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Re: La discothèque de l'orée (compilation)
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Chanson Française revisitée ;
http://youtu.be/EWwDipc4ujM
et cette merveille un peu bousculée (pourquoi pas ?) :
http://youtu.be/_meLjbHrRB8

Posté le : 03/03/2012 13:40
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Re: La discothèque de l'orée (compilation)
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Chanson Française revisitée ;
http://youtu.be/EWwDipc4ujM
et celle-ci, divine
http://youtu.be/0Q7w7gk1JhQ
et cette merveille :

Posté le : 03/03/2012 13:34
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Re: La discothèque de l'orée (compilation)
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Merci Emma, j'ai mis longtemps à aimer cette nouveauté, par bêtise en fait, parce que je me raidis toujours quand tout le monde saute sur un truc, mais maintenant je suis sous le charme.

Tout autre chose :
un vieux truc, (un peu mou mou) de un, parce que ça change de la version Française chantée par Sheila et de deux parce qu'elle a une belle robe...hi hi hi !
http://youtu.be/T5Xl0Qry-hA

Posté le : 03/03/2012 12:58
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Re: Défi : Il était une fois…
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C'est très malin ça Emma, tu fais l'économie d'un secret grâce à la présence du représentant de sinéquanone ! Pas bête, petite futée.
Il y a quelque part chez moi des livres de contes, je vais retourner les chercher, c'est si bon de lire une belle histoire fantastique avec des méchants et des fées.Je ne savais pas que cela me manquait.
Bof, conte sexiste !!! ben oui, comme dab, râle pas Tchano, pour une fois que l'héroïne n'est pas trop gourdasse, godiche au point de se casser le nez en courant terrorisée au milieu de branches et des racines d'arbres qui l'accrochent au passage.
Bravo, belle histoire, une autre ! une autre !une autre ...
Merci c'était très chouette.

Posté le : 02/03/2012 15:22
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Re: La discothèque de l'orée (compilation)
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J'ai aimé Emma, et toi Terra tu nous sors un Dieu alors bien sûr !!
Et ça c'est classique mais ça fait toujours du bien par où ça danse.

http://youtu.be/0jsw_r0hILQ

Posté le : 20/02/2012 21:45
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Maria cracium , un miracle ! !
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Un miracle :
http://youtu.be/Tn9E2wDxp40


Incroyable le bout de choux !!:
http://youtu.be/zMMIDooPwv0

Posté le : 18/02/2012 17:33
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Re: La culture générale pour passer les concours de l’administration ?
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Voui Emma, j'ai bien une opinion sur ces décisions.
Et Iktomi je voulais te dire que ce concours est un des plus difficiles que je connaisse, une de mes amis qui est loin d'être inculte l'a passé 6 fois et se fait ramasser à chaque fois. Elle le représente encore une fois (plus têtue on meurt), je crois qu'entre le concours et elle c'est un défi qu'elle soutiendra jusqu’à la mort.
Pour ce qui est de supprimer l'épreuve d'histoire, c'est tout simplement le début d'une régression dangereuse, d'une destruction culturelle. L'apprentissage de l'histoire est essentielle et son rôle est présent dans les sociétés primitives depuis le début de l'histoire humaine. Savoir d'où l'on vient est essentiel pour aller vers le futur. Les formes premières de ces apprentissages sont les interminables citations de la généalogie, puis les récits épiques des sagas de héros. Tous ces enseignements sont bien évidemment, en même temps formateurs de l'esprit mais aussi et surtout ils sont la garantie de l'intégration dans un groupe humain, une société. Sans la connaissance d'un passé commun, Nous perdons en même temps le sens des expériences communes, passées, mais nous perdons également la conscience d'une appartenance et donc l'intérêt à une cohésion sociale. Cette expression a la mode et galvaudée, n'est apparemment pas comprise et défendue. Que ce soit l'histoire ou la culture générale, ce sont là deux sciences, deux enseignements dont l'approche humaniste détermine notre développement intellectuel mais aussi notre développement humain et donc notre capacité à vivre ensemble. Le déficit de connaissances dans ces deux domaines, en fait si proches, permettra au plus petit nombre, qui est celui des employeurs ou dirigeants, de s'assurer une population d'employés aux rabais, dont les connaissances insuffisantes compliqueront les relations entre eux (horizontales), mais des personnes qui présenteront un esprit critique moindre, sinon quasi nul, et qui seront du même coup plus facilement manipulables (relations verticales)
Personne ne peut nier que la culture individuelle est en très net retrait et que cela fait le jeu des plus favorisés, dont l'influence augmente d'autant. Ce n'est pas par hasard que ces reculs viennent en même temps que des problèmes économiques pesants. Il faut savoir qu'une armée de béotiens qui n'a que peu de connaissance de ses racines culturelles, peut parfaitement faire un consommateur qui va déambuler tout au long de son Dimanche chez Ikéa ou à carrefour, en être heureux et se contenter de moins de 1000 Euros par mois. Il répétera plus aisément toutes les couleuvres, toutes les sornettes que les gouvernements lui feront avaler par le truchement des médias, et quand ses insuffisances feront naître la frustration, il suffira de lui designer un responsable : fonctionnaires, enseignants, chômeurs, retraités..., il répétera alors à satiété qu'il faut sévir, il fera preuve de jalousie, il dénoncera, il haïra ...
La culture est dangereuse demandez à Friederich Thiemann qui prononce dans sa pièce (le 20 Avril 1933 pour l'anniversaire d'Hitler) à l’acte I scène 1 « Wenn ich Kultur höre... entsichere ich meinen Browning » (Quand j’entends le mot culture [ou civilisation]... j’enlève le cran de sureté de mon Browning).
Nous marchons à reculons.
Loriane. 

Posté le : 17/02/2012 22:16
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Re: Défi : Il était une fois…
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Merci Emma. Cette histoire est dédié à Ilyas et Siyam. Deux petits coquins que tu connais bien.

Posté le : 14/02/2012 21:53
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Re: Défi : Il était une fois…
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Dans le beau monde de ....
Il était une fois, là-bas loin, très, très loin, dans le fabuleux pays orange et Or, aux confins du monde, à l'orée du pays de nos rêves, un arbre extraordinaire qui vivait heureux.
Il était remarquable car il avait une superbe stature. On voyait de partout sa si belle silhouette, il était élégant et robuste planté au milieu de l'espace.
Notre merveilleux arbre était un superbe pommier et il avait pour nom Pomielo;

Personne, à mille lieux à la ronde, ne connaissait de plus bel arbre que Pomiélo. 
Son tronc sans défaut servait de toboggan à tous les petits animaux à la ronde et c'est là que jouaient et glissaient les écureuils, il était grand et fort, et fièrement il portait haut dans le ciel un tendre toit fait de ses nombreuses branches qui pointaient bien droites vers le ciel et qui étaient couvertes en tout temps de milliers de jolies feuilles d'un vert tendre, doux et brillant. 
Même de très loin on pouvait voir ces longues branches s'élever en éventail parfait et former un grand rond idéal. 
C'est dans ce fantastique royaume de végétation, accueillant comme un paradis que les oiseaux venaient nombreux chanter, faire leurs nids pour cacher leur amours et leurs petits;
Les cigales, elles, se collaient aux bois du tronc et des branches et chantaient fort une joyeuse musique sans fin qui allait résonner jusqu'au confins de ce monde.

La famille de Pomielo, était composée d'arbres magnifiques, et vivait tout près de là dans un bosquet si grand, qu'il ressemblait presqu'à un bois, et même, on pourrait dire, presqu'à une forêt. 
Pomiélo qui était une bonne personne était d'une aimable nature et il les aimait tous beaucoup. 
Souvent Il leur offrait de beaux et nombreux cadeaux. Il leur envoyait des fleurs, des abeilles, des mésanges, des parfums, des petites musiques de brise d'été..Des tas de jolies choses. 
Et eux, par gentillesse et pour le remercier, en échange, ils lui envoyaient  des mélodies de vent, un couple d'oiseaux rouge et or, des odeurs de mousses, des graines volantes... et même une chouette qui habitait depuis peu dans son tronc. 
Toute la famille et les voisins regardaient fièrement leur robuste enfant qui trônait superbe sur l'immense prairie, on le voyait de très très loin, il était heureux d'occuper ainsi tout l'horizon, les pieds dans la terre parfumée déployant sa belle frondaison dans les cieux, pour tous sa réussite faisait plaisir à voir. 
Pomielo distribuait généreusement ses fruits, de belles pommes rouges, vertes et jaunes qui se couchaient dans l'herbe verte et offraient sans jamais pourrir, leurs vitamines aux lapins, aux biches, aux vers, aux cerfs, sangliers, aux petits chevaux, aux chats sauvages, aux chiens libres, enfin à tout ce peuple de la nature sans oublier son compagnon préféré, c'est à dire son grand et très cher ami Vacaria. 
Vacaria haute silhouette brune, était un fier, un fameux taureau métissé de dragon, il était tout aussi superbe que Pomiélo. Vacaria avait une maman dragon et un papa vache.
Vacaria était haut et solide sur ses quatre pattes, il avait une longue queue hérissée et le haut de sa tête portait les puissantes cornes héritées de son papa alors que son cou et son dos était couverts de longues épines comme celles de sa maman.
Au premier regard en voyant cet aspect terrifiant on comprenait que Vacaria pouvait être redoutable.
Mais malgré son aspect impressionnant, on aurait tort de le croire méchant pour autant, il était puissant soit, mais comme toutes les personnes vraiment puissantes il n'avait pas besoin de se montrer désagréable ou méchant, il était fort, il le savait et voilà tout.
Vacaria, comme Pomiélo et tous leurs amis, vivait depuis toujours dans ces près paisibles et généreux au pays au delà des rêves.

Vacaria heureux habitant de ces lieux de félicité passait des heures douces.
Il vivait dans la prospérité,  il mangeait à satiété,  il faisait partager sa satisfaction et il envoyait des messages de bonheur à ces ancêtres taureaux et dragons qui avaient rejoints le monde d'en bas, le monde du repos.
Tout au long du jour, Vacaria broutait  l'herbe tendre qui poussait dans l'ombre autour de Pomielo, il se nourrissait aussi des belles pommes,  tout en devisant avec son grand copain,  le feuillus géant. 
Pour amuser son ami l'arbre il crachait de temps en temps du feu, et poussait au loin un grand cri rauque qui ne faisait plus peur à personne depuis bien longtemps.

La vie allait depuis toujours calme et douce, sans heurt et la paix régnait entre tous les habitants du lieu.

Mais voilà qu'un jour maudit, soudainement et sans crier gare, voilà qu'un bien triste jour, nos deux amis, tout à leurs occupations paisibles, innocents et inconscients ne virent pas le souffle maudit qui les menaçait.
Sans qu'ils s'en doutent, un grand danger invisible et sournois venait de s'abattre sur eux, cela sans qu'il ne le voit venir et sans qu'il ne puisse s'en défendre.
Tous connaissent ce vilain danger, ce terrible péril qui porte partout le malheur,  car ce fourbe, ce perfide  qui détruit la vie a pour nom "l'ennui" .
Oui, ce jour là, l'ennui venait de passer en attaque hypocrite. Ce vilain jour de malheur on vit au dessus des branches et dans la prairie, l
'ennui glisser en nuée grise et sale, on le vit s'enrouler lentement, s'accrocher  comme un serpent tueur autour de notre brave Pomiélo ignorant de la malédiction. 
A dater de ce terrible moment on n'entendit plus de rire, plus aucun souffle de vent chantant, plus de bavardages innocents et inutiles, non, mais on entendait désormais résonner à l'infini, sur la prairie,  que de longues et tristes jérémiades désolantes : 
"je m'ennuie bof !!"
"mais qu'est-ce qu'on peux faire ?"
"je m'ennuie trop, oh la la !!! qu'est-ce que je peut faire pour me distraire  ?"
"mais qu'est-ce que j'en ai assez de tout ! mais qu'est-ce que je m'ennuie ... !! "
Le pauvre Pomiélo ne savait plus rien dire d'autre, il oublia soudain son bonheur, il se plaignait sans arrêt, il pleurnichait, soupirait sans cesse, il déclarait qu'il s'ennuyait trop.
"ça manque de vie ici !! y a pas d'ambiance, faut faire quelque chose de nouveau... !! 

Et c'est comme cela que dès ce jour, tous virent Pomielo s'occuper à des jeux curieux, toujours dans l'espoir d'enfin tromper son ennui.
De jour en jour, pour oublier son désarroi, Pomiélo, était comme pris de folie, il décida pour se distraire de faire pousser dans ses branches les choses les plus inattendues, les plus curieuses et c'est ce jour là que pour la première fois, le peuple du pays de nos rêves vit tomber de ses branches des chaussettes de toutes les couleurs.
Des tas de chaussettes, des trouées, des sales, des propres, des rayées, des chaussettes de toutes sortes, et puis aussi des écrevisses grises, des roses en pluie, des rasoirs électriques... et toutes ses inepties tombaient à la place de ses belles pommes si nourrissantes. 

Il tombait maintenant depuis les branches de pomiélo, toute une pluie folle d'objets incroyables et inutiles. 
Vacaria, les lapins, les chevaux tous virent, à partir de ce moment disparaître leurs fruits préférés, alors que Pomiélo trompait son ennui en faisant des quantités de folles sottises. 
"Mais qu'est-ce que c'est que ça on a faim ? " hurlait ses amis. 
Un grande secousse de rire agita longuement les branches de Pomiélo qui s'amusait comme un petit fou. 
"Arrête t'es un pommier, fais des pommes, on a faim, et puis c'est sale tout ça, l'herbe ne pousse plus avec tout ses saletés ..."
S'écriait très fâché, tout le peuple de la prairie. 

Mais rien n'y faisait. Absolument rien ne sortait Pomiélo de son curieux malaise. 
Le pauvre Pomiélo avait perdu la tête et continuait de plus belle.
Maintenant sous ses branches, au pied de son tronc, à la place de l'herbe grasse autrefois si verte et belle, s'amoncelaient dorénavant des tas d'ordures.
On pouvait voir entassés, des radiateurs, des spaghettis, des dents de chameaux, des perruques, une vieille barque, une queue de sirène, des brosses à dents en masse, des vieilles bicyclettes rouillées, des choux, des chaussures, des pneus, des cocotte-minutes, des parapluies, des vieux fromages, de tout, de tout...

Il y avait aussi des bouteilles vides et pleines de vin, de coca, des boites de pansements, partout des lunettes de soleil, des clous, des perceuses, des cartes routières, des marteaux et même des moyeux. 
"des moyeux, mais à quoi ça sert ?" demandait Vacaria "
Si ton père était mécanicien tu le saurais " riait Pomiélo. 
Durant des jours et des jours on vit ce fou rire de tout; et sans cesse faire pousser sur ses branches ses horreurs au lieu de ses fruits, alors que tous autour de lui pleuraient de leur malheur. 
Ils avaient faim, la saleté avait fait fuir les oiseaux, les lapins, les cerfs, les abeilles, presque tout; 
leur vie était devenue insupportable. 
Le paradis était devenu enfer. 

Ces pleurs qui résonnait si fort alertèrent  la fée qui vivait à l'orée des rêves.
On la vit sortir de la grande mare orangée qui ondulait à l'horizon,  juste là-bas, à la lisière de l'immense prairie, au plus loin du monde. 

Sa haute et fine silhouette élégante venue des flots quitta son doux domaine aquatique. 
Sortie de l'eau maternelle, légère et fluide, elle survola, l'univers de ses pieds nus. 
Elle était si belle et harmonieuse, si gracieuse, que sa venue était un miracle de beauté. 
Elle se nommait passionacua, mais le petit peuple du royaume l'appelait entre eux par un petut nom tout simple, il la nommait souvent Lilibulle. 
Ce curieux nom de Lilibulle lui avait été donné, car lorsqu'elle rentrait chez elle au fond de l'eau on voyait sa respiration de bulles fines qui montaient éclater vers la surface.
Après un envol souple et rapide sa présence lumineuse comme un éclat de soleil illumina soudain les méfaits de Pomiélo. 

A la vue de ces tristes dégâts qui se répandaient partout, la passionacua Lilibulle devenue soudain furieuse souffla un air froid sur l'arbre devenu méchant. 
Elle fit entendre une menace de colère en murmurant un vibrant :
- "Mais qu'est-ce que c'est que cette affreuse odeur, cette terrible odeur de querelles qui sont venues jusqu'à moi ? Je te préviens Pomiélo, je nettoie tout d'accord,  mais je lâche sur toi les fantômes de ceux à qui tu as nuit. Tu dois être puni !! "  
Mais l'inconscient secoua ses branches dans un gros éclat de rire, preuve que Pomiélo avait bien perdu la tête mais aussi son cœur.
Cependant il ne rit pas longtemps, car l'on vit brutalment le soleil disparaitre très vite, et dans l'ombre devenue soudain froide, on entendait un monstrueux roulement qui fonçait depuis l'orée de la forêt. 

Dans la grisaille une harde terrible chargeait. 
Cette horde était composée des ancêtres malheureux de Vacaria. C'était une équipée sauvage composée des Fantômes sortis tout droit de la terre, des fantômes revenus du monde des morts. 
On voyait des centaines de dragons crachant, mais aussi des vaches, des taureaux autrefois torturés par les habitants de la terre, charger brutalement à grand coups de tête et de cornes, ils fonçaient de toutes leurs forces sur le coupable Pomiélo, ils chargeaient tout comme on les avaient eux-même chargés pendant leur vie finie dans la souffrance. 
Une affreuse et longue nuit, une terrible nuit de cauchemar terrifia des heures durant tout le peuple de la prairie. 
Les cornes des attaquants déchiraient l'écorce de Pomiélo, et sous les coups brutaux ils faisaient tomber au sol le bel habit de feuilles de leur pitoyable victime. 
La bagarre se poursuivi durant toute la longue nuit. Pendant de longues, longues heures, on entendit que le vacarme terrible du combat et les gémissements douloureux de Pomiélo à la torture.
Le matin venu, aux premières lueurs de l'aurore les assaillants repartir tous ensemble, pour revenir à leur vie de fantômes.
Ils retournèrent se terrer dans les trous de terre creusés dans le sous sol de la forêt.
Dans l'aube naissante un silence lourd, effrayant comme l'on en avait jamais entendu pesa lourdement sur le pays de l'orée de nos rêves.

La pauvre lumière éclairait avec hésitation, tant la vue, le spectacle qu'offrait le malheureux Pomiélo était terrible et faisait bien pitié. 
Ce malheureux arbre n'avait presque plus de feuilles, il était pratiquement nu, beaucoup de ses branches pendaient jusqu'au sol, de son pauvre tronc des crevasses laissaient couler des grosses larmes de sève, il perdait son sang, il perdait sa vie ! 
Vacaria en grande peine et plein de compassion, Vacaria ému aux larmes frottait son pelage et ses longues épines contre son ami, il le caressait tendrement, il léchait ses pleurs, il redoutait de voir cette vie perdue pour toujours. 
De la forêt voisine on entendait les lamentations des arbres de la famille, les mots de réconfort et de soutien, tous l’appelaient : "Pomiélo, résiste, lutte, la horde ne reviendra pas, on ne la laissera pas sortir de son trou, guéris vite, courage ami, espère ..; " 
A ces moments là dans la forêt on pouvait voir toutes les racines des arbres s'allonger le plus vite qu'il était possible pour bloquer, pour boucher les trous du sol et empêcher à tout jamais les fantômes du passé de revenir. 
Protégé par les siens, soutenu par ses amis, Pomiélo, guérit lentement, très lentement mais sûrement. 
Et de toute sa vie qui fut, si, mais vraiment si  longue, jamais au grand jamais, il n'oublia la dure leçon, et une fois guéri, c'est avec empressement et une très grande joie qu'il reprit sa vie de Pommier nourricier.
Et jamais, plus jamais il ne laissa l'ennui lui faire faire de telles sottises, de si grave erreurs. 

Peu de temps après cette terrible aventure, la passionacua Lillebulle revint visiter cette partie de son domaine. 
Sous l'arbre qui pansait ses plaies, les pommes abondaient et régalaient tous les gourmands pendant que plus loin sous un petit tapis de pommes un miracle prenait vie : on voyait pousser une longue tige fragile et pleine de promesses. 
Ici, un jeune pommier, un petit Pomiélo, prenait force, ici on voyait grandir un jeune arbre plein d'ardeur qui donnerait bientôt plein de jolies pommes à côté de son père. 
Des tonnes de jolies pommes qui nourriraient les petits de Vacaria, la descendance, les enfants de Vacaria, mi-taureaux, mi-dragons, des petits crachant le feu qui commençaient déjà à courir et jouer sous les jeunes pommiers du royaume de l'orée du pays des rêves. 
Il eurent tous les deux beaucoup d'enfants et le royaume de Passionacua, la belle Lilibulle, avait retrouvé sa bonne odeur de bonheur.

Lydia Maleville

Posté le : 12/02/2012 17:05

Edité par Loriane sur 13-02-2012 09:12:28
Edité par Loriane sur 14-02-2012 21:46:18
Edité par Loriane sur 05-03-2012 11:37:42
Edité par Loriane sur 05-03-2012 11:47:27
Edité par Loriane sur 05-03-2012 11:52:07
Edité par Loriane sur 05-03-2012 11:56:43
Edité par Loriane sur 05-03-2012 11:58:30
Edité par Loriane sur 05-03-2012 12:00:32
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Hommage Withney Houston
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11 Février 2012 Whitney Houston s'en va.
Et pourtant 48 ans ce n'est pas l'heure de mourir !!

http://youtu.be/V5EANmeAXgw

http://youtu.be/FxYw0XPEoKE

http://youtu.be/IYzlVDlE72w

http://youtu.be/h9rCobRl-ng




-------------------------------------
l'annonce Samedi 11 Février 2012:
http://youtu.be/FYPYkBnrQ
http://youtu.be/gokWvWjKmrk



Posté le : 12/02/2012 09:39
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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