Bonjour Delphine,

Quand je pense que c'est ce qui arrive souvent, cette plongée dans l'adoration absolue au point de devenir une réplique de l'idole. Bon, c'est mieux quand c'est George Michael, par ce que les fans de Paul Préboist ou Mimi Mathy doivent plus difficilement vivre leur nouvelle apparence physique.

Bises

Donald

Ziggy ne joue plus de guitare

La pop music est morte avec David Bowie,
Ses personnages fous, à l'instar de Ziggy,
Poussière d'étoile et icône éternelle
De jeunes libérés, sans reine maquerelle.

Les crânes iroquois, symboles incompris,
Effrayaient les bourgeois, dansaient sur l'anarchie,
Vomissaient le disco et la valse musette,
Ou criaient « No Future » sans tambour ni trompette.

Les rockers fatigués, du genre Mick Jagger,
S'en mettaient plein le nez, à coups de billets verts,
Oubliant au passage la jeunesse rebelle
Devenue tout à coup les fleurs dans la poubelle.

Les méchants de l'époque habitaient à Moscou,
Dans des tombeaux de pierre, aux ordres d'un vieux fou.
Les gentils fabriquaient des bombes à la chaine,
Pour tous nous protéger des rouges pleins de haine.

Et le Mur est tombé, quelques années plus tard,
Laissant le monde nu, sans perruque ni fard.
Les yeux se sont ouverts et les bouches déliées,
Demandant aux parents enfin la liberté.

Tout ça c'est du passé, un tout autre univers,
Le Nord contre le Sud, et la tête à l'envers.
J'écoute désormais la voix de ce fantôme
Sur les ondes radios où finit son royaume.

Chère Delphine,

C'est une très belle histoire que tu nous racontes là. Je me suis bien marré en imaginant les chevilles ouvrières du Père Noël en train de descendre dans la cheminée, de se faire avoir avec la buche en bois, j'en passe et des meilleures.

Que de trouvailles, avec un bonus pour le coup du prénom.

Le Père Noël ne sort pas grandi de cette nouvelle.

Bises (presque sans microbe) hurlues,

Donald

Le treizième invité

Nous préparions le diner
Quand vint le treizième invité,
Petit gris à tête d'ampoule,
Du genre à se la jouer cool.

Judas lui ferma le clapet
Prétextant qu'on était complet,
Déjà assez nombreux à douze
Pour fêter et chanter le blues.

Madelon rabroua le grognon,
Dénomma le nouveau Mignon,
Offrit sa bouche en bienvenue,
Décréta l'affaire entendue.

Jesus adorait écouter
Quiconque savait raconter
L'amour, le feu et la magie,
Tout ce qui changeait de sa vie.

Le récit entendu ce soir
Nous plongea dans le désespoir,
Celui d'un monde sans limite
Où Dieu errait en ermite.

La suite vous la connaissez,
Ponce nous fit écarteler,
Judas devint accroc au fric
Et vendit Mignon à un cirque.

Bonjour à toutes et à tous,

En cette veille de Noël, et pour vous préparer au réveillon, voici le défi de la semaine: « Comme chaque année, vous avez mis un couvert de plus à votre table pour respecter la tradition de l’invité surprise. Soudain, alors que vous allez vous attablez, on sonne à votre porte et … surprise ».

Racontez nous cette féerie de Noël où l’invité surprise est passé chez vous.

Donald

Eh bien Delphine, on en apprend des choses sur ce site !
Les Américains sont quand même les rois de la vente, il n'y a pas à dire.
Et que faisait l'Abbé Soury pendant ce temps, hein, je vous le demande ?
Bises
Donald

Sacré kjtiti,
Les poètes attirent les poètes, à ce que je vois.
Une fois de plus, notre ami Tourangeau nous livre de beaux vers pour ramener notre ami Bourguignon.
Si Dieu est abonné à Tom-Tom, alors sa carte mérite une sacrée mise à jour.
A bientôt, je m'en vais lire le pavé que nous a pondu l'amie couscous.
Donald

Eh bien Jacques, ce défi t'a inspiré, même tardivement.

Tu manies la fable comme si tu avais déjà beaucoup donné dans la gent formatrice et le ris formateur. Aurais-tu travaillé dans le conseil, par hasard (je sais que oui mais la question n'est que rhétorique) ?

Bravo d'avoir magnifié ce thème (qui ne m'a pas inspiré, j'avoue) !

Donald

Sacré kjtiti,
Dès qu'on parle de bouffe et de ripailles, il y a du répondant. Qu'en penserait notre désormais bientôt ex-président à tête de fromage ? On ne pense pas assez à ce pauvre homme, qui va passer seul, abandonné de tous et surtout de sa cour, son dernier repas de Noël à l'Élysée.
Bises
Donald

Eh bien Serge, je reconnais là ton humanisme.
Comme toujours, c'est enlevé, avec une forte critique sociale des privilégiés qui ne veulent pas comprendre qu'il existe un quart monde à deux pas de chez eux.
Bravo !
Donald