décidèrent d’adopter la date symbolique du 25 décembre pour fixer la naissance du Christ et donc célébrer Noël.

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Le retour aux sources

Année après année, les croyants jettent leurs anathèmes et pleurent la perte de l'esprit de l’esprit de Noël, lamentations bien inutiles, Qu'ignorent-ils donc ce retour aux sources, ce simple retour aux sources !? Cliquez pour afficher l

La fête païenne est inscrite dans le souvenir populaire et nous revient malgré le désir de la religion de l'éliminer.
"... non point pour honorer le Christ mais pour vendre des marchandises. C’est caractéristique de toutes les mystifications de Satan qui se donne les apparences d’un "ange de lumière" et se montre sous un faux aspect de bonté ! Chaque année cette débauche commerciale effrénée engloutit des sommes qui se chiffrent par milliards de dollars et pendant ce temps l’œuvre du Christ en souffre. Cela fait partie du système économique de Babylone ! Nous avons proclamé être une nation chrétienne mais nous vivons dans Babylone tel que prophétisé dans la Bible"

Extrait trouvé dans encyclopédia of religious :
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Voici une autre citation très forte, sous la rubrique "Christmas" du New Schaff-Herzog Encyclopedia of Religious Knowledge, qui révèle la façon dont ce festival idolâtre et païen s’est infiltré dans le monde "chrétien".
"À savoir jusqu’à quel point la date du festival dépendait de la fête de Brumalia (25 décembre), qui suivait immédiatement les saturnales (17 au 24 décembre) et, qui célébrait le jour le plus court de l’année et fêtait le "soleil nouveau "…ne peut être déterminé avec précision. Les saturnales et la fête de Brumalia étaient trop profondément implantées dans les coutumes populaires pour être mis de côté par l’influence chrétienne…Le festival païen avec ses réjouissances et ses émeutes était si populaire que les chrétiens du temps furent heureux d’avoir une excuse leur permettant de continuer sa célébration avec peu de changement dans l’esprit de la fête comme dans la façon de la célébrer. Les prédicateurs chrétiens de l’Ouest et du Proche-Orient ont protesté contre cette frivolité déplacée avec laquelle l’anniversaire de la naissance du Christ était célébré, alors que les chrétiens de Mésopotamie accusèrent leurs frères de l’ouest d’idolâtrie et d’adoration du soleil parce qu’ils avaient accepté comme chrétien ce festival païen."
Une source additionnelle révèle comment l’église romaine a absorbé Noël en tant que célébration officielle. L’Encyclopédie Britannique, édition 1946, dit : "Noël ne faisait pas partie des premiers festivals de l’église…Certains Latins, aussi tôt qu’en 354, ont peut-être transféré l’anniversaire du 6 janvier au 25 décembre qui était alors une fête mithriaque…ou l’anniversaire du soleil invincible…Les Syriens et les Arméniens, qui retinrent le 6 janvier, accusent les Romains d’adoration du soleil et d’idolâtrie, soutenant…que la fête du 25 décembre avait été inventée par les disciples de Cérinthus…"
C’est de cette façon qu’un festival païen, célébré longtemps avant la naissance du Christ, fit son chemin jusque dans la chrétienté reconnue.
Saviez-vous qu’au dix-septième siècle, même les Puritains de la Nouvelle-Angleterre savaient à quel point Noël était mauvais ? Ils en ont défendu l’observance par une loi, en 1659, dans toute la colonie de la Baie de Massachussets. C eux qui l’observaient étaient passibles d’amendes et de la prison. Cela prit 200 ans (1856) avant que les gens cessent de travailler le jour de Noël à Boston. Les Puritains en connaissaient l’origine et la considéraient comme « païenne et comme une fête papiste idolâtre ".

Et dans Dictionary of Greek and Roman Antiquities, 3e édition, volume II.
"…tous s’appliquaient à fêter et à être joyeux, des présents étaient échangés entre amis, les foules remplissaient les rues en criant : "Voilà les saturnales ". Selon le poète païen Virgil, une offrande était présentée sous un arbre vert décoré. Des figurines et des masques, appelés oscilla, étaient suspendues dans l’arbre, tout comme dans les arbres de Noël d’aujourd’hui. L’histoire admet…qu’il n’y a aucun doute que ces oscilla représentassent les vestiges de sacrifices humains… "
Est-ce que toutes ces choses vous semblent familières ? Des cadeaux, des chants dans les rues, des arbres verts, des décorations, des offrandes au pied de l’arbre, des réjouissances, festoyer et les "oscilla" modernes ressemblent à de petits anges joufflus lorsqu’ils sont suspendus dans l’arbre.
Le houx, le gui, la bûche de Noël…sont des vestiges de l’ère pré-chrétienne. Autrement dit, du paganisme ! La bûche (de Noël) faisait partie d’un rite Teuton d’adoration de la nature

Les éléments de la fête
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En dehors de toute considération religieuse, les traditions des fêtes de Noël (cadeaux, repas familiaux, période de joie et de gaieté) rappellent encore des éléments des contes et légendes populaires associées au jour le plus court de l’année et au retour de la lumière. Rudolph, le petit renne au nez rouge, les guirlandes, les arbres décorés, le gui, les échanges de souhaits, la musique de Noël, les marrons grillés ainsi que le Père Noël sont toutes des choses qui sont associées à cette fête. Chacune d’elles apportent à tous ceux qui la célèbrent un sentiment de douce chaleur.

L’avent :

L’avent dure 4 semaines et s’achève après la messe de minuit, le 25 décembre. Une couronne de houx disposée à l’entrée ou à l’intérieur de la maison est ornée de bougies que l’on allume une par une chaque dimanche de l’avent. Cette période est consacrée aux préparatifs de la fête. En Europe de l’est on s’offrait des cadeaux, pommes, noix, petits pains, pendant la période précédant Noël : ainsi est né le calendrier de l’avent, qui permet de découvrir chaque jour un présent jusqu’à l’apparition de la crèche, le 24 décembre.

Les boules :
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Les premiers sapins étaient décorés d’images de papier et de fruits (pommes, oranges etc…). La légende veut qu’un hiver où la récolte avait été mauvaise, un verrier Alsacien remplace les pommes par des boules de verre.
Une boule de Noël est une décoration de Noël que l'on accroche aux branches des sapins installés à l'occasion de Noël.

Depuis le XVIe siècle, les sapins de Noël étaient décorés en Allemagne avec des fleurs et des fruits, notamment des pommes.
En 1847 un souffleur de verre de Lauscha a eu l'idée, pour faire plaisir à ses enfants, d'imiter en verre les noisettes dorées que l'on avait coutume d'accrocher aux arbres pour Noël. Il venait alors de créer une tradition qui se répandra dans le monde entier et qui perdure toujours. En France , onze ans plus tard, en 1858, une grande sécheresse priva les Vosges du Nord et la Moselle de pommes et de fruits en général, privant les sapins de Noël de ces décorations. Un autre souffleur de verre de Strasbourg en Alsace fabriquera à son tour des boules en verre.
Les boules de Noël en verre commenceront à se répandre en France grâce à l'usine Vergo (ver de verrerie et go de Goetzenbruck) qui commença à les produire en grand nombre à la fin du xixe siècle. Sa production passera de 80 000 unités dans les années 1930, à 200 000 en 1950. En 1964, Vergo arrête de souffler des boules de Noël car les usines de production automatisée permettent de produire des boules beaucoup moins chères, l'entreprise déposera le bilan en 1981.


Le houx et le gui :

ont eu, depuis l’aube de l’humanité, une signification particulière car ces plantes toujours vertes produisent des fruits en hiver. Elles ont toujours été utilisées pour décorer les huttes puis les maisons au moment du solstice d’hiver car elles étaient perçues comme l’esprit de la vie se perpétuant et comme les annonciatrices du retour du soleil.
L’Encyclopédie Britannique, sous la rubrique "Santalales" dit :
"Le gui européen est supposé avoir eu une signification rituelle spéciale lors des cérémonies druidiques et possède toujours, dans le folklore d’aujourd’hui, un statut particulier, en tant que gui de Noël, qui nous vient du temps des Anglo-Saxons ". Le gui est un parasite qui vit sur le chêne. Rappelez-vous que les druides adoraient les bocages de chênes). Les anciens Celtes, associés aux druides avaient pour habitude de donner du gui en tant que remède aux animaux stériles afin de les rendre fertiles. Sa signification en langue celte est toujours : " la plante qui guérit tout ".
Tout comme le gui, les fruits de houx étaient considérés sacrés pour le dieu soleil."
L’Encyclopédie Britannique, sous la rubrique Celastrales , révèle l’origine des couronnes : Les païens d’Europe apportaient dans leurs demeures des gerbes, offrant ainsi aux êtres féériques des bois un refuge pendant la dure période hivernale. Pendant les saturnales, la fête hivernale romaine, des branches de houx étaient échangées en gage d’amitié. Les premiers chrétiens romains auraient apparemment utilisé le houx en tant que décoration pendant la période de Noël.
Il existe des douzaines de types de houx. Presque tous se présentent sous une variété mâle ou femelle comme la Blue Prince et Blue Princess , ou la Blue Boy et la Blue Girl ou la China Boy et China Girl. Les plantes de houx femelles ne peuvent porter de fruits à moins qu’un plant mâle à proximité les ait pollenisées. Il est aisé de voir pourquoi la couronne de houx a été adoptée dans les rituels païens en tant que signe d’amitié et de FERTILITÉ !
Noël ne serait pas complet pour certains à moins d’échanger un baiser sous le gui . Cette coutume païenne allait de soi lors d’une nuit de festivités tenue dans un esprit d’ivrognerie. Tout comme aujourd’hui, les baisers étaient échangés au tout début des célébrations des saturnales, ou, de nos jours, de Noël. Je n’oublierai jamais l’obligation à laquelle j’étais tenu d’embrasser la mère de mes amis en entrant dans chacune de leur maison le jour de Noël. C’était la première chose que nous faisions. Je détestais cela, mais c’était quelque chose qu’il fallait faire! Le gui était supposé avoir des pouvoirs de guérison spéciaux pour ceux qui "s’amusaient" en dessous.

Les cadeaux :
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Dans la tradition Chrétienne, ils symbolisent selon l'église catholique les offrandes des Rois Mages faites à Jésus (l’or, la myrrhe et l’encens) mais en fait l’échange de présents entre amis est une caractéristique de Noël et des saturnales, et a du être adoptée des païens par les chrétiens comme le montre clairement l’avertissement de Tertullien.
Quant aux étrennes, on les relie aux offrandes faites, dans la Rome antique, à la déesse Strénia.

Le réveillon :

Autrefois, en attendant la messe minuit, on mangeait des plats maigres, comme des huîtres et des escargots ! Décembre étant le mois où l’on tuait le cochon, on devait transformer le plus pressé en boudin et autres charcuteries. Su sud-ouest est venue la coutume de manger du canard ou de l’oie. La dinde fut rapportée du Mexique par les Jésuites. En Provence, on présente 13 desserts différents, en souvenir de la Cène.

La bûche :

En Europe, pendant la veillée de Noël, on chantait et l’on racontait des histoires autour de l’âtre. Une bûche coupée pour cette soirée brûlait en continu pendant plusieurs jours, parfois même jusqu’au 6 janvier. Les tisons fertiliseraient ensuite la terre et protégeraient de la foudre et des maladies. Cette bûche de bois a été remplacée, en France, par une pâtisserie décorée. La "bûche du soleil" originelle (sun log) en est venue à être appelée la bûche de Noël (yule log) simplement parce que le mot "Yule" (bûche) signifie "roue", symbole païen qui depuis longtemps représente le soleil.

La crèche :

Ce nom désignant une mangeoire à bestiaux est devenu synonyme de la scène de Noël. Nous devons probablement cette tradition à St François d’Assise qui vers 1223 célèbre la messe de minuit avec hommes et animaux revivant le premier Noël. Il composa donc la première crèche vivante grandeur nature. Si cette crèche laissa un souvenir durable, elle n’est pas à l’origine des crèches actuelles. Il faut plutôt chercher cette origine dans les drames liturgiques (sorte de petites pièces de théâtre jouées dans les églises et représentant des scènes de la bible dont celle de la nativité). Ces drames liturgiques, joués au moyen âge, furent interdits en 1677. Ces scénettes interdites prirent alors la forme de monuments fixes dans les églises. C’est à ce moment que les premières crèches d’église apparurent pour la période de noël. Elles furent ensuite miniaturisées pour devenir personnelles, d’abord dans les maisons des gens de classes aisées avant de toucher toute la population. Les plus connues en France restent certainement les crèches constituées avec les santons de Provence, ces petits personnages de terre spécialité de la région provençale.

Le sapin :

Les Celtes attribuaient un arbre à chaque mois lunaire. A décembre correspondait l’épicéa, que l’on installait, décoré de friandises, à l’intérieur des maisons pour le solstice d’hiver. Toutes les civilisations ont vénéré les arbres, qui participaient aux fêtes du solstice d’hiver. Sur l’ancien calendrier des Saints, le 24 décembre était consacré à Adam et Eve, et l’on représentait le mystère du péché original devant l’arbre de la création, décoré de pommes. Peu à peu, il est devenu l’arbre de Noël apportant la lumière et le salut. Si l’on recherche plus loin, le symbole du sapin illuminé viendrait probablement du mythe païen universel et très ancien de l’Arbre de Feu. Ce mythe est en fait l’histoire du don du feu à l’humanité. La foudre aurait enflammée un arbre puis l’homme aurait dérobé ce feu. On retrouve ce mythe quasiment dans toutes les peuplades du monde.
L’arbre de Noël moderne a eu son origine en Allemagne. Mais les Allemands l’a tenaient des Romains qui, eux, l’ont eu des Babyloniens et des Égyptiens.
Les Babyloniens croyaient à propos de l’Origine de l’arbre de Noël : Une vieille fable babylonienne parle d’un arbre toujours vert qui était sorti de la souche d’un arbre mort. La souche était le symbole de Nimrod, mort, le nouvel arbre symbolisait Nimrod revenu à la vie en la personne de Thammuz ! Chez les druides, le chêne était sacré, chez les Égyptiens c’était le palmier, et chez les Romains c’était le sapin que l’on décorait avec des fruits rouges pendant les saturnales !

L’épiphanie :

Noël s’achève vraiment le 6 janvier, jour de l’épiphanie, fêtée en Orient depuis le 4ème siècle de notre ère. Pour les Chrétiens Orthodoxes, qui célèbrent l’avènement du Christ à cette date, cette fête est plus importante que Noël. Pour les chrétiens d’occident, elle correspond à la présentation de l’enfant Jésus aux rois mages. Ce jour est aussi celui du baptême du Christ. Dès le Ve siècle, l’église donna une importance considérable à cet évènements


La galette des rois :


Elle est mangée le 6 janvier, jour de l’épiphanie, mot issu du grec signifiant apparition. La galette des rois, servie à cette occasion, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVe siècle. La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée part du Bon Dieu ou "part de la Vierge", était destinée au premier pauvre qui se présenterait.


Dates des fêtes principales de l'époque pré-christianisme


4 - 17 novembre : Jeux plébéiens : organisé par les édiles de la plèbe. Cirque, théâtre.
24 novembre - 25 décembre : Brumalia : fête dédiée à Bacchus et instituée par Romulus. Prophéties sur l'hiver.
Décembre (December
3 au 4 décembre : Bona Dea (La bonne déesse) : en l'honneur de la fille ou de la femme du dieu Faunus ; fête réservée aux femmes, pour invoquer la fertilité et la santé féminines.
5 décembre : Faunalia : fête paysanne en l'honneur du dieu Faunus.
11 décembre : Agonalia ou Agonia : fête en l'honneur du dieu solaire Sol parfois identifié à Janus .
13 décembre : Fête locale en l'honneur de Tellus, célébrée sur la colline d'Esquilin.
15 décembre : Jeux consuales : en l'honneur du dieu Consus.
15 décembre : Saturnales : fête du solstice d'hiver. Au moment des Saturnales, les classes sociales se mêlent, les esclaves commandent à leurs maîtres, les maîtres servent leurs esclaves à table, et la plus grande licence règne.
18 décembre : Eponalia : fête en l'honneur de la déesse gallo-romaine Epona, protectrice des chevaux.
19 décembre : Opalia : fête en l'honneur de Ops, déesse romaine de l'abondance.
21 décembre : Divalia ou Angeronalia : fête en l'honneur d'Angerona, déesse qui guérit de la douleur et de la tristesse et qui protège Rome.
23 décembre : Larentalia : fête en l'honneur de Larenta ou Larunda ou Lara ou Tacita, déesses de la mort et du silence.
25 décembre : Dies Natalis Invicti Solis (Jour de renaissance du Soleil Invaincu) : Fête en l'honneur de Sol Invictus.
Janvier (januarius)
Début janvier : Strena (étrennes).
9 janvier : première Agonalia, en l'honneur du dieu Janus, qui a donné son nom au mois et que les romains priaient pour connaître son avis.
11 ou 15 janvier : Compitalia : fête en l'honneur des dieux Lares des carrefours.
11 et 15 janvier : Carmentalia : fête en l'honneur de l'ancienne oracle Carmenta.
24 au 26 janvier : Première partie des Sementivae ou Feriae Sementivae ou Sementina dies, en l'honneur de Tellus : fête des semences.
27 janvier : Anniversaire de la dédicace par Tibère du temple à Castor et Pollux1.
Février (Februarius)

Les fêtes de l'hiver en Europe.


La Saint Martin le 11 novembre
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"A la Saint Martin il faut goûter le vin"
Autrefois partout en Europe, s'ouvraient le jour de la Saint Martin, les dernières grandes foires de l'année. On y faisait commerce de cochonailles, d'oies et de canards gras. C'est à la Saint Martin qu'on tuait le cochon.
On venait aussi tirer le vin nouveau des dernières vendanges et goûter la bière de Noël spécialement brassée à cette occasion.
C'était aussi l'occasion de renouveler les baux de fermages et d'engager pour l'année les ouvriers agricoles.
Le "mal de Saint Martin" reste l'expression populaire pour parler d'ivresse due aux excès de boisson pendant les foires de la Saint Martin.
Fêter la Saint Martin signifie faire bonne chère, c'est une fête d'abondance comme le Mardi Gras. Ceci s'explique par le fait qu'après la Saint Martin commençait le petit carême de Noël.
Les marchés de Noël sont les cousins de ces anciennes foires de la Saint Martin.

Dans le Nord et le Pas de Calais la Saint Martin est fêtée par les enfants qui défilent dans les rues en brandissant des lanternes réalisés dans des légumes creusés, en particulier des betteraves.
Cette coutume très ancienne appelée fête des Guénels célèbre la fin des travaux agricoles.
Les petits enfants allemands, autrichiens et hollandais fêtent aussi la Saint Martin. La nuit du 11 novembre ils passent dans les maisons pour apporter des petits pains briochés aux enfants sages et des crottes d'ânes aux paresseux. Puis le soir, on déguste une oie rôtie en famille.
Qui est Saint Martin ?
Un soir d'hiver près d'Amiens, Martin officier dans les légions romaines, rencontre un mendiant grelottant. Il enlève le grand manteau qui l'enveloppe, sort son épée du fourreau et le coupe en deux : la moitié pour le mendiant, l'autre pour lui. A la suite d'un songe dans lequel le mendiant a le visage du Christ, Martin se convertit au chritianisme et quitte l'armée. Il deviendra ensuite évêque de Tours.

Sainte Catherine le 25 novembre Cliquez pour afficher l


Le 25 Novembre, jour de la Sainte Catherine, est le jour des Catherinettes. On y fête les jeunes filles de 25 ans qui ne sont pas encore mariées. La tradition veut qu'elles portent un chapeau extravagant aux tons jaunes et verts confectionné pour ou par elles, à leur image.
Origine de cette tradition
Sainte Catherine d'Alexandrie a vécu au IIIe siècle. Sa légende rapportée en France par le croisés, raconte qu'elle est morte vierge et martyre. Elle fut d'abord attachée à une roue munie de pointes, qu'elle parvint à briser par ses prières.
Elle fut ensuite décapitée et de son corps jaillit du lait. Puis elle fut portée part des anges sur le Mont Sinaï.
Née à Alexandrie au sein d'une famille noble, Sainte Catherine se convertit au christianisme à la suite d' une vision. Très intelligente, elle suit les cours des plus grands maîtres chrétiens.
Elle est la seule sainte du paradis à posséder trois auréoles : la blanche des vierges, la verte des docteurs et la rouge des martyrs.
Sainte Catherine est aujourd'hui la patronne des filles à marier, mais aussi des théologiens, philosophes, orateurs, notaires, étudiants, meuniers, plombiers, tailleurs ...
La tradition de Sainte Catherine remonte au Moyen âge. A l'époque, les filles de 25 ans qui n'étaient pas encore mariées revêtaient des tenues et des chapeaux extravagants et se rendaient en cortège devant une statue de Sainte Catherine pour la parer de fleurs, rubans, chapeaux ... Elles coiffaient Sainte Catherine dans l'espoir de trouver un mari !
Elles allaient au bal et celles qui voulaient trouver un mari se mettaient un chapeau complètement fou sur la tête. Elles y accrochaient des objets jaunes et verts pour se faire remarquer.
Elle fut vénérée dès le moyen âge dans de nombreuses églises, ou des jeunes filles non mariées venaient le jour de sa fête, honorer sa statue et renouveler sa coiffure. C'est de là qu'est venue la tradition encore très répandue "de coiffer Sainte Catherine" pour les jeunes filles qui atteignent 25 ans sans être mariées. Dans l'industrie textile, où Sainte Catherine a été adoptée comme patronne des fileuses, la Sainte Catherine est fêtée par un bal des catherinettes.
Les ateliers de grande couture à Paris ont participé et participent encore à cette débauche de fantaisie dans la confection de chapeau pour"les petites mains "coiffant le Ste Catherine.
Dans le nord de la France les jeunes filles s'envoient ce jour la des cartes de la Sainte Catherine pleines de souhaits et de doux espoirs.

La Sainte Barbe le 4 décembre

Sainte Barbe a vécu au IIIe siècle. Son père furieux de voir sa conversion, la fit enfermer dans une tour, la traina devant les tribunaux et la décapita. En signe de vengeance céleste, la foudre, tomba sur lui. Depuis le Moyen Age, on attribue à Sainte Barbe, le pouvoir de protéger de la mort violente.
Sainte Barbe est devenue la sainte patronne des mineurs, des carriers, des alpinistes, des cannoniers, des pompiers et des prisonniers.
Selon une ancienne tradition germanique le jour de la Sainte Barbe on coupe une branche de cerisier pour la mettre dans un vase.
Si les bourgeons éclosent le soir de Noël, on peut y voir un bon présage de fécondité et de chance en amour pour les jeunes filles.
La fête de la Sainte Barbe est associée à des rites de fécondités ou de divination.
En Provence c'est à la Sainte Barbe qu'on inaugure les fêtes de Noël. On met du blé ou des lentilles à germer dans une coupelle que l'on dispose devant la crèche. Si de jeunes pousses vertes apparaissent pour Noël, c'est le signe d'une bonne récolte pour l'année à venir.

Saint Nicolas le 6 décembre
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Évêque de Myre en Asie Mineure au IVe siècle, Nicolas aurait, selon la légende ressuscité des enfants mis au saloir par un méchant aubergiste, on lui prête aussi d'autres bienfaits, comme permettre à des jeunes filles de se marier en les dotant généreusement.
Ce saint est encore aujourd'hui très populaire en Russie, en Pologne, dans les pays germaniques ainsi qu'en Lorraine, en Alsace, en Belgique et aux Pays-Bas.
Patron des enfants, il est connu dans ces pays sous les noms de Saint Nicolas, Sankt Niklaus, Saint Niclaus ou encore Sinter Klaas.

En Belgique francophone, en Wallonie notamment , en Flandre et dans le Nord de la France, il est aussi le patron des passeurs d'eau et des bateliers.
Le jour de sa fête, Saint Nicolas rencontre les enfants et distribue des bonbons aux plus sages... Les garçons reçoivent des cartes de Saint Nicolas, tout comme les filles ont pu recevoir des cartes de Sainte Catherine quelques jours plus tôt.
En Pologne, les enfants déposent la veille leurs chaussures à la porte de leur chambre.
À leur lever, ils trouvent de petits cadeaux, surtout des bonbons et du chocolat. Ils reçoivent aussi un petit diable en fourrure de lapin, attaché à une fine branche dorée, symbole de punition.
Il est fêté dans l'est de la France, Lorraine et Alsace, le nord de la France, la Belgique, l'Allemagne, l'Autriche, les Pays Bas.... pratiquement tous les pays du nord et de l'est de l'Europe.
En Lorraine, dont il est le patron, tous les six décembre, ainsi qu'en Alsace, Saint Nicolas a coutume de parcourir les rues le jour de sa fête avec le père Fouettard. Le premier récompense les enfants sages, l'autre menace d'emporter dans sa hotte les enfants désobéissants.
Saint Nicolas est une fête très importante dans la vie culturelle de l'est de la France
Les enfants dégustent des Saint Nicolas en pain d'épices et en chocolat.
À Fribourg, en Suisse romande, la Saint Nicolas donne lieu à un grand défilé, il distribue des friandises aux enfants et se voit remettre les clés de la ville par le maire.
C'est une fête importante qui s'accompagne de défilés prestigieux, feux d'artifices, spectacles pour les enfants, goûters, fanfares dans les rues...

Ces traditions ont pris aux États-Unis la forme du Père Noël Santa Claus pour les Américains.

Saint Nicolas est donc l’ancêtre du Père Noel.


Sainte Marie le 8 décembre ou fête des lumières.


A Lyon, le 8 décembre est un vrai jour de fête. Tour brille et scintille. Pour honorer la vierge Marie qui a protégé la ville d'une grand épidémie on a construit la basilique de Fourvière. Chaque année le jour de la fête de l'Immaculée Conception, les habitants illuminent la ville et organisent une grande procession aux flambeaux.
Sur les fenêtres, chacun pose des lumignons de toutes couleurs. Les familles descendent dans les rues admirer les illuminations, écouter les orchestres de rue et déguster des marrons chauds.
Pour les Lyonnais la Sainte Marie marque le début des temps de Noël.
En Italie, le 8 décembre est aussi un jour de fête et même un jour férié. Dans toutes les villes les habitants dressent des reposoirs en l'honneur de la Vierge Marie. Ils viennent en procession les fleurirs de petits lumignons.

Sainte Lucie le 13 décembre : une fête suédoise
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Lucie signifie "lumière" en latin.

La Sainte-Lucie est une fête très populaire en Suède, en Norvège, on la souhaite aussi dans tous les pays scandinaves c'est à dire aussi Danemark et Finlande
En Suède et en Norvège, le 13 décembre étincelle au milieu de la grande nuit imposée par l'hiver.
Dans toutes les maisons on célèbre la Sainte Lucie, qui marque la nuit la plus longue de l'année. On déguste des petits gâteaux en forme d'étoile au coin du feu. A cette époque la nuit tombe vite et le jour ne dure que 4 heures. La clarté des bougies renouvelle l'espoir de retrouver vite un soleil rayonnant.
La plupart du temps, les jeunes font la fête le 12 au soir qui dure jusqu'au petit matin.
Lucie est originaire de Syracuse. Elle a vécu en Sicile au IVe siècle : c'est l'une des premières chrétiennes.
A cette époque les croyants sont souvent maltraités et se cachent dans des grottes pour prier. Lucie leur apporte de la nourriture pendant la nuit.
Sur sa tête repose une couronne de bougies allumées, ce qui lui laissait les mains libres pour transporter mets et boissons et éclairer son chemin. La légende raconte que la beauté de ses yeux séduisit un jeune païen qui tomba amoureux d'elle mais que Lucie repoussa. De rage, il l'a fit arrêter par les hommes de l'Empereur de Rome.
En fait Sainte Lucie est une martyre chrétienne qui a été condamné à mort pour avoir apporté aux autres chrétiens à manger. On a essayé de la brûler, mais les flammes n'ont pas voulu la tuer et donc elle a été tuée avec une épée. On dit que sous la torture elle continua a parler de sa foi. Pour la punir, les bourreaux lui arrachèrent les yeux avant de la tuer.
Sainte Lucie fut fêtée dès le Moyen Age en Scandinavie. On connait mal le trajet parcouru par Sainte Lucie depuis la Sicile jusqu'en Suède. Par contre on comprend vite qu'un pays marqué par l'avancée de la nuit ait adopté cette fête.


Sainte Lucie en Suède


Sainte Lucie est fêtée le matin du 13 décembre dans toutes les familles suédoises, et chaque entreprise, école ou ville choisit sa propre Lucie, qui vêtue d'une longue robe blanche et coiffée d'une couronne garnie de bougies, apporte sur un plateau, le café et les brioches au safran. Il arrive aussi qu'elle serve une boisson chaude, un vin épicé appelé GLÖGG.
Garçons et filles se rassemblent autour du lit des parents. La plus jeune des filles, s'avance toute illuminée et portant un plateau sur lequel sont disposés des mets pour le petit déjeuner : un café fumant, des brioches au safran, des gateaux au gingembre en forme d'étoile, de pantin ou de coeur (les lussebullar). Les enfants chantent des chants traditionnels.
Sainte Lucie est souvent accompagnée de ses demoiselles et de ses garçons d'honneur eux-aussi vêtus de blanc et qui chantent des chansons traditionnelles.
Les jeunes filles enfilent une longue robe blanche ceinturée de rouge ainsi que la plus jeune des filles qui coiffe une couronne de bougies blanches allumées sur la tête.
Les garçons portent des chapeaux terminés par des étoiles dorées.
Le jour de la Sainte Lucie, on peut voir dans les rues de Stockholm, des jeunes filles blondent qui défilent coiffées de bougies et revêtues de manteaux de fourrure blanche. Dans tous les villages et dans les écoles on élit et on couronne une Sainte Lucie. Le soir, elles défilent toutes dans les rues en chantant le traditionnel "Sankta Lucia". Elles sont accompagnées de garçons déguisés en Rois Mages qui portent des chapeaux pointus parsemés d'étoiles dorées.
Il y a des défilés et des fêtes toute la journée et même des concours de Lucie.


En Hongrie,

La Sainte Lucie est le jour de la bénédiction des moissons. Les enfants étendent de la paille de le pas de la porte et s'agenouillent pour former des voeux de bonheur.


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#172 Re: Les prévisions d'apocalypse
Shoupi Posté le : 27/12/2012 13:35
La dernière image est un tableau particulièrement touchant, on y trouve tout ! Un peu de verdure, un ciel tout gris... Et surtout beaucoup d'humour :P C'est ma chouchoute !
Fin du monde, il me semble que c'est juste une déformation d'information : les Mayas parlaient d'un renouveau, une nouvelle période qui commencerait à cette date, me semble-t-il ?


#173 Re: Les prévisions d'apocalypse
emma Posté le : 27/12/2012 11:48
Bonjour,

Merci pour cet article qui apporte du contenu, alors que l'actualité n'a cessé de nous bassiner avec la fin du monde sans prendre un peu de recule historique ou artistique.

La dernière image est trop marrante, impossible de la confondre avec les tableaux de maitre plus avant exposés...


#174 Les prévisions d'apocalypse
Loriane Posté le : 23/12/2012 14:18

Le 21 Décembre 2012 une nouvelle fin du monde, l'apocalypse était annoncée

et nous revoici devant la suprême peur atavique de notre mort
Mais cette fin du monde du 21 Décembre 2012, est à marquer d'une pierre blanche, elle a un relief une particularité, une répercussion tout à fait inhabituelle, en effet, nous venons tout simplement de vivre notre première fin du monde mondiale. La grande peur internationale.
Et puisque, télés, radios, internet ... obligent, et que peu ou prou nous voici tous reliés, la terre devient un village où les nouvelles, circulent et donc la peur aussi.
La peur est un sentiment qui nous habite tous, de façon claire.
Selon la neuropsychologie, elle serait située dans le cerveau primitif que nous avons en commun avec les animaux. Les animaux, face à un danger ou à un danger supposé, réagissent de façon incontrôlée sans pouvoir éviter les conséquences incontournables de la peur, car c'est une question de survie.
En ayant le cerveau limbique en commun avec le monde animal, nous ne devons nous surprendre du fait que nous allons avoir les mêmes comportements en situation de danger réel ou bien de danger supposé.
De plus ces comportements dictés par la peur sont assez répétitifs, c'est pourquoi ils peuvent être étudiés. On découvre, en tant qu’« homme technologicus", que nous nous laissons dominer par nos peurs et qu'aucune stratégie n'est réellement satisfaisante lorsqu'il s'agit de combattre nos terreurs animales., qui se logent partout dans nos vies, dans nos comportements : peur du vide, du changement, des étrangers, de la nouveauté, de la maladie, de la nature.... jouer avec nos peurs est d'une simplicité déconcertante.

Nous voyons combien, ces prévisions apocalyptiques sont récurrentes et aucun démenti ne décourage jamais leurs initiateurs.
Il se produit chez les adeptes de ces croyances un effet de résonance dû au nombre d'adhérents, réaction semblable à celle observée par les psychiatres dans " la folie à trois, ou à plusieurs". les certitudes de l'un confortant celles des autres et produiront une conviction renforcée par le groupe.
La psychologie de masse se comporte comme un amplificateur redoutable qui peut entraîner les esprits vers une adhésion aux thèses les plus irrationnelles. Il s'agit du même phénomène qui engendre les croyances ou religions qui ne requièrent que la foi sans faire appel au raisonnement pratique. Et nous avons donc une fin du monde après une autre fin du monde.
De tout temps les prophéties apocalyptiques ont eu du succès dans le monde entier, repoussant encore et encore les dates de fin du monde.
Festinger, Psychologue en sociologie, a travaillé sur le phénomène "des dissonances cognitives" que suppose ce genre de prédictions lorsque la fin du monde n’arrive finalement pas.
Ainsi lorsque se produit un démenti de fin du monde, et bien, on préfère la reporter pour un peu plus tard, le fait d’avoir été engagé dans cette croyance et de se rendre compte de son inefficacité étant trop désagréable pour les personnes croyantes.
Ainsi, l’être humain est capable de trouver des "justificatifs" pour maintenir sa croyance, au prix de détournements psychiques assez importants c’est ce que la théorie de la dissonance cognitive appelle la rationalisation.
Dans ce cas, la fin du monde ne s'est pas produite, par exemple, parce que les prières en ont détourné la divinité décisionnaire de notre élimination. L'esprit envahit de ces certitudes va par tous les moyens, justifier le changement intervenu, et l'annulation de la prévision.
Cependant, aucune étude sérieuse ne semble, encore avoir été faite sur l’origine des croyances apocalyptiques, en psychologie sociale, et de même, aucune étude n’a été faite en psychologie de manière générale, ou alors simplement pour démontrer que ceux qui croyaient en ces fins du monde avaient des traits psychotiques et paranoïaques.

Par bonheur peut-être des institutions françaises, très peu de personnes en France croient en cette prédiction, elle se retrouve dans beaucoup de pays, mais pas ici.
Le pays de Descartes, reste le pays du raisonnement et "Cartésiens" ses habitants se montrent plus réfractaires aux croyances irrationnelles.
Cependant, si nous abordons ce sujet, nous voyons que les pistes de réflexion nous portent toutes vers les religions et lient indéniablement les menaces de fin du monde avec le Dieu en grâce dans le pays concerné.
Ainsi en Amérique latine et dans les sociétés primitives, mais également sur toute la planète, nous avons aussi loin que nous regardons en arrière, des preuves de peurs semblables, "de fins du monde", ou plus exactement des peurs de fin du monde visible autour de soi,: peur de la disparition de la lumière, peur de la disparition de la pluie, peur de la famine, peur d'être attaqué.... ses terreurs sont toujours liées aux croyances, et les réponses furent toujours les mêmes : prières aux dieux, offrandes, cérémonies religieuses, sacrifices, d’animaux, d'enfants, d'humains ...

En Europe, nous comptons au jour d'aujourd'hui environ, au moins, deux cent "fins du monde annoncées ", et ceci depuis l' avènement de l'ère Chrétienne.
Il ne peut s'agir d'un hasard mais bel et bien, d'une conséquence de cause à effet.
Tout d'abord sur ce qui est de la précarité de nos vies et de notre environnement, nous en avons des preuves indiscutables. Nous avons tous à faire face à notre fragilité devant la maladie, la mort, mais aussi nous devons nous maintenir sur une terre vivante qui nous donne à voir les dangers qu'elle présente : tremblements de terre, ras de marée, inondations, incendies, volcans redoutables, pour les plus brutaux.
Notre sécurité n'est évidement pas acquise et nous avons en nous ce sentiment de notre faiblesse immanente.
D'ailleurs la religion (chrétienne) précise "Tu es poussière et tu retourneras poussière", ceci pour ceux qui voudraient croire en leur immortalité.
Dans les trois religions monothéistes la dépendance au Dieu est la base de la croyance verticale. Tout est Dieu, rien n'est en dehors de Dieu.
Pour celui qui subit cette soumission, sa croyance sera le seul fil du paratonnerre qui guidera ces angoisses suprêmes vers le ciel divin. Vers cette divinité qui tient les fils de la marionnette.
Or ce dieu, l'homme lui prête ses sentiments, ses fantasmes il en fait un dieu tout puissant, mais aussi un dieu vengeur, redoutable, qui peut tout reprendre si l'envie lui en prend. Le Père aime le Fils, et il lui a tout remis entre les mains :
"Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; mais celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie; mais la colère de Dieu demeure sur lui."
Évangile selon St Jean Chapitre III. On peut dire que la menace est claire et l'apocalypse est une des formes de la colère divine.
Ce dieu est un dieu qui viendra reprendre sa création et punir les méchants, ceux qui n'ont pas cru en lui, qui ne se sont pas soumis, Or ceux-ci sont nombreux et aussi de plus en plus nombreux., la ferveur religieuse décroit, elle se dissout et voilà que la semonce, la menace sans faiblesse plane au dessus de nos têtes.
Et nous voyons, les mormons, les témoins de Jéhovah, et beaucoup d'autres sectes faire le rappel à l'ordre a grand renfort de menaces et nous mettre en garde, nous dire :
"réveillez-vous" "la fin des temps est proche, les signes sont là" ...
La peur est inscrite dans leur croyance au point qu'ils n'ont pas de notre humanité une vision juste mais vivent dans l'obsession de la grande punition, du jugement dernier.; .

Ce jugement dernier qui a inspiré de merveilleuses oeuvres d'art mais qui a aussi engendré une multitude de guerres, de déviances et de prévisions cataclysmiques.
Presque toutes les religions du monde, presque toutes les sociétés traditionnelles ont leurs racines dans des mythes fondateurs, dans des récits cosmogoniques qui engendrent la peur et qui sont de nature a nous asservir à nos angoisses les plus profondes, les plus inconscientes.
Mais comment naissent ces prévisions effrayantes, quels sont leurs rôles, qu ’expriment elles. ?
Sur la dernière question on peut avancer qu'elles résultent de l'anxiété qui fait naître les angoisses existentielles, le stress est tel que cette peur de la mort devient la peur de la vie, d'où ces visions de destruction.

Si ces prévisions naissent comme les rumeurs, c'est à dire dont ne sait où, par on ne sait qui , a contrario leurs rôles est clairs.
C'est tout simplement une catharsis, une purification qui remet les montres à l'heure.
C'est que nous avons une impossibilité de vivre dans un monde sans justice et que la fin du monde va rétablir l'équilibre, elle va punir les méchants, les croyants eux étant sauvés par l'immortalité réservée aux bons serviteurs exempts de fautes mortelles.
La punition est nécessaire, elle nous rassure, justifie notre monde, lui donne un sens, ("Crimes et châtiments") ce sens de la vie qui nous obsède.
La peur est notre punition, le rappel à nos devoirs de bons humains, respectueux, des lois divines et de la morale, c' est un acte d' épuration, un grand mea culpa général, c'est un rappel aux menaces sur nos têtes indociles, qui, par cette représentation de notre fin prochaine, comme il se doit dramaturgique, nous punit de nos passions et de nos mauvaises actions.

La semonce est censée ramener l'ordre et nous faire repartir d'un bon pied, après l'orage, nous sommes sensés, fort de la leçon donnée, nous montrer soulagés et heureux d'en avoir réchapper et ceci jusqu'à la prochaine fois.
Se sentir vivant, avoir une fois de plus fait la nique à la mort, comme ces humains provocateurs qui montent partout sur des sommets inaccessibles, roulent trop vite, toréent avec la vie comme des intermittents du bonheur, qui ont besoin de frôler le drame pour se sentir vivants.
On voit que le concept central est le refus de la mort mais aussi celui de la croyance en un monde juste, qui repose sur l’assertion suivante : "Chacun mérite ce qui lui arrive et il lui arrive ce qu’il mérite ", autrement dit, les choses que l’on vit ne sont dues qu’à nous-mêmes. Cette croyance a souvent été mise en lien avec les croyances religieuses, avec l’idée que les mauvaises actions sont punies, et les bonnes actions sont récompensées.

Il faut noter que la fin du monde dans les pays moins religieux, n'a pas remué les foules, bien que nous sachions maintenant presque tous qu'en fait la fin du monde est une certitude.
Nous n'ignorons pas que notre soleil vivra encore 5 milliards d'années, que les radiations solaires ont déjà commencé à réchauffer notre terre, et que donc selon certains chercheurs, il reste à notre planète une espérance de vie d' environ I milliard d'années, c'est à dire suffisamment pour ne pas nous concerner personnellement, et pourtant nous n'ignorons plus que bien des races ont déjà disparues avant la nôtre.
Nous connaissons l'histoire de la disparition des dinosaures, ainsi que la presque disparition de notre espèce à plusieurs reprises.

Par exemple, Il y a un I, 200.000 d'années, notre ancêtre Homo erectus a frôlé l'extinction.
Il n'est resté environ que 18.500 adultes en état de procréer, un chiffre extrêmement faible pour une espèce alors disséminée sur toute la planète.
Par quel miracle peut-on savoir aujourd'hui que nos ancêtres ont failli être rayés de la carte ?
Chaque être humain possède dans chacune de ses cellules une boîte noire qui enregistre chacun de ses faits et gestes : l'ADN. Pendant longtemps, il a résisté à toute pression pour parler, mais, dorénavant, avec les incroyables progrès de la génomique, les chromosomes ne cessent de se mettre à table.
L'une des premières révélations, c'est la relative pauvreté de la diversité de nos gènes vu l'âge de notre espèce. La seule explication possible, c'est que la population humaine a traversé plusieurs "goulots d'étranglement".
Seules de grandes hécatombes démographiques peuvent expliquer la perte de variance génétique.
En se livrant à de savants calculs, les généticiens avaient déjà identifié plusieurs goulots d'étranglement. Le plus récent date de seulement 70.000 ans, quand la population d'Homo sapiens est alors tombée à 15.000 adultes.
Remarquons au passage que 70.000 ans correspondent à la date d'éruption du super volcan indonésien Toba, qui plongea la Terre dans un hiver nucléaire de plusieurs années. C'est probablement l'explication de ce goulot d'étranglement.

Il est certain que nous avons conservé en mémoire cette menace qui peut réapparaître, sous la forme d'un volcan, de la chute d'un météorite (comme celui du Mexique ou celui de Yellow stone), d'une exposition à une explosion d'une planète proche, des émanations de carbone, de méthane ce tueur en sommeil sous le manteau terrestre, notre propre folie et une guerre nucléaire ou un dérèglement du climat etc, etc ...
Cette peur est traduite dans une nombreuse littérature, voir " Malevil" de Robert Merle ou "le deuxième matin du monde" et beaucoup d'autres.
Comme preuve que cette peur est toujours présente à nos esprits, religieux ou non.

Cette dernière "fin du monde", se distingue malgré tout des précédentes.

il faut remarquer une nouveauté significative dans les prévisions de cette année 2012.
Nous voyons que son aspect d’évènement planétaire, ajoute une dimension inhabituelle mais aussi inattendue car cette peur est partagée dans le même temps par tous les humains quelque soit leur couleur, leur patrie ou leurs croyances.
C'est la première peur partagée par toute la planète en même temps.
C'est la toute première menace qui nous concerne tous au même chef, et apporte la conscience d'une réelle communauté humaine.
Nous voici tous sur la même planète, tous sur le même bateau.
Puissions nous nous le rappeler longtemps, faute de quoi nous serons réduits à réinviter, sous peu, une autre fin du monde encore plus fédératrice.



Quelques exemples de ce que la "sacro-sainte peur" peut offrir de meilleur, beauté et humour mêlés


A écouter

http://youtu.be/up0t2ZDfX7E mes préférés
http://youtu.be/AZRIwD09IW0

http://youtu.be/jDbMzp86tOc plus complet.

http://youtu.be/xyEnoY4vQY0 palaprat


a regarder
http://youtu.be/NQfCeW_8iA8
http://youtu.be/rubzD9llTuM

http://www.popular-classical-music.co ... st-judgement-triptych.jpg image

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#175 Invention de la radio et du transistor
Loriane Posté le : 23/12/2012 14:00
Naissance de "notre" radio transistor


Le 23 Décembre 1900 Réginald Fessenden Communique par radio. Sa voix se transmet à distance et cette première voix sera suivie de milliards d'autres.

La radio est née, qui enfantera la télévision, et les communications.
Puis le 23 décembre 1947 fonctionne le premier transistor qui enfantera lui, la radio sans fils, les radars, et toutes les systèmes qui se nourrissent de sa technique.
L'impact sur notre monde humain est capital et nous n'en avons pas encore saisi toutes les conséquences et les influences sur notre vision du monde .
Nous pouvons en revanche, déjà constater que la mondialisation aurait été impossible sans l'existence de ce lien technique qui fait de Shangaï, New Delhi ou Djakarta la banlieue de Paris, Londres ou Mexico.
Nous voici nourris par ce cordon ombilical relié par les airs et les satellites.
Notre monde communique de toutes parts, il se nourrit de son, de musique, d' image, d' informations, de jeu, de nouvelle, en masse et en temps réel.
Puis des connaissances ont suivies et voici notre planète devenue plus petite, les distances sont réduites, l'habitant de Mongolie, sous sa yourte, entend les nouvelles venues de Lima, du japon, d'Europe, de Sydney.Nous voici tous voisins, tous en possession d'une source de renseignements infinie, nous partageons l'art le savoir, la connaissance accumulée depuis des millénaires dans toutes les parties du monde.
Bien sûr ce formidable bouleversement que nous offre la science a ses détracteurs, ces opposants qui s'inquiètent et nous invitent à refuser le changement ou pour les plus modérés, à réfléchir, mais il faut remarquer que leurs critiques lorsqu'ils les formulent et qu'ils nous les font parvenir, c'est toujours par le truchement du procédé, de la technique qu'ils dénoncent.


Première étape

Reginald Fessenden Le 23 décembre 1900, transmet la voix humaine de Cobb Island près de Washington, D.C., pour la première fois de l'histoire.
C'est en faisant un essai de modulation d'une onde à haute fréquence avec un micro qu'il envoie ce message à son collaborateur :
"Un, deux, trois, quatre ! Neige-t-il où vous êtes M. Thiessen? S'il en est ainsi, rappelez-moi par téléphone."
M. Thiessen ne tarda pas à rappeler Fessenden pour confirmer qu'il avait bien reçu son message sur son récepteur radio.
La radio, la transmission par modulation d'amplitude (AM) de son et voix était née, et ce, un an avant la transmission télégraphique transatlantique si célèbre de Marconi.

Fesseden sa vie
Il passe une partie de son enfance en Ontario.
Âgé de 14 ans, il entre à la Bishop's College School de Lennoxville, Québec pour y étudier les mathématiques.
Il suit également des cours à l'Université Bishop sur le même campus. Il se joint ensuite à l'équipe du laboratoire de Thomas Edison, puis travaille chez Westinghouse et dans deux universités américaines2.
Le 23 décembre 1900, il transmet la voix humaine de Cobb Island près de Washington, D.C., pour la première fois de l'histoire.
C'est en faisant un essai de modulation d'une onde à haute fréquence avec un micro qu'il envoie ce message à son collaborateur : « Un, deux, trois, quatre ! Neige-t-il où vous êtes M. Thiessen? S'il en est ainsi, rappelez-moi par téléphone. » M. Thiessen ne tarda pas à rappeler Fessenden pour confirmer qu'il avait bien reçu son message sur son récepteur radio. La radio, la transmission par modulation d'amplitude (AM) de son et voix était née, et ce, un an avant la transmission télégraphique transatlantique si célèbre de Marconi.
En 1902, il décide de former sa propre entreprise.
Il établit le principe de l'hétérodyne, technique toujours employée dans les récepteurs radios AM et FM. Il établit également un moyen de communiquer des messages vocaux à des navires en mer, alors qu'il réussit la liaison avec des vaisseaux de la United Fruit alors qu'il est à l'emploi de la société National Electric Signaling2.
En 1906, il réalise deux autres avancées dans le développement de la radio.
En janvier 1906, il réussit la première transmission transatlantique bidirectionnelle, à savoir, un échange de messages en code Morse entre Brant Rock (Massachusetts) et Machrihanish (Écosse). Et, le 24 décembre 1906, en présence d'une petite équipe technique, de sa femme et de sa secrétaire, il réalise la première émission radio de voix et musique, soit la première radio transmission publique2 ou radiodiffusion, à partir de Brant Rock.
Son programme comprend un bref discours, un enregistrement musical du Largo de Haendel, une chanson de Noël, Sainte nuit, jouée au violon, et une brève lecture biblique. Cette émission fut entendue surtout par des opérateurs de radio sur des navires dans l'océan Atlantique.
Ayant demandé à ses auditeurs de lui écrire après leur avoir souhaité un Joyeux Noël, il apprit que cette émission avait été captée à plus de 800 km, à Norfolk en Virginie2.

Plaque commémorative du gouvernement canadien à Austin, au Québec, près du lieu de naissance de Fessenden.
La tombe de Fessenden aux Bermudes.



Deuxième étape ( le transitor)

Le transistor bipolaire a été inventé en deux temps: L'histoire retient que J. Bardeen et WH. Brattain des Bell's lab ont inventé le transistor à pointes. Ce dispositif a fonctionné pour la première fois le 23 décembre 1947. Il s'agissait d'un dispositif assez rustique, lent et instable. Il dérive directement des diodes à pointes au germanium qui ont longtemps été utilisées pour détecter les signaux RADAR. L'histoire dit que ces chercheurs effectuaient une mesure du champ de potentiel dans un semi-conducteur autour d'une pointe (certainement pour comprendre le comportement des diodes à pointes) lorsqu'un effet amplificateur est apparu quand la distance entre les deux pointes de mesure devenait très faible (une fraction de mm). En fait, la pointe de la diode produisait l'équivalent d'une petite zone dopée entourant sa zone de contact. Après diverses manipulations pour mettre en évidence cet effet, ils en sont arrivés à réaliser le premier transistor en utilisant du germanium monocristallin. Ses pointes étaient en or distantes de 5/100 mm. Les Bell's lab n'ont rendue public la découverte qu'en juin 1948. Le nom des électrodes des transistors bipolaires (base, émetteur, collecteur) vient de cette époque.

Brevets notables
Vers 1947.


La théorie des semi-conducteurs s'était développée à partir des travaux théoriques de Brilloulin.
Le transistor à effet de champ

Le transistor à effet de champ a été inventé en 1925-1928 par JE. Lilienfeld. Un brevet a été déposé, mais aucune réalisation n'a été possible avant les années 60. Tous les chercheurs qui ont participé à la saga du transistor cherchaient d'abord à réaliser ce type de composant qu'ils considéraient comme des triodes à l'état solide (d'ou le nom de grille pour l'électrode de commande). Toutes ces tentatives aboutissaient sur des échecs.
Pour commencer, il faut rappeler qu'il existe deux grandes familles de transistors:

- Les transistors bipolaires constitués d'une fine couche de semi-conducteur dopé d'un type entre deux zones de type opposé (par exemple NPN). La grande majorité des transistors présentés comme des composants isolés sont de cette famille.

- Les transistors à effet de champ qui se présentent comme de petites capacités dans laquelle l'une des armatures est en semi-conducteur dopé. L'application d'une tension sur l'autre armature change localement les caractéristiques du semi-conducteur ce qui permet le passage du courant. La quasi-totalité des transistors des circuits complexes (par exemple ceux des microprocesseurs) est de ce type.



Historique:

L'invention de l'effet transistor se situe dans un contexte qui trouve ses racines dans les début de la radioélectricité et dans la téléphonie. Depuis 1936 les Bell's lab cherchaient à remplacer les commutateurs électromécaniques des centraux téléphoniques par des dispositifs statiques plus fiables. D'autre part, la seconde guerre mondiale à provoqué un développement rapide des semi-conducteurs (germanium) pour réaliser les diodes de détection des RADAR.

Les matériaux semi-conducteurs

Les matériaux semi-conducteurs sont progressivement apparus avec la radio-électricité. D'abord la galène, puis l'oxyde de cuivre, le sélénium et enfin le germanium. Ces matériaux étaient poly-cristallins et étaient utilisés pour réaliser des détecteurs et des redresseurs. Les propriétés curieuses, et même versatiles, de ces matériaux ont interpellé les chercheurs. Les effets semi-conducteurs ne sont apparus qu'avec la mise au point de techniques de purification extrême. Il faut en effet obtenir une pureté de 10-12 pour pouvoir réaliser un transistor. Les premiers matériaux semi-conducteurs modernes (silicium dopé de type N et P) ont été réalisés par S. Ohl, JH. Scaff et HC. Theurer aux Bell's lab au début de 1940 sous la direction de WH. Brattain. Des jonctions PN furent ensuite réalisées et la technique de fabrication des monocristaux par tirage fut mise au point vovenait du contrôle de l'état de l'interface entre l'isolant de grille et le semi-conducteur du canal. Ce problème ne fut vraiment résolu qu'en fin 1959 par MM. Attala, D. Kahng et E. Labate par l'utilisation de l'oxyde thermique de silicium.
Je me souviens d'avoir vu un transistor à effet de champ annulaire, appelé "Tecnetron" (inventé au CNET par Tezner) dans une exposition à cette époque.


Le premier transistor (bipolaire) et son brevet


Sa version de production

Il faut mentionner qu'un chercheur Allemand Herbert F. Mataré avait remarqué en 1943 une "interférence" entre les deux pointes d'une duodiode destinée à diminuer le bruit de détection d'une onde radar. Embauché en France, après la guerre, par Westinghouse, il met au point un transistor à pointes, appelé transistron en juin 1948. Cette réalisation, indépendante des travaux des laboratoires Bell, s'est appuyée sur les travaux d'un autre Allemand, Heinrich Welker, également embauché par Westinghouse. Celui-ci a réussit à obtenir des mono-cristaux de germanium de qualité suffisante. Ce dispositif, beaucoup plus fiable que celui des laboratoires Bell, sera breveté en août 1948 et produit à grande échelle en France par Westinghouse.


Le transistron

Des variantes axiales du transistor à pointes oscillaient déjà à 300Mhz en fin 1952.

Le transistor à jonctions à été inventé (théoriquement!) un peu plus tard, par W. Shockley des Bell's lab qui essayait aussi, depuis 1936, de réaliser un transistor à effet de champ. Ce chercheur a déposé en 1948 un brevet sur un transistor mixte avec une pointe et une jonction, ce qui montre la progression de ses idées. Il a proposé le principe du transistor à jonction en 1949. Le premier prototype a été réalisé par les Bell's lab en avril 1950 (ou juillet 51!). Le 25 septembre 1951 des licences ont été proposées à la vente pour un prix de 25 000$. Les premiers transistors à jonctions industriels, dits "alliés", ont été fabriqués en posant deux gouttes d'indium de part et d'autre d'une fine plaquette de germanium monocristalin. A 600°C, l'indium diffusait dans le germanium en changeant son type. Il fallait que les deux zones diffusées soient très proches, sans qu'elles se touchent. Un transistor de ce type, appelé OC71 a été largement commercialisé par Philips, Mullard, National, Siemens, Valvo… à partir de 1954. Ce transistor se présentait comme un petit tube de verre peint en noir de 2 cm de long (avec un bout arrondi) et de 5mm de diamètre. Il était rempli de graisse au silicone dans laquelle se trouvait le transistor tenu par ses connexions. Ce dispositif était lent et très sensible à la température. La performance de ce type de transistor est directement liée à l'épaisseur de sa base. Les tenants des tubes riaient devant ces objets qui n'étaient vus alors comme des curiosités sans intérêt! Je possède un ouvrage, support du cours d'électronique de Sup Elec, de 1953 qui ne mentionne même pas les transistors!


Le transistor OC71

Les évolutions techniques qui ont amené aux transistors modernes et aux circuits intégrés sont apparues à la fin des années 50:

- utilisation du silicium en 1954 par Texas Instrument qui a permis d'obtenir une beaucoup plus grande stabilité en température

- utilisation de la technologie MESA (1957 Texas Instrument), puis PLANAR (1958 Fairchild) qui a ouvert la porte aux circuits intégrés.

L'utilisation industrielle des transistors a démarré, et s'est rapidement développée, dès le début des années 60, entraînant l'abandon rapide des tubes.

Les circuits intégrés

Un circuit intégré consiste en la réunion de tous les composants d'un montage sur la même pastille de silicium.
Le premier circuit intégré fut réalisé chez Texas Instrument le 12 septembre 1958 par Jack Kilby. A la même époque, Robert Noyce a aussi réalisé un circuit intégré chez Fairchild. Au début des années 70 sont apparus les premiers circuits intégrés à transistors à effet de champ (MOS). D'abord à grille métallique (PMOS grille alu) qui étaient assez lents!. Cette technologie s'est ensuite améliorée (passage au NMOS, puis au CMOS au début des années 80). La vitesse des transistors MOS s'est accrue au point de supplanter celle des transistors bipolaires dans les années 80.

Le premier circuit intégré de J. Kilby.

La caractéristique fondamentale d'un circuit intégré est la finesse de son dessin qui conditionne la taille de ses transistors et celle de ses connexions. Plus c'est petit, plus c'est rapide! Tout simplement parce que les capacités parasites sont plus petites. La taille actuelle des plus petits motifs est de 65nm, en constante diminution. Elle devrait être aux alentours de 25 nm en 2010.


Le nombre des transistors des circuits complexes augmente exponentiellement depuis le début des circuits intégrés (loi de Moore). La complexité des circuits actuels atteint 100 000 transistors. Elle devrait continuer à croître à ce rythme jusque, au moins, vers 2010.

Bibliographie:

G. Moore, Cramming more components onto integrated circuits, Electronics Vol 38 n° 8, 19 avril 1965

W. Shockley, The path of Junction Transistor, IEEE Transaction on Electron Devices, (reprise de 1976) nov 1984

M. Cand, E. Demoulin, J-L. Lardy, P. Senn, Conception des circuits intégrés MOS, Eyrolles 1986

F. Nebeker, The Electric Century, IEEE Spectrum, june 2000

C. Rumelhard, Les transistors, comment ça marche, Séminaire: L'électronique dans la société contemporaine, Musée du CNAM, 28 avril 2006

C. Rumelhard, Un transistor Français? Séminaire: L'électronique dans la société contemporaine, Musée du CNAM, 14 décembre 2007

A l'emploi de la société National Electric Signaling2.
En 1906, il réalise deux autres avancées dans le développement de la radio. En janvier 1906, il réussit la première transmission transatlantique bidirectionnelle, à savoir, un échange de messages en code Morse entre Brant Rock (Massachusetts) et Machrihanish (Écosse). Et, le 24 décembre 1906, en présence d'une petite équipe technique, de sa femme et de sa secrétaire, il réalise la première émission radio de voix et musique, soit la première radio transmission publique2 ou radiodiffusion, à partir de Brant Rock. Son programme comprend un bref discours, un enregistrement musical du Largo de Haendel, une chanson de Noël, Sainte nuit, jouée au violon, et une brève lecture biblique. Cette émission fut entendue surtout par des opérateurs de radio sur des navires dans l'océan Atlantique. Ayant demandé à ses auditeurs de lui écrire après leur avoir souhaité un Joyeux Noël, il apprit que cette émission avait été captée à plus de 800 km, à Norfolk en Virginie2.
Brevets notables







Histoire des postes à transistors en France




Si nous étudions l'évolution du public de la radio, entre 1956, date de l'apparition du premier poste à transistors français, et le début des années 1970, période pendant laquelle plus de deux tiers des ménages s'équipent nous constatons une fois de plus l'impact puissant sur le quotidien de français, dans toutes les couches de la société.
Le composant transistor révolutionne l'électronique du XXe siècle, il devient rapidement un produit de grande consommation, et par là même bouleverse le mode d'écoute de la radio.
Le transistor (contraction des termes Transconductance Resistor) connaît un tel essor que le composant et le poste se confondent dans le langage familier.
Grâce à lui, le poste de radio devient mobile et léger, tandis que les postes à lampe, en dépit de certains modèles portatifs, sont lourds et volumineux.
Le poste à transistors présente un avantage comparatif considérable : il fonctionne très longtemps avec le même jeu de piles, sans avoir besoin d'électricité, tandis que les récepteurs à lampe consomment beaucoup d'énergie. Ces appareils à transistors n'accèdent qu'aux moyennes et grandes ondes et seulement en 1961 à la modulation de fréquence.
L'objet de cette étude soulève de nombreuses interrogations, puisque nous avons affaire à un domaine mettant en jeu à la fois la production d'un objet radiophonique et sa réception par le public.

L'apparition du transistor

En 1956, l'introduction du premier poste à transistors français sur le marché, le " Solistor de Clarville," est saluée par la presse spécialisée comme une innovation technologique majeure tendant à révolutionner les habitudes d'écoute ; mais il n'a que peu d'impact. Ainsi, il se révèle un cuisant échec commercial et technique :
Et bien que sa commercialisation soit initialement prévue en juin 1956, les détaillants ne sont livrés que fin août à hauteur de 820 unités dont seulement 620 écoulés auprès du grand public parmi lesquels 160 sont retournés pour divers défauts
Même si, dès 1957, la plupart des constructeurs produisent des radiorécepteurs équipés de transistors, cette gamme se compose généralement d'un modèle unique, tandis que celle des postes à lampes est déjà large et variée .
De plus, les constructeurs ne mesurent pas le véritable potentiel du marché des postes à transistors.
Précisément, une étude de marché stigmatise l'aspect résolument familial du poste de radio en révélant que "'unique demande est celle du remplacement des radiorécepteurs existants".
Par ailleurs, on remarque que les statistiques de ventes de récepteurs de radiodiffusion sont ventilées en 1956 et 1957 en quatre catégories, dont celle des "postes portatifs à piles et piles secteurs" qui regroupe à la fois les postes portatifs à lampes et les postes à transistors .
Par conséquent, à ses débuts, le poste à transistors est perçu par l'industrie comme simple concurrent des postes portatifs à lampe.
Il faut attendre 1959 pour que la catégorie des postes à transistors soit distinguée dans les statistiques officielles de vente.
En effet, à partir de cette date, le poste à transistors trouve enfin sa place sur le marché français.
À la fin de la décennie, sa production supplante de manière foudroyante tant la production de récepteurs de télévision (+461% contre +80% entre 1958 et 1961) que celle des postes classiques à lampes.

La part des postes à transistors dans la production totale explose, passant de 20% en 1958, à plus de 50% en 1959, 77% en 1960, pour atteindre 90% en 1961.
Malgré cette évolution spectaculaire de sa production, la France peine à rattraper son retard par rapport aux autres pays occidentaux : en 1957 comme en 1960, elle se place en sixième position des pays producteurs de postes de radiodiffusion.
À titre de comparaison, la tendance est encore plus lourde en ce qui concerne la production de téléviseurs en 1957, puisque la France n'est qu'en huitième position, se plaçant juste derrière le Canada et l'Italie.
La comparaison avec les pays européens révèle que ce retard est particulièrement accentué par rapport à l'Allemagne fédérale qui produit deux fois plus de radiorécepteurs que la France (3,3 millions d'unités contre 1,5 en 1958).
Par ailleurs, l'ouverture du Marché commun, accordant une baisse de 10% des tarifs douaniers, permet aux postes allemands de fixer des prix très compétitifs sur le marché français : ces derniers sont ainsi 20% à 40% moins chers que les postes français sur leur marché intérieur, ce qui leur permet d'arriver en France à des prix à peine supérieurs.
Cette brusque inondation du marché en 1959/1960 de la production française s'explique en partie par une amélioration technologique et par une tentative de limitation des importations de postes à transistors, particulièrement celles en provenance d'Allemagne.
Si l'on se penche plus spécifiquement sur les ventes de postes à transistors en France, on constate que son évolution suit exactement celle de sa production. En effet, au cours des années 1956 et 1957, les ventes de "postes portatifs à piles et piles secteurs " représentent respectivement 11% et 14% des ventes globales de radiorécepteurs.
Les postes à transistors connaissent un faible succès en raison non seulement de leur manque de fiabilité technique, d'une musicalité moyenne et d'une sensibilité réduite, mais également en raison de leur prix de vente.
En effet, leur prix est en moyenne plus élevé de 20% par rapport aux postes radio traditionnels. De plus, en 1958, plusieurs mesures fiscales dégradent cette situation : l'augmentation de la TVA sur les produits de luxe (dont le poste de radio fait partie) est portée à 27,5% et celle de la taxe radiophonique à 7,5%, mesures entraînant une hausse globale des prix de 16,5% .
Mais, dès l'année suivante, les effets bénéfiques de la concentration de la production font brusquement grimper les ventes des postes à transistors : 11% du volume des radiorécepteurs en 1958, mais plus de la moitié des ventes en 1959 et presque les trois-quarts en 1960.
Ainsi, après un lent démarrage de 1956 à 1958, la production et les ventes de postes à transistors explosent en 1959 et 1960. Ce « boom des transistors » est certes spectaculaire, mais il convient de le tempérer à la lumière des données relatives à l'équipement des ménages français au début des années 1960.
D'un marché de renouvellement au marché du pluri-équipement

Le poste de radio est un équipement déjà ancien dans les foyers : "en 1954, 7 ménages sur 10 sont équipés d'un appareil de radio tandis qu'un ménage sur 100 seulement possède une télévision ". L'industrie de la radio est un marché de renouvellement :
" les autres appareils électroménagers ne sont possédés qu'à raison d'une unité par ménage, la plupart des ménages, près de 9 ménages sur 10, parmi ceux qui en possèdent, en sont encore à leur premier appareil alors qu'un ménage sur deux a déjà eu l'occasion de changer au moins une fois d'appareil de radio " . Afin de s'interroger plus précisément sur ce marché de renouvellement, le tableau ci-dessus présente la répartition de chaque type de récepteurs suivant l'année d'achat du plus récent dans l'équipement des ménages en 1961, pour un parc de radiorécepteurs global évalué à 13 225 000 unités.

On voit clairement l'explosion des ventes des transistors : plus de la moitié des ménages disposant en 1961 d'un transistor l'ont acquis depuis moins d'un an.
À l'inverse, la majorité des récepteurs fonctionnant sur le secteur ont été achetés depuis plus de sept ans.
Reste donc toujours une forte prégnance du poste radio à lampe dans l'ensemble du parc radiorécepteur, alors que seuls 15% des ménages sont équipés d'un transistor.
De plus, à la même époque, près de 5% des ménages possèdent au moins deux appareils radio, au lieu de 2% trois ans auparavant . Ces statistiques nous permettent de constater que le multi-équipement n'est pas encore très développé en France, contrairement aux États-Unis .
Il faut attendre la fin de la décennie pour que l'équipement soit multiplié par trois :
"en 1971, 37,6% des foyers équipés en radio possèdent au moins deux appareils pour un parc global constitué à 66% de transistors". Le transistor est à ce point entré dans les mœurs que beaucoup de foyers ne se contentent plus d'un seul récepteur.
L'achat d'un transistor , en plus d'un poste ancien, modifie la place de l'objet radiophonique dans la vie quotidienne de chaque foyer, alors que, au cœur des Trente Glorieuses, le pouvoir d'achat ne cesse de croître .
Ce développement atteint son apogée dix ans plus tard ; en 1983, le parc récepteur radio dépasse les 50 millions, soit presque un poste par Français. Ainsi, au début des années 1960, on compte des radios dans tous les foyers et le marché se développe désormais par le multi-équipement des ménages. Quelles sont les conséquences de cette mutation sur le public de la radio ?
Le transistor vise un nouveau public

La période marque, on le sait, l'avènement d'une nouvelle classe d'âge d'auditeurs : " les jeunes" .
Prenons l'exemple d'une station populaire : Europe n°1. Celle-ci oriente son discours promotionnel vers la jeunesse, en créant, en 1959, une émission quotidienne Salut les Copains .
Il ne s'agit pas ici de refaire l'histoire de cette émission, mais plutôt de dégager les signes d'émergence d'une nouvelle classe d'âge.
L'écoute jeune , on le sait, fut largement celle de la musique yé-yé , version acclimatée du rock'n roll. Selon un article de Nord Eclair , 66% des adultes écoutent des variétés et des chansons ; 82% des jeunes des émissions yé-yé .
Les premiers restent plus traditionnellement attachés à des programmes d'informations (65% contre 23% pour les jeunes), et de théâtre (24% contre 19% pour les jeunes).
La radio est le média de masse le plus présent dans la vie quotidienne des jeunes : une enquête de l'IFOP en 1966 le confirme en positionnant la radio comme premier média des 15-20 ans .
Mais dans quelle mesure le transistor accélère-t-il la segmentation du public de la radio ?
Toujours dans cette même enquête sur les 15 à 20 ans, on constate que 46% des jeunes possèdent un poste personnel, surtout ceux dont les parents sont cadres supérieurs, professions libérales ou industriels (64%), suivis mais d'assez loin (46%), par les fils de cadres moyens et employés, c'est-à -dire les catégories parmi lesquelles se rencontre le plus grand nombre d'étudiants .
Cette étude montre que l'enracinement est massif :pratiquement la moitié des jeunes possèdent un poste personnel, certes surtout dans les catégories sociales les plus favorisées.
Ce constat doit être restitué dans l'amélioration globale de l'habitat des Français, qui permet à une partie des jeunes d'avoir leur chambre.
Ainsi, on peut dire que la mutation technique de la radio opérée par le transistor, influe sur l'avènement d'une nouvelle classe d'âge d'auditeurs, dans un contexte où les aspects démographiques, socio-économiques et culturels jouent bien entendu un rôle important.
Plus globalement, quelles ont pu être les répercussions du transistor en termes de modes d'écoute du public ?
Vers une individualisation de l'écoute ou un changement du mode d'écoute ?

Les observateurs de la période s'entendent pour dire que l'on passe d'une écoute collective à une écoute individuelle.
Fait significatif, pour la première fois en 1963, les instituts de sondage prennent en compte, dans la mesure de l'audience, l'écoute individuelle et non plus l'écoute par foyer.
Il s'agit là d'un lent processus qui s'amorce tout juste, s'épanouissant essentiellement lors de la décennie suivante.
En effet, dans un sondage de 1961, 16% seulement des personnes interrogées déclarent avoir la maîtrise exclusive des émissions sélectionnées.
On peut alors en déduire qu'une large majorité des Français se réunit encore pour écouter la radio. De plus, comment peut-on alors parler d'écoute individuelle lorsque seulement 2% à 5% des ménages possèdent plus d'un récepteur en 1961 ?
On constate néanmoins une diversification des habitudes d'écoute, tant au niveau des plages horaires que des lieux. En effet, avant l'apparition du transistor, les statisticiens s'accordent à reconnaître que le taux d'écoute maximum se situe aux heures de repas, au moment où la famille se réunit : « les Français déjeunent donc volontiers en musique ou en écoutant leur émission préférée autour d'un poste radio à lampes, souvent volumineux .
Depuis l'introduction du transistor, les habitudes d'écoute et les taux d'audience sont bousculés ; en dehors des repas, on constate une augmentation significative de l'audience aux moments habituellement « creux » de la matinée et de l'après-midi.
À cet égard, la transistorisation de l'autoradio est un facteur important dans l'évolution de l'audience.
En effet, si l'apparition de l'autoradio date du début des années 1950, le transistor transforme profondément ce type de récepteur, et facilite son installation et son utilisation, grâce à un encombrement réduit et à une plus longue autonomie.
La croissance des ventes d'autoradios est particulièrement impressionnante : en 1971, 14,8% des foyers et 25,9% des automobilistes en sont équipés soit une augmentation de 250% depuis 1964 .
Comme le rapporte cette même étude, les autoradios à transistors transforment la structure de l'audience, en faisant des heures du matin, particulièrement entre 7h et 8h30, la tranche horaire de plus forte audience.
On observe également une augmentation des taux d'audience en été, période d'écoute traditionnellement faible à l'époque du poste à lampes : au mois d'août, la part des Français à l'écoute de la radio n'est inférieure que de 9% au taux d'écoute moyen annuel et on estime d'ailleurs que 83,6% des ménages campeurs-caravaniers ont un transistor.
Les publicités d'un constructeur de l'époque sont révélatrices : elles mettent en scène des estivants bronzant sur la plage, tout en écoutant la radio avec un transistor ou déjeunant dans la nature avec leur transistor.
On note à cet égard que près de la moitié des transistors sont utilisés hors du foyer : dans une enquête effectuée pour la Correspondance de la publicité, 55% des personnes interrogées déclarent utiliser leur transistor en vacances, et 38% en week-end ou dans leur maison de campagne. Les lieux d'écoute de la radio s'étendent à l'extérieur du domicile, le transistor accompagnant l'auditeur dans son automobile comme dans ses loisirs.
Au total, ces quelques éléments de réflexion attirent l'attention sur la mutation d'un marché et les effets d'une nouvelle technique dans le comportement du public de la radio. Ils confirment le rôle central du transistor dans la transformation de l'écoute et conduisent à s'interroger sur les changements sociopolitiques que le transistor a induit en période de crise (guerre d'Algérie, mai 68) ou en des temps plus ordinaires.






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#176 la tomate
Loriane Posté le : 08/12/2012 19:03
HISTORIQUE DE LA TOMATE

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La tomate (lycopersicum esculentum) est une plante herbacée qui fait partie de la famille des solanacées comme la pomme de terre, le piment, l'aubergine, le tabac et la belladone.
La tomate fut d'abord cultivée au Pérou, pays d'origine de la pomme de terre.
La tomate proviendrait d'une solanée sauvage, une tomate cerise, qui existe encore au Mexique, dans la région de Veracruz. Les plants étaient semblables à de la vigne et donnaient des petits fruits connus localement sous le nom de tomalt.
Plus tard, les indiens du Mexique la cultivèrent parmi les plants de maïs.
Les conquérants espagnols découvrirent alors des fruits amers de la grosseur d'une cerise et la rapportèrent en Europe.
Il est curieux de noter que ces dernières années, on s'est donné du mal pour créer des tomates cerises, alors que celles-ci sont les mères de toutes les tomates !
En 1544, elle était connue en Europe grâce aux écrits d'un certain Mathiolus qui lui trouvait des points communs avec la Mandragore, réputée aphrodisiaque. On la baptisa donc pomme d'amour.
Les italiens l'adoptèrent aussitôt et la nommèrent pomo d'oro, c'est à dire pomme d'or, en raison de sa couleur jaune. D'ailleurs, tomate se dit encore aujourd'hui pomodoro en italien.
Ils la consommèrent dès 1550 alors que les autres pays européens la cultivait comme plante ornementale et la considérait encore comme vénéneuse à cause de sa famille (les solanacées comme la belladone et le tabac).
Au XVIIIe siècle, au sud de Naples, des jardiniers italiens la cultivaient régulièrement et l'appelait alors"pêche de loup". A la fin de ce siècle apparaissent en Italie les premières usines de fabrication de sauce tomate.
Les italiens mirent 200 ans avant de l'utiliser dans leurs recettes et 300 ans pour obtenir des plants portant des grosses tomates et ce n'est finalement qu'au début du XXe siècle qu'elle s'est finalement répandue.
C'est donc grâce aux italiens, et non pas aux espagnols qui l'importèrent en Europe, que la tomate s'est répandue à travers le monde pour reconquérir finalement l'Amérique...
Aujourd'hui, la plante tropicale s'est adaptée à des régions plus froides que celles de son pays d'origine et la tomate est cultivée dans les pays chauds ou tempérés dans le monde entier.

Le terme " tomate " vient de l'espagnol tomate, lui-même emprunté au nahuatl (langue de la famille uto-aztèque) tomatl qui désignait le fruit de la tomatille (Physalis ixocarpa).
En revanche le mot nahuatl xictomatl (espagnol mexicain : jitomate) désigne la tomate (Lycopersicon esculentum).
La première attestation de " tomate" en français date de 1598 dans la traduction de l'ouvrage de José de Acosta, Historia natural y moral de las Indias, par Robert Regnault. "Tomate" n'est entré dans le dictionnaire de l'Académie française qu'en 1835, le fruit s'est longtemps appelé "pomme d'amour" ou "pomme d'or".
Le nom de la tomate figure dans les " mots sans frontières" recensés par Sergio Corrêa da Costa.
On le retrouve en effet dans de nombreuses langues avec de faibles variations phonétiques et orthographiques.
On a ainsi dans les langues européennes :
tomato en anglais,
tomate en allemand, espagnol, français et portugais,
tomat en danois, norvégien, suédois et estonien,
tomaat en néerlandais, à l'exception notable de
l'italien pomodoro et du Cliquez pour afficher l
polonais pomidor.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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