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Re: Défi thème d'écriture du 16 décembre
Plume d'Or
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Richard a enfin compris que le bonheur était chez lui !!!

Quelquefois il faut aussi mettre les pieds dans le plat, voilà mon texte :

Sous le sapin exactement

C’est Noël. J’adore cette fête, les décorations, les cadeaux, les plats spéciaux… J’ai envie de plein de choses cette année. Bien sûr j’ai habilement distillé quelques idées à ma petite famille : du parfum, un collier, une écharpe, des livres, des CD, toutes ces choses qui ne se trouvent pas sur la liste de courses.
Le 24 arrive, j’ai choisi les cadeaux que j’offre avec soin, j’espère faire plaisir à tout le monde. J’ouvre mon paquet, qui est ridiculement petit. Une bague ? C’est certainement une bague ! Mon chéri veut sceller notre union par un bijou précieux, comme il est gentil, je l’adore !
C’est un porte-clefs. Un porte-clefs ridicule, même pas joli, même pas sophistiqué, une merde.
La déception se lit sur mon visage. Dire que j’ai passé des heures à trouver ce qui plairait à chacun. Toute ma prime de Noël y est passée. Toutes ces heures sup’ que je me suis tuée à faire pour acheter des présents à tous ces ingrats, ces radins. Je sens la colère monter.
-Oh mais tu as encore un paquet, derrière le pied du sapin !
Ma famille est hilare. Je vais finir par les détester tous. L’autre paquet est encore plus petit. Qu’est-ce qu’ils ont mis dedans, une barrette trouvée dans une pochette surprise ? Ils ont l’air très satisfaits, regardons et ouvrons le cadeau.
-Une clef !
Ce n’est pas une clef de Ferrari si c’est à ça que vous pensez. Peut-être une clef de placard. M’auraient-ils offerts une armoire à pharmacie ? Ils n’arrêtent pas de se moquer de toutes les vitamines que je prends pour être en forme. C’est une plaisanterie certainement. Je déteste les plaisanteries à Noël, c’est une fête sérieuse, une fête de famille, on ne fait pas de farce, on fait plaisir !
-Tu ne nous demandes pas ce que ça ouvre ?
Me demande mon nigaud de mari. Il va falloir que je le change celui-là, il commence à me saouler grave.
-Qu’est-ce que ça ouvre ?
Demandai-je d’un air candide.
En fait je ne veux pas le savoir, je ne supporterai pas une troisième déconvenue. Moi qui me voyais m’aspergeant de Channel numéro 5, ou faisant briller ma bague sous les lumières du sapin. J’ai dans la main une clef minuscule et un porte-clefs moche.
-Ton cadeau est dans la cave !
Chantonne mon fils. Dans la cave ! Tu m’étonnes ! Prochaine étape la poubelle !
Nous descendons l’escalier. Derrière la porte se trouve un énorme vélo noir. Je déteste faire du vélo, quoique depuis que j’ai acheté mon nouveau deux roues je commence à y trouver du plaisir.
-Tu as vu comme il est beau, tu es contente ?
Je n’ai plus envie de jouer, mais comme je suis bien élevée je fais semblant :
-Il est très grand. Merci.
-Tu ne remarques rien ? Demande ma fille.
-Pourquoi est-ce qu’on t’a offert une clef et un porte-clefs ?
Ça y est nous voilà à « Questions pour un Champion » ! Je les avais oubliés ceux-là. Oui, pourquoi m’ont-ils réservé des cadeaux aussi loin de moi ?
-Regarde, c’est un vélo électrique mon Amour, comme ça tu pourras me suivre dans les côtes !
Je comprends tout ! Depuis des mois, Pierre se plaint que je suis nulle en vélo, que je n’arrive pas à le suivre. Il me montre des grand-mères sur des bicyclettes électriques. Elles montent les pentes les plus raides comme si c’était des faux plats. Me voilà donc devenue une vieille dame à ses yeux. J’ai envie de pleurer, pourtant je m’approche du vélo, et j’essaie de le faire avancer, il pèse une tonne ! Je ne pourrai même pas le sortir de la cave toute seule.
- J’ai vendu ton autre bicyclette pour acheter celui-là, il est beaucoup plus cher.
Je suis coincée ! Moi qui adorais mon beau vélo bleu ciel, cet imbécile l’a vendu pour m’acheter ce poids mort, et sans mon autorisation en plus ! Encore un pas de plus vers la perte d’autonomie, je ne peux plus faire un pas sans lui. Je suis condamnée à me lever à l’aube par tous les temps pour aller faire du vélo électrique sur des côtes à 80 %.
Je suis désespérée, je n’ai plus envie de jouer la comédie, j’en ai marre qu’on ne tienne pas compte de mes goûts et de mes envies. J’en ai marre qu’on me traite comme une empotée qui ne peut rien faire toute seule. Mon horizon se rétrécit. Je remonte dans la maison, je vais dans ma chambre, je fais ma valise, et je pars une semaine aux Caraïbes, Yes !!!

Posté le : 18/12/2013 07:53
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Re: Les belgicismes
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Quelle langue bizarre !!! On se demande, comment on arrive à se comprendre...

Posté le : 17/12/2013 14:27
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Re: Quelle différence y a-t-il entre la réalité et le réalisme ?
Plume d'Or
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C'est un large thème qui permet de se poser beaucoup de questions. Il faut toujours prendre garde de ne pas se décourager et de décourager les autres. Gardons notre part de rêve, tout en étant conscients de la réalité.

Posté le : 15/12/2013 11:00
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Re: Film sur Noël : Miracle sur la 34ème rue
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Merci Loriane pour toutes ces idées de films, mes neveux viennent à Noël, je vais avoir un beau choix de film. Et je ne connais pas la version de "Miracle sur la 13 ème rue" de 95.

Posté le : 15/12/2013 10:56
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Quelle différence y a-t-il entre la réalité et le réalisme ?
Plume d'Or
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Certains semblent ne jamais regarder les choses en face, et se boucher les yeux pour éviter les ennuis. Quand ils ont des problèmes ils appellent à l’aide parce qu’ils n’avaient pas prévu de se retrouver dans une situation aussi difficile : « on verra plus tard, on verra demain, profitons de l’instant présent ». On peut leur répondre qu’ils nient la réalité, ou qu’ils sont irréalistes, mais est-ce aussi simple, voient-ils la même réalité que nous ?

Vivre dans la réalité, c’est vivre dans le réel. C’est admettre qu’on peut toucher le monde, les objets, les êtres qui nous entourent, on peut les sentir ou les gouter, ou les entendre. On vit au milieu de faits, comme un policier qui mène une enquête. On peut les transformer aussi, ce qui reviendrait à admettre qu’on peut avoir une action sur le monde. Vivre dans la réalité, c’est avoir une certaine puissance, puisqu’on peut agir sur ce qui nous entoure, nous devenons Dieu dans une certaine mesure. C’est très rassurant.
Pourtant, en parlant avec notre entourage, on s’aperçoit que notre réalité n’est pas forcément la leur. Si on relate des souvenirs ou un événement vécus au côté d’un ami ou d’un parent, on se rend compte que ce qu’ils ont perçu, ou ce qui leur est resté de la réalité du moment est différent de nous. Y aurait-il plusieurs réalités, ça paraît impossible, le contraire même de la notion de réel. Mais si la réalité a divers aspects, on peut peut-être la voir sous des angles différents, les versions seraient toutes vraies, il y aurait donc plusieurs réalités.
L’opposé de la réalité, c’est l’apparence, le doute mais aussi la fausseté. On se retrouve dans l’inconnu, l’absence de maîtrise, est-ce qu’on voit ce que l’on voit, est-ce qu’on touche ce que l’on croit toucher. L’illusion s’immisce dans l’existence, on peut être trompé. Ce n’est pas une situation très confortable. On a l’impression de vivre au milieu de fantômes, existent-ils, sont-ils le fruit de notre imagination ? Sommes-nous fous ?
Un autre opposé de la réalité c’est la fiction mais aussi le rêve, ces deux mots sont plus positifs. Tout comme l’imagination, ils nous permettent de nous emporter vers une autre dimension. Nous nous évadons, ce qui reviendrait à dire que la réalité nous emprisonnerait. Le rêve et l’imagination représentent une ouverture d’esprit qui nous permet d’appréhender le monde différemment, de comprendre même certains aspects de la réalité que les gens trop terre à terre ne verraient pas.

Le réalisme ne masque rien, il peut être effrayant, mais avec lui on sait où on va, il n’y a plus de mauvaises surprises, elles nous sont présentées dès le départ. Le risque s’est d’être paralysé par la peur dès le début, et de ne plus pouvoir agir.
On peut imaginer une femme amoureuse d’un bel homme, à qui on présenterait l’intérieur de son amoureux, ses viscères, son physique dans quelques années quand il aura vieilli ou qu’il aura été malade. Tout cela est peu engageant, et elle aura peut-être envie de tourner les talons.
Le réalisme peut pourtant nous aider à agir en trouvant la bonne méthode puisque tous les risques seront maîtrisés. Il n’y aura pas de mauvaise surprise, tous les problèmes auront été envisagés et une solution aura été trouvée. C’est ce que font les pragmatiques mais aussi ce que firent les ‘opportunistes’ qui appliquaient une politique prônée par Gambetta. Pour lui s’était une politique de prudence et de réalisme, on adaptait sa conduite selon les circonstances du moment, et on cherchait à utiliser les circonstances au mieux de ses intérêts.
Mais l’opportunisme a aussi un revers bien négatif, celui de n’agir que selon ses propres intérêts, personne n’a envie d’être traité d’opportuniste.
Pourrions-nous vivre en dehors de la réalité dans un rêve perpétuel, dans un monde imaginaire comme Peter Pan ? Probablement non, et quand c’est le cas, ces personnes sont qualifiées de malades et finissent internés.
Pouvons-nous vivre sans rêver ? Cela paraît impossible, il semble nécessaire de s’échapper de la réalité de temps en temps pour supporter les problèmes de notre existence.
Le réalisme est utile puisqu’il nous permet de nous orienter et de prendre les bonnes décisions, mais il ne faut pas qu’il nous empêche d’agir, il ne doit pas devenir paralysant. Il doit certes nous rendre prudent, mais en connaissant toutes les difficultés à l’avance, il peut nous décourager.


Comme toujours une dose de réalité, de rêve, de réalisme et de fantaisie nous seront utiles pour traverser l’existence, le tout est de savoir doser.

Posté le : 11/12/2013 10:49
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"Parler pour ne rien dire, faut savoir que ça saoule..."
Plume d'Or
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- Bla, bla, bla. Bla, bla, bla. Bla, bla bla bla bla.

Kjtiti vient de rentrer et sa femme parle, parle parle.

Kjtiti me direz-vous :

- C’est un drôle de nom !
Je sais. C’est lui qui l’a choisi pour protéger son anonymat. Il s’appelle peut-être Kévin ou Jean-Pierre. En tous cas, sa femme le saoule. C’est ce qu’il nous dit en lançant ce défi :
« Parler pour ne rien dire, faut savoir que ça lasse….. »
Pour comprendre si cette phrase est vraie, il faut se demander si on parle toujours pour dire « quelque chose », qu’est-ce qu’il faut « savoir » et qu’est-ce que la « lassitude » ?
Kjtiti est bien gentil, mais là, on rentre dans la philosophie, et il va falloir se triturer les méninges.

Le langage parlé est considéré comme un privilège de l’humanité, les animaux n’ont pas de discours structuré par une grammaire. On peut supposer que notre ami vit avec une personne humaine, nous le savons puisque cet être utilise le langage articulé, et le saoule. Si on utilise cette façon de communiquer, on peut penser que c’est pour dire quelque chose. Et oui Kjtiti, désolée de te le dire mais ta femme, ta compagne, ta moitié cherche à te dire quelque chose !
Y-a-t-il des sujets qu’il faut éviter, des circonstances où il vaudrait mieux se taire. On pourrait penser qu’il serait bon de ne pas parler de ce qu’on ne connaît pas, mais ça, madame Kjtiti s’en moque, elle s’en balance complètement. Cela impliquerait qu’elle ait une connaissance scientifique de tous les sujets qu’elle souhaite aborder, ce qui paraît assez invraisemblable.
Notre culture et notre éducation nous apprennent qu’il y a certaines circonstances où il vaut mieux ne pas parler. Le problème est que, suivant les cultures ou les endroits du globe, ces circonstances peuvent changer, nous ne pouvons donc pas décréter qu’il serait bon de se taire dans certaines circonstances mais pas dans d’autres. Il faudrait préciser lesquelles. Madame K sait-elle que selon la culture de son compagnon il faut qu’elle se taise quand il rentre ? Visiblement « non ».
Le langage peut-il nous trahir ? La communication orale est le langage préféré des humains. Si l’on se tait, arrête-t-on de communiquer ?
Et non mon pauvre Kjtiti ta femme n’arrête pas de communiquer quand elle se tait ! Si l’on regarde une personne qui se tait, on peut souvent savoir, si elle est triste ou préoccupée, son corps ou ses vêtements exprimeront des choses qui ne seront pas dites oralement. Une personne triste et habillée en noir est peut-être en deuil. Si elle pleure et sort un mouchoir, elle nous donne une indication supplémentaire. Si Madame Kjtiti a un rouleau à pâtisserie dans la main, c’est très mauvais signe !
Ne rien dire paraît difficile à partir du moment où la personne est présente, et même son absence peut être signifiante. Une chaise vide à un repas de famille peut créer un drame. Imagine qu’en rentrant, gentil Kjtiti, on peut se tutoyer j’espère puisque nous a fait cette confidence au sujet de ta femme, imagine donc que Madame ne soit pas là : elle t’a peut-être quitté, elle est peut-être avec son amant…


Le syntagme verbal « Il faut savoir » implique que nous serions obligés de « savoir » qu’une lassitude est provoquée par la parole. Qui nous aurait formulé cette obligation et qui nous obligerait à savoir ? Sommes-nous obligés de savoir certaines choses ? Je te l’apprends cher Kjtiti, ta femme ne sait pas qu’elle te saoule quand elle te parle ! Elle pense même t’intéresser au plus haut point.

Au niveau culturel il vaut probablement mieux se taire dans certaines circonstances, si nous ne voulons pas passer pour quelqu’un d’impoli. Nous avons pourtant vu que suivant les pays ce savoir serait différent. Ce savoir viendrait-il de l’école ? De nos parents, des institutions ? Rien de cela.

S’il y a « savoir », il est forcément partagé, un savoir est la somme d’expériences scientifiquement prouvées. Cela voudrait dire qu’une personne qui dirait « Parler pour ne rien dire, faut savoir que ça lasse….. » pourrait prouver ce qu’elle avance par des expériences qui démontrent que c’est vrai dans tous les cas. Il faudrait que ce soit une certitude objective. Autrement dit en changeant de compagne il n’est pas du tout sûr que kjtiti ne soit plus saoulé par des bavardages intempestifs !



Considérons maintenant la lassitude. Dans le dictionnaire Larousse, la définition est : rendre quelqu’un las, fatigué. Tous les êtres humains seront-ils las ou fatigué au même moment ? La notion de fatigabilité entre ici en compte, certains individus seront fatigués très vite, et d’autres auront une capacité à endurer un flot de « paroles qui ne voudraient rien dire », beaucoup plus grande. Kjtiti n’est peut-être pas très endurant, il se fatigue très vite !
Il faudrait que tous les êtres humains soient complètement égaux, c'est-à-dire avec la même résistance physique et psychique. L’humanité est très diverse, nous le savons et nous pouvons le démontrer scientifiquement. C’est d’ailleurs une des richesses de notre espèce. Aurions-nous évolué ou même survécu dans le temps si nous avions tous été pourvus de la même résistance ? Nos capacités sont très diverses et c’est plutôt positif.


Il est impossible de ne rien dire, notre corps parlera malgré nous. Le savoir invoqué n’est pas démontré objectivement et la parole dans ce cas provoquerait une attitude tout aussi subjective « la lassitude ». Si cette phrase était vraie elle impliquerait une absence de diversité de l’humanité, et aurait probablement provoqué sa perte.
Il s’agit ici d’une opinion qu’il faudrait argumenter pour donner au lecteur la liberté d’être d’accord ou pas. Il ne s’agit pas d’une vérité universelle. Mon pauvre Kjtiti désolé de te dire que tu es très mal parti ! Changer de femme ne résoudra rien, vivre seul est ta seule option.

Posté le : 11/12/2013 10:47
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Re: Pourquoi les français ont des difficultés à parler des langues étrangères
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Il faut que les Français arrêtent de se demander si c'est difficile ou pas, si c'est nécessaire ou pas de parler une langue étrangère. Je suis professeure d'anglais et le nombre d'heures pour l'apprentissage d'une langue étrangère à diminué de moitié dans l'enseignement secondaire par rapport aux années 70. Voilà en grande partie pourquoi les petits Français sont si nuls. Ils sont regroupés à 30 à 40 par classe et ne peuvent jamais pratiquer l'oral, ce qui est quand même essentiel si on veut apprendre à "parler" une langue.

Je ne compte pas le nombre de parents, d'élèves ou même de collègues qui m'ont dit : "l'anglais ça ne sert à rien".

Un bébé a la possibilité de reproduire tous les sons de toutes les langues étrangères qui existent, on les reconnaît dans son babillage. En grandissant nous sélectionnons certains sons qui correspondent à notre langue maternelle. Pourquoi est-ce que nous ne serions pas capable de retrouver ces sons que nous avons un jour pu prononcer ?

Certains sons peuvent être mal vus, par exemple le "a" ouvert en Français est vulgaire, il faut donc faire montre d'ouverture d'esprit pour pouvoir le prononcer à nouveau. Il faut être ouvert à d'autres cultures et avoir envie de rencontrer des gens nouveaux, d'autres systèmes de penser et de vivre.

Si on est prêt à tout ça, on est bon en langues, je l'écris au pluriel parce qu'un enfant bon en anglais est souvent bon en allemand, en espagnol etc...

La France tolère les publicités en VO depuis peu de temps, l'académie avait peur de la contagion, c'est ça le problème, une langue étrangère n'est pas contagieuse, elle est une ouverture sur le monde.

Posté le : 10/12/2013 18:53
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Film sur Noël : Miracle sur la 34ème rue
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Une idée de film pour Noël « Miracle sur la 34 ème rue ». Vous aurez le choix entre le film de 1947 de George Seaton, avec Nathalie Wood dans le rôle de la petite fille, et Maureen O’Hara, et le remake de 1994 de Les Mayfield.
Un vieux monsieur se prend pour Santa Claus, il sera arrêté et jugé. On le prend pour un fou, mais l’est-il vraiment ?
Voici les bandes annonces des deux versions pour vous faire une idée.

http://www.imdb.com/title/tt0039628/

https://www.youtube.com/watch?v=g4XRYgiCr-w
Il existe aussi une vidéo qui compare les deux films.
https://www.youtube.com/watch?v=gHhKiavP_TI
On s’aperçoit que le remake n’apporte pas grand ’chose à la version d’origine. Le film de 1994 est en couleur, mais il nous semble bien vieux maintenant.


A vous de choisir.


Un bon moment à passer en famille pour prolonger le rêve de Noël, et si le Père Noël existait vraiment ?

Attacher un fichier:



jpg  miracle sur la 34ème rue 1947.jpg (10.08 KB)
8492_52a72f94347e7.jpg 171X253 px

jpg  miracle sur la 34ème rue 1994.jpg (10.54 KB)
8492_52a72fac1476a.jpg 188X268 px

Posté le : 10/12/2013 16:14
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Re: Défi thème d'écriture du 9 décembre
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A Shoupi :

Mon fils aussi disait que les Pères Noël qu'il rencontrait était des imposteurs, il voulait leur tirer sur la barbe pour les démasquer.

Posté le : 08/12/2013 10:41
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Re: Présentation
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Bienvenue Isabelle. Ce site est très sympa et très accueillant. Il y a pas mal de personnes dynamiques qui nous donnent des idées de sujets d'écriture et c'est très stimulant.
A bientôt pour des défis peut-être ?

Posté le : 08/12/2013 10:36
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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