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Pensée du jour (7) « l’Espérance »
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Espérance,
Quand en moi ma pensée te fait naître,
Un tourbillon d’émois m’emporte vers toi.
Tu m’enveloppes alors de ta douce chaleur,
Me protégeant ainsi des raisons de mes peurs.
Apaisé enfin, en toi je peux puiser,
Les valeurs essentielles qui me font exister.
Espérance tu es toi, la demeure de mon âme.

“Esperanza ès tu l’ostal del mon ama”

Johan (JR.).

Posté le : 23/04/2018 16:50
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Re: Pensée du jour (6) : « Exhalaison d’un souvenir »
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Bonjour Hélène !
Malheureusement, on ne retrouve pas toujours la femme de son rêve au prochain sommeil !
Comme j'aimerais pourtant !
Moi qui suis un incorrigible imaginatif, que de belles histoires j'aurais alors vécu !

Bonnes vacances !

Amitiés !

Johan (JR.).

Posté le : 23/04/2018 07:56
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Pensée du jour (6) : « Exhalaison d’un souvenir »
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Pensée du jour (6) : « Exhalaison d’un souvenir »

Dans la brume du matin, mon esprit qui s’éveille
Laisse échapper à jamais, la femme qui a peuplé mon rêve.

Johan (JR.).

Posté le : 22/04/2018 17:04
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« Jehanne de France et César Borgia »
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Jehanne de France, la bonne duchesse

Jehanne de France avait dit-on, un visage difforme, une bosse dans le dos et un pied-bot.
Louis XI son père, qui l’aime pourtant beaucoup, la faisait dit-on aussi, cacher derrière les dames d’honneur pour lui parler, tellement sa vue l’indisposait.
Mais la beauté qui avait fui le corps de « Jehanne » avait envahi son âme.
Cette princesse était naturellement douce, aimante, et fidèle.
Enfant, elle fut élevée d’abord au château d’Amboise jusqu'à l’âge de cinq ans où son handicap commença à se voir. On l’envoya alors au château de Lignières en Berry où elle fut élevée avec beaucoup de tendresse par Anne de Culan et son époux François de Beaujeu. Elle ne quittera Lignières que pour se marier en 1476, puis elle le regagnera presque aussitôt après.
Car son époux Louis d’Orléans volage et coureur de jupons, ne voulait pas la voir car disait-il, « c’est contraint et forcé qu’il a épousé ce laideron ».
Pourtant lorsque ce même « Louis d’Orléans », après avoir comploté avait été capturé à la bataille de Saint Aubin du Cormier en 1488, puis emprisonné pendant trois ans par la régente Anne de France dans la grosse Tour de Bourges, abandonné de tous ; qui croyez-vous venait le réconforter en sa prison, l’aider dans ses démarches pour être pardonné, et plaider sa libération ?
Eh oui, c’était la laide et bonne Jehanne qui, pendant trois longues années, va soutenir son époux en sa prison et va implorer l’indulgence de sa sœur la régente et de son neveu le roi.
Et quand enfin sa persévérance fit libérer son époux, celui-ci se détourna de nouveau d’elle.

Jehanne de France, la reine de France répudiée

Lorsqu’en 1498, le roi Charles VIII se fracassa la tête sur un linteau de porte au château d’Amboise, l’ingratitude de Louis d’Orléans qui devint alors roi de France sous le nom de Louis XII, va jusqu'à le conduire à répudier son épouse Jehanne, pour pouvoir épouser Anne de Bretagne, la veuve du défunt roi son prédécesseur.
Pour assurer un revenu décent à l’épouse répudiée dans un procès humiliant, mais aussi pour l’éloigner de la cour, Louis XII donna à Jehanne de France les terres du Berry.
Cette donation faite à Jehanne de France, fut pour le Berry un cadeau inestimable.
Jehanne par sa bonté et sa justice s’attira la vénération du petit peuple berrichon, qui dans toute la province l’appela « la bonne duchesse ».
Pour la première fois dans son histoire, le Berry, qui avait déjà connu la prospérité, connut en plus avec cette femme, une certaine douceur de vivre.
Jehanne s’installa à Bourges et fonda l’ordre religieux des « Annonciades ». Elle meurt en 1505, à l’âge de 40 ans.
En Berry, cette femme, dont la seule beauté était celle de son âme, fut honorée comme une sainte, bien avant qu’elle soit béatifiée (1) et canonisée (2).

Mais une histoire en cache souvent une autre !

Pour pouvoir obtenir l’annulation de son mariage avec Jehanne, Louis XII avait dû se plier aux exigences du Pape Alexandre VI.
Ce dernier avait exigé, en échange de cette annulation, que le roi de France donne une épouse et un titre à son fils César Borgia dont l’actuelle soutane d’archevêque de Valence qu’il portait, devenait bien indécente, au regard du fratricide dont il était soupçonné et de ses relations incestueuses avec sa sœur Lucrèce.
Quoique, César Borgia ne fit que suivre l’exemple de son père, qui cardinal avant d’être Pape, eut huit enfants de sa maîtresse officielle Giovanna de’Cattanei.
Louis XII trouva la future épouse de César Borgia en la personne de Charlotte d’Albret fille du duc d’Aquitaine et sœur du roi de Navarre.
Puis il donna à ce même César Borgia le titre de duc de Valentinois.

César Borgia, en France, à la cour de Louis XII

En 1498, César Borgia vint donc en France, à Chinon, pour apporter à Louis XII l’annulation de son mariage avec Jehanne de France.
En retour Louis XII le fit, comme convenu, duc de Valentinois » et, en prime, lui attribua la seigneurie d’Issoudun.
L’année suivante, César Borgia épousa la jolie Charlotte d’Albret en pleure d’avoir été ainsi vendue par le roi et sa famille à un si triste sire.
Fort heureusement pour la douce Charlotte, le séjour de César Borgia en notre beau pays de France ne dura que jusqu'au lendemain de son mariage.
Pourquoi partit-il si vite ?
En voilà l’histoire ! (3)
César Borgia entretenait sa réputation d’homme viril pour ainsi impressionner les Dames de la cour de France, qui sans médisance, avaient moult instruction et pratique en la matière.
Sans douter du fondé de la réputation du beau César, elles lui firent savoir que c’est au pied du mur qu’on voit le maçon et qu’elles attendaient le lendemain de son mariage avec Charlotte, afin d’estimer, si son art de faire était aussi prometteur que celui de son paraître, et que de ce bilan, naîtraient ou point d’elles des vocations.
Au-devant d’une telle attente intéressée du beau sexe, le majestueux César commença à douter de lui-même.
D’autant que le peuple de France venait lui crier son hostilité tous les matins sous les fenêtres du château où il logeait.
César Borgia eut très peur de cette hostilité populaire qui lui fit perdre de sa belle assurance.
Au matin de son mariage, César, en grand secret, demanda à l’apothicaire des pilules à rendre l’ardeur pour festoyer sa Dame.
L’homme se trompa et lui donna des pilules laxatives qui transformèrent la nuit de noce en incessants allers-et-retours effrénés, entre chambre nuptiale et latrines.
En apprenant cette mésaventure - que les femmes de chambre ne manquèrent pas de colporter à tous vents - les Dames de la cour de France railleuses, en firent gorge chaude.
César Borgia couvert de honte quitta alors Chinon et le royaume, abandonnant sa femme Charlotte d’Albret pour ne jamais revenir.

Epilogue

Après cet événement, Charlotte d’Albret vécut à La Motte- Feuilly, en Berry et y meurt en 1514.
Charlotte d’Albret dont le mariage avait permis l’annulation de celui de Jehanne de France, rendit souvent visite à Bourges à la bonne duchesse.
Il semble même qu’une amitié lia ces deux femmes bafouées et délaissées.
Issoudun ne vit sans doute jamais ce trouble personnage que fut César Borgia (4) qui devait se contenter, le temps de sa présence en France, de toucher les revenus de cette seigneurie.

Johan (JR.).

Notes de références :

(1) Jehanne de France, fille de Louis XI, fut béatifiée en 1743
(2) Jehanne de France, fille de Louis XI fut canonisée en 1950
(3) d’après le récit de Pierre de Bourdeille seigneur de Brantôme (1540- 1614 ) « Vie des Dames Galantes »
(4) César Borgia a servi à Machiavel de modèle pour son ouvrage « Le Prince » 1513.

Posté le : 22/04/2018 16:57
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Pensée du jour (6) :« La Pudeur c’est »
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Pensée du jour (6)

« La Pudeur c’est »

Un visage qui s’estompe dans l’ombre d’une étoffe
Dessinant l’irréelle vision d’une beauté qui s’offre.

Johan (JR).

Posté le : 21/04/2018 17:46
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Pensée du jour (5) « Senteur d’antan »
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Pensée du jour (5) « Senteur d’antan »


« Senteur d’antan »

Parfum délicat, tu transportes ma conscience dans ton monde irréel
Rempli de voiles de lin et de rubans pastel.
Dans cette odorante pensée qui anime mon rêve,
Courant derrière un cerceau de bois qui roule devant-elle,
Me parviennent les éclats de rire d’une enfant en dentelle.

Johan (JR.).

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Posté le : 20/04/2018 18:43
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Re: Les petites histoires de la grande Histoire : « Le Chat Médiéval »
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Bonjour Hélène !
On ne connait jamais la vraie nature d'un chat !
D'autan que n'est pas chat qui veut !

Amitiés !
Johan (JR.).

Posté le : 20/04/2018 10:06
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Re: Pensée du jour (4). « Coup de joie ! »
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D'un coup de joie nait souvent un éclat de rire !

Amicalement !
Johan (JR.).

Posté le : 20/04/2018 10:03
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Pensée du jour (4). « Coup de joie ! »
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Pensée du jour (4). « Coup de joie ! »


« Coup de joie ! »
Ce peut être une vision, une pensée, un ressenti
Ou bien un rêve, un regard, je ne sais quoi encore,
Qui l’amène à s’imposer afin d’effacer tout ennui !
Il est chaque jour, pour moi, une adorée incertitude !

Johan (JR.).

Posté le : 19/04/2018 18:09
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Les petites histoires de la grande Histoire : « Le Chat Médiéval »
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Les petites histoires de la grande Histoire : « Le Chat Médiéval »

L’Encyclopédie du XIV e siècle de « Barthélemy l’Anglais »(1) nous apprend que le chat, animal très familier de nos jours, est, au Moyen âge, appelé en latin « mureligus » qui signifie en vieux français « cueille souris ».

Dans le vocabulaire courant des gens de l’époque, le chat est aussi dénommé « catus » qui découle de « captura » puis par vulgarisation il est nommé « cat » pour enfin arriver à « chat », appellation que nous employons aujourd’hui.

A l’époque médiévale, si le chat est déjà un habitué de la maison, il ne possède pas en ce lieu de qualité d’animal de compagnie, sauf dans les jeux des enfants et dans l’apaisement de la solitude des vieils gens.
Il est considéré comme un « outil » qui n’a de place dans la demeure de l’homme, ou plutôt de la femme, que de par son utilité à préserver la nourriture des appétits féroces des rongeurs.

Dans un autre livre de ce temps « L’Oustillement au vilain »(2) (l’outillage du paysan), on dit que l’ordonnance d’un foyer nécessite, pour le bien du coffre et de la huche où sont rangées les provisions, d’avoir un « chat aus soris » (d’avoir un chat contre les souris).

Le livre « Les costumes de la mar »(3) nous apprend que « La compensation pécuniaire » du Moyen Age, ancêtre de nos compagnies d’assurances maritimes, s’adressant à un armateur, lui spécifie qu’en aucun cas la destruction d’une cargaison par des rats, ne pourra faire l’objet d’indemnisation, si on avait oublié d’embarquer des chats.

Même de nos jours, au regard du trait de caractère d’indépendance du chat, on se demande qui de l’homme ou de l’animal a apprivoisé l’autre.

A l’époque médiévale, cette indépendance du chat cause problème à l’homme, car pour que le chat soit utile, il faut le garder à la maison. Oui mais comment ?
Un ouvrage, traitant des mœurs de cette époque, nous affirme que c’est en nourrissant bien un chat, qu’on se l’attache et cela, même en période de privation.
Une devinette contenue dans ce livre (4) demande : « quel est le meilleur achat pour le quaresme (carême) un mauvaiz henrenc (hareng) ou une bonne pomme ? ».
La réponse est : « le mauvaiz henrenc car le chat ne mengue (mange) de pomme ».

« Les Evangiles de quenouilles » (5) assurent que pour attacher un chat à un foyer, il suffit de le faire tourner trois fois autour de la crémaillère, puis lui frotter les pattes contre le mur de la cheminée.

Ils garantissent aussi qu’en retirant la beauté du pelage du chat pour l’enlaidir -comme on le faisait à cette époque pour la parure d’une femme afin d’éviter qu’elle ne soit tentée de se montrer au dehors- on l’empêche de vagabonder.

Plus que jamais, le chat du Moyen Age est impliqué dans bon nombre de superstitions populaires, par exemple :

Le chat qui passa sa patte par-dessus son oreille indique à la ménagère médiévale que la pluie est proche et que sa lessive devra attendre pour sécher.

La graisse du chat permet à l’apothicaire de préparer le remède contre « la goutte ».

L’herbe de l’endroit où le chat va faire ses besoins, mélangée aux aliments, sert aux Dames de cette époque à rendre leurs maris amoureux.

Le chat médiéval incarne le démon lorsqu’il est le compagnon du sorcier et de la sorcière.

Le chat symbolise aussi la folie humaine. Les fous des rois de France médiévaux, portent des vêtements en peau de chat.

Emmuré lors d’une construction, le chat a le pouvoir de renforcer sa solidité.

Lorsque le chat qui habituellement y dort, quitte le lit où repose un malade, cela signifie que la fin de ce dernier est proche.

Finissons ce portrait du chat du Moyen Age par une dernière devinette médiévale : « qui oncques ne fut ne jamais ne sera » (qu’est ce qui jamais ne fut, ni jamais ne sera). La réponse : « c’est le nid d’une soriz en l’oreille d’ung chat » (c’est le nid d’une souris dans l’oreille d’un chat).

Johan (JR.).


Notes de références et bibliographie :

(1) L’ANGLAIS. Barthélémy : Le livre des propriétés des choses une encyclopédie au XV e siècle. Stock, 1999. Livre XVIII, le LXXIV chapitre du chat. In Entre chat et chien, Moyen Age N°56 – 2007.

(2) LORCIN. Marie Thérèse : Pour l’aise du corps. Paradigme, 1998, p 38 à 41. In Entre chat et chien, Moyen Age N°56 – 2007.

(3) Les costumes de la mar : ouvrage du XV e siècle sur les coutumes maritimes. In Entre chat et chien, Moyen Age N°56 – 2007.

(4) ROY Bruno : Devinettes Françaises du Moyen Age. Cahiers d’études médiévales, n°3, Bellarmin, 1977. N° 424. In Entre chat et chien, Moyen Age N°56 – 2007.

(5) LACARRIERE. Jacques : Les Evangiles de quenouilles. Albin Michel, 1987. Deuxième journée, 24 e chapitre. In Entre chat et chien, Moyen Age N°56 – 2007. In Entre chat et chien, Moyen Age N°56 – 2007.

Posté le : 19/04/2018 17:43
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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