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Re: Aux encres du soleil couchant |
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Mille mercis aussi Loriane pour ces mots velours...
à te lire encore...
Cavalier
Posté le : 24/01/2016 16:22
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Fabricando fit faber est un proverbe de vérité, car il est plutôt rare qu'en poétisant dru on en devienne petit télégraphiste, voire même mannequin de haute couture...
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Re: Aux encres du soleil couchant |
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gris le temps...
alors un peu de soleil ici
Merci pour ces mots Donald
Pierre-Luc
Posté le : 23/01/2016 13:54
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Fabricando fit faber est un proverbe de vérité, car il est plutôt rare qu'en poétisant dru on en devienne petit télégraphiste, voire même mannequin de haute couture...
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Re: Défi du 23-01-2016 |
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malgré nous, vaste sujet drôle ou pas... oui, cruel... vous êtes bon week end Donaldo :) http://www.loree-des-reves.com/module ... /article.php?storyid=7527Pierre-Luc
Posté le : 23/01/2016 13:34
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Fabricando fit faber est un proverbe de vérité, car il est plutôt rare qu'en poétisant dru on en devienne petit télégraphiste, voire même mannequin de haute couture...
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Re: Aux encres du soleil couchant |
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Merci couscous pour ton passage ici...
oui, sur d'autres défis
bisossi
PL
Posté le : 20/01/2016 14:08
Edité par Cavalier sur 24-01-2016 16:15:18
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Re: Petite présentation |
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Moi, j'aime bien ça classique ou pas
et aussi
ces rêves sans contrôleur aucun
à te relire
Cavalier
Posté le : 17/01/2016 15:10
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Re: Défi du 16 janvier 2016 |
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Éthologie
Sous les quatre saisons, j’observe avec bonheur, La griffe du vallon d’où je construis l’idée D’un oiseau s’élançant du ciel filant l’ondée, Et l’outil, ce matin, se fourbit au veneur…
Quand de l’orage nait le grand aigle pêcheur, Quand ma tasse de thé en reste bouche bée, Mes jumelles, d’un coup, retraversent la baie, Ourlant les flaques d’eau de reflets de fraîcheur…
Et je hurle, à travers la lucarne solaire, Un rêve à l’équilibre, un paysage heureux Où s’emporte au lointain mon regard circulaire :
À l’aube des forêts, plane sur la clairière, Dans les nuages blancs, la fièvre carnassière D’un rapace chasseur qui s’imprime de bleus…
Cavalier
Posté le : 16/01/2016 08:27
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Re: Défi du 9 janvier 2016 |
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Accro
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Merci kjtiti pour ces mots. J'ai entendu parler de recettes ci-dessus. Chez nous la tradition familiale nous en a transmis une, depuis notre ancêtre Hannibal, recette que je vous livre telle quelle : UN PLAT EN PERTE DE VITESSE, LES PAINS DE VIANDE D’ELEPHANT
Préparation 2 jours
Temps de cuisson une bonne journée pour 6000 soldats
Ingrédients :
1 tonne d’éléphants d’Afrique hachés par le menu
120 kg de rognures de pain noir celtibère
200 bols de pommes d’Hespéride (que l’on peut remplacer par de la tomate concentrée)
Une bonne marmite d’haleine d’aspic (que l’on peut remplacer par de la moutarde dijonnaise)
1 grand champ d’origan et de ciboulette cultivé en garrigue
1000 œufs battus chez l’habitant
3 oliviers mûrs dont on écrasera avantageusement le fruit (sans le tronc)
Préchauffer les feux de camp, au moins une journée à l’avance. Tapisser les grands pots à rôt de papier huilé à la graisse de bœuf. Mélanger l‘éléphant, la chapelure, la purée d’Hespéride, l’aspic, les herbes de Province, les œufs, l’olive. Saler, poivrer, remplir les pots.
Les déposer ensuite sur les braises brûlantes, entre les pierres. Laisser cuire une journée. Pas plus et à feu doux. Égoutter, goûter, laisser refroidir. Attention c’est parfois trompeur.
Démouler, couper et servir tiède avec de la cervoise bien chaude.
Cet excellent plat carthaginois fut aux prémisses concocté juste à l’issue de la bataille de Cannes, Hannibal ayant eu à opter entre cuisiner du romain ou ses éléphants. Il se trouva - bien que bien mâle élevé par son père Hamil, car foncièrement humain -, fort aise et très à l’aise dans son choix de met.Bon appétit...Cavalier Les machines de l’île, Nantes
Posté le : 15/01/2016 17:34
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Re: Défi du 9 janvier 2016 |
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Merci Couscous pour cet accueil.
Une belle complicité, entre les deux frères, oui. Mais des douceurs, non... sauf en rêve. D'où ce transfert et cette compensation gourmande (?) en tintant des anneaux sur le chemin de l'école dans la froide cité médiévale ... Des vols y en eut-il plus tard en grandissant ? Sur une chaise posée-là ? Peut-être... mais ce serait alors justice, vu le déficit entre les douceurs tintées engrangées et la maigre réalité du quotidien... :)
Manquait juste un mots dans la version n-1, postée... comme quoi...
à vous lire,
Cavalier
Posté le : 15/01/2016 09:53
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Aux encres du soleil couchant |
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Après une vie et une carrière totalement cartésienne, ma vie a basculé grâce à l'écriture. Aux encres du soleil couchant, et ce pendant sept années... Et pour la suite (et la fin...) ¡Quién sabe! Tant qu’on écrit, on croit savoir ce que l’on tient au bout de soi-même : la lumière, l’angle, le cadrage. Et puis vient la relecture. L’image développée est là sur le papier. Je ne suis plus celui qui l’a prise mais celui qui la voit.
Seigneur ! La surprise que c’est !
Le tour que vous jouent les mots, la mise en mots. Des tours pendables ! C’est toi l’écrivain, c’est toi le pendu. Il s’agit de se dépendre. Ça s’appelle travailler. Souvent on meurt étranglé.
Elsa Triolet - La mise en mots Fabricando fit faber est un proverbe de vérité, car il est plutôt rare qu'en poétisant dru on en devienne petit télégraphiste, voire même mannequin de haute couture...D'après Pierre Dac dixit Et puis, ici, accrocher des rayons de lune pour venir y tremper ma plume... ( à voir, à trouver, aussi as Cavalier, Graphène, Heidi, Oxy, Ottello, On, Mortimer and Tétrao ... )
______________________________________________________________________________________________________________ Aux encres du soleil couchant… Plein de ressources, j’ai quitté ma fontaine. Tout cru, en amorce, sage, rinçant les rives sur mon chemin. Alors de lourds vêtements ont sondé mon dos nu. Sous la pluie, mes eaux grossies ont flotté tristement, s’engouffrant, s’embouchant, se grevant. À jamais… Sur les hauts fonds, sur les plages, sous les ponts, j’ai repêché des bagues singulières. Mais la gangrène à noyé tous mes doigts. Mes larmes ont débordé, et traversé leur gué sur mes chagrins… Dans mes yeux chuchotant j’ai construit un landau. Une douce barque que la mer a bercée. En pièce perdue. Puis détachée, elle prit le large… En clapotis, en cascades, j’ai baigné sur les sciences. Dans mes bras percés de mille voix, l’acier bleuté coulait autour de Guernica. J’ai drissé haut mes voiles. Sus, à la corde. Bien pendu… Des galets de lune ont roulé mes remords. Les vagues de mes songes écorchaient ma chevelure. J’ai coulé, dénudé, sur la traîne des algues au fond de lacs sans issues. Aux spasmes de mon visage, à toutes mes envies refluées, mon corps n’était qu’empreinte éphémère. Sur la mer… Aujourd’hui la roue du moulin de la mort est désamorcée, elle m’avait sis, pourtant. Si belle. Rebelle. À l’embouchure, je relève la plume. Surfe, surfe mon doux morceau d’absolu, mon aile avant qu’on ne la rogne, sous l’estran mordoré, aux encres du soleil couchant… Cavalier
Posté le : 14/01/2016 11:33
Edité par Cavalier sur 16-01-2016 08:52:11
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Re: Défi du 9 janvier 2016 |
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Accro
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Jeu de rêves
Cling clong… et encore un autre…
Nous marchions main dans la main à l’ombre des grandes murailles grises. Des pierres posées par des géants sanguinaires, étranglantes. Des pierres sombres, ruisselantes, hérissées de feuilles arrondies comme des milliers de cœurs meurtris. Des pierres dressées, barrant le ciel, enserrant le soleil. A l’ombre de souterrains sans fond, de geôles oubliées, d’escaliers de cauchemar, emprisonnés par de grosses portes en bois. Closes à jamais.
Des vents marins glaciaux, salés, envoyés au front par des marais assiégeant la ville, entouraient les tours isolées, les meurtrières sans vie, puis se reflétaient au vide des douves vertes et profondes. Enfin ils s’engouffraient par les larges portes, hurlant dans le labyrinthe des ruelles rétrécies en y tournoyant et en s’y lamentant sans fin.
Nous soufflions un peu. Soulevant de gros anneaux de fer scellés qui retenaient encore chaque nuit les fantômes de vieux chevaux éteints. Bruits mâts de cloches disparues. Mon petit frère m’imitait. Encore un autre bonbon. Ça fera cinq ! Souriais-je. Le rituel secret, sacré, durait sur notre chemin de ronde jusqu’à l’école, et nous engrangions ensemble des douceurs intimes, rêvées, sur chaque anneau tinté.
Le lendemain matin, avant de partir, notre mère nous donnait à chacun, un seul petit croissant de lune fruité. Coloré, translucide, tout poisseux du sucre fondu. Elle refermait aussitôt puis remontait, bien à sa place, en haut du grand buffet, le joli bocal de verre, trésor de tous nos interdits.
Posté le : 13/01/2016 20:06
Edité par Cavalier sur 15-01-2016 09:35:06
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