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Re: Défi du 25 Juin au 1er Juillet
Plume d'Or
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Delphine, tu es en "plein dedans" avec tes grands enfants. Joli poème très efficace.

Posté le : 26/06/2016 09:56
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Re: Défi du 25 Juin au 1er Juillet
Plume d'Or
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Tu étais bien déluré Donald! Quand je vois mes petits élevés bien sages, j imagine qu ils ne pensent qu au travail scolaire et à leurs études, à moins que...

Posté le : 26/06/2016 09:54
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Re: Défi du 25 Juin au 1er Juillet
Plume d'Or
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Merci Jacques, je suis partie un peu loin pour ce défi, mais j ai gardé le cap.

Posté le : 26/06/2016 09:52
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Re: Défi du 25 Juin au 1er Juillet
Plume d'Or
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Il fait à peine jour, je sors de la maison sans bruit, tout le monde dort. Je me dirige vers le port. Le bateau de mon père est là, je monte à bord sans me faire remarquer. J'ai mis sa casquette et des vêtements passe-partout. Je lui ressemble beaucoup, de loin on peut peut-être nous confondre. Les autres pêcheurs sont occupés, l'un deux me fait un signe, je réponds par un geste, c'est plus prudent. J'ai envie d'être seule au milieu de l'eau, j'ai trop de choses qui tournent dans ma tête.


Je ne sais pas pêcher, mais je suis souvent allée en mer avec mon père, je n'avais pas le droit de toucher à grand chose, mais je suis sûre de pouvoir y arriver.


Je sors de la passe et je dirige le bateau vers un lieu où il y a des oiseaux :

S'il y a des oiseaux, c'est qu'il y a des poissons. Par contre, si tu les vois s'envoler, c'est qu'il y a un prédateur.

Je n'ai pas envie de me retrouver avec un requin au bout de ma ligne, il y en a pas mal par ici.

Je prépare le matériel, ma cane à tambour tournant est fixée au bastingage. J'ai amené de gros hameçons, il faut du 2,0 ou du 3,0 pour les thons. Ils sont assez courts de tige mais avec une grosse ouverture pour mieux accrocher la bouche du poisson. Il ne fait pas encore très chaud, mais je sens les premiers rayons du soleil chauffer la peau de mes bras pendant que je prépare ma ligne. Il y a du vent et beaucoup de courant, je raccourcis ma ligne, c'est un fil de carbone 60/100ème, les thons sont forts et il ne faut pas que ça casse. Mes gestes sont précis, ce sont les mêmes que ceux de mon père et de mon grand-père. Je fais une simple boucle de 3 centimètres, l'hameçon doit bien s'accrocher, il faut qu'il soit un peu « libre » pour s'implanter correctement dans la bouche du thon. Maintenant il faut fixer l'appât. Je choisis une belle sardine pas trop abîmée, ma proie doit avoir envie de la manger, son corps bleuté s'irise dans la lumière du matin. A l'aide d'une longue aiguille je dois la maintenir sur la ligne. Cette opération m'a toujours dégoûtée mais il faut que je sois forte, je suis venue pêcher, je dois aller jusqu'au bout. Je lui ouvre la bouche pour que l'aiguille passe dans le canal qui lui sert d’œsophage. Je préfère la faire sortir avant la fin du corps pour ne pas que le petit poisson se déchire. Je suis devenue une vraie spécialiste.

- C'est bien ma fille, tu assures.

Il ne reste plus qu'à attendre, la cane est prête, j'ai lancé la ligne loin devant, je maintiens la vitesse du bateau à trois nœuds et je guette le moindre bruit. Quand un thon mordra, le moulinet chantera. L'attente est un moment où on peut profiter du silence de la mer, en fait ce n'est pas du tout silencieux, j'entends le bruit de l'eau sur la coque, le vent qui fait flotter le drapeau accroché à l'arrière de la Joséphine. Mon père a acheté ce bateau à ma naissance et il a décidé de lui donner mon prénom, c'est un peu mon double finalement. Je sens sa présence partout, tous ces objets sont les siens et cette passion de la pêche, il me l'a transmise. Cette sortie je la fais avec lui. Je regarde le ciel, le bleu est intense, quelques nuages se dispersent, un arc en ciel s 'est formé à la poupe, comme un signe que Papa m'enverrait.

- Joséphine, ça chante, occupe-toi de ta cane.

- J'arrive Papa.

- Tu pompes, tu laisses filer, puis tu pompes à nouveau.

Je tire sur la cane, le carbone plie sous le poids du poisson. Tous mes muscles sont mobilisés, il faut que je tienne, que je me batte avec lui. Le but est de le ramener doucement pour que rien ne casse mais assez vite pour qu'il n'ait pas le temps de se décrocher. Un combat s'engage, qui sera épuisé le premier ?

- Tu ne vas pas te laisser intimider par un poisson ma fille ! Tu es plus forte que ça.

- Oui Papa, je suis forte.

Les larmes coulent le long de mes joues, mais je suis forte. Mes bras sont douloureux, je dois me servir de tout le poids de mon corps pour ramener ce poisson. Il faut rester dans l'axe, éviter que la ligne casse. Petit à petit, je remonte la ligne. Je pompe, je laisse aller et je mouline. C'est une guerre des nerfs. Après de longues minutes, j'ai une idée assez précise de la taille du poisson, je sens ses mouvements, sa masse qui tente de s'échapper de ce piège. Sa gueule doit le faire souffrir, à chaque fois que je tire, l'hameçon s'enfonce encore plus.

Tout à coup, j'aperçois le thon, il est magnifique ! Son corps brille sous la surface de l'eau, il fait environ 30 kilos et mesure un bon mètre, il doit avoir à peu près 5 ans, c'est un bel adulte, une prise rare.

- Joséphine, reste concentrée, il faut le ramener ce poisson, je suis près de toi.

Je continue à pomper, tirer la cane et mouliner pour ramener la ligne. Je suis épuisée, mon corps n'est plus qu'une douleur, mais je vais y arriver, je dois y arriver.

Derrière elle, Joséphine entend une voix amplifiée par un mégaphone, ce sont les gardes côte, elle ne les a pas entendu s'approcher.

- Arrêtez le bateau, coupez les moteurs.

Elle ne peut pas lâcher son poisson, ils attendront. Sa mère a dû les alerter, on s'est rendu compte que le bateau avait disparu, Joséphine ne peut pas rentrer bredouille, son escapade n'aurait plus aucun sens.

Le poisson est de plus en plus proche, dans un dernier effort elle parvient à le sortir de l'eau. Il s'agite dans tous les sens. Elle doit le hisser dans le bateau, il ne faudrait pas qu'il se décroche maintenant. Quelquefois, les poissons arrivent à repasser par dessus bord quand ils sont détachés. Il ne faut pas que ça arrive. A l'aide de gants, elle arrive à maîtriser l'animal et à le placer dans un bac rempli d'eau, elle ferme le couvercle.

Le bateau est à l'arrêt, les gardes côte montent à bord, Joséphine les connaît, ils savent ce qui s'est passé, son père était leur ami, ils ont porté son cercueil dans la petite chapelle du village.


- Tu as bien travaillé, ton père serait fier de toi. Mais tu passais ton Bac aujourd'hui Joséphine !

Le Bac, je n'ai pas eu la force d'y aller, j'avais besoin de me mesurer à la nature, à cette vie qui m'a enlevé mon père. Le travail intellectuel attendra, « Passe ton Bac d'abord », Joséphine est prête à vivre maintenant.

Posté le : 24/06/2016 18:41
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Défi du 25 Juin au 1er Juillet
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C'est l'époque des examens, une phrase est souvent entendue : "Passe ton Bac d'abord !" Je vous laisse imaginer quelques péripéties sur ce sujet, coefficient 9

Posté le : 24/06/2016 18:31
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Re: Défi du 18 juin 2016
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@Donald, on sait bien nous, que tu es un beau gosse, et que tu n 'as pas une tête de cul ;)

Posté le : 21/06/2016 12:57
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Re: Défi du 2 au 9 Avril 2016
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La grève


Le soleil est encore haut dans le ciel. La mer scintille sous les rayons. Au loin un voilier met le cap sur l'horizon, comme j'aimerais être à sa place, oublier tout, me laisser porter au gré des flots, mais voilà, il faut que je trouve un travail.

Mais quoi ? Je vais passer des heures et des heures à faire une chose pour laquelle je ne suis peut-être pas faite. Comment choisir ? Il faut absolument que ça me plaise. Je suis une artiste dans l'âme, je pourrais être décoratrice, j'ouvrirais une boutique, je repeindrais des meubles, transformerais des fauteuils, je peindrais de la vaisselle. Remarquez, autant être peintre ou sculptrice, je créerais directement mes objets, ce sera plus simple. Mais en attendant, il faut vivre, se loger, se nourrir, tout le monde sait que les artistes crèvent la faim, pourtant il y en a qui se font du fric, et leur production est vraiment tarte.

Qu'est-ce que j'aime faire d'autre, ah oui, j'aime m'occuper des gens, les aider. Psychanalyste, c'est une bonne idée ! Je resterais chez moi, j'aurais un beau bureau douillet, accueillant, peut-être un peu classique. Non, un mélange de moderne et de classique. Les gens se sentiront en terrain connu, quelque soient leurs goûts. J'aurai de beaux vêtements, élégants mais confortable, peut-être une paire de lunettes en écailles. Bon. Mais entendre des personnes se plaindre toute la journée, ça doit être dur. Ça n'est probablement pas pour moi, et je vais aménager quelle pièce ? Mon appartement est trop petit. En plus il va falloir faire des études, lesquelles et où ? Ça va me coûter cher...et je ne travaille pas.

Qu'est-ce qu'il y a d'autre ? Professeur. A l'université bien sûr, je ne supporterais pas les petits et encore moins les adolescents. Combien d'année de formation y-a-t-il ? Cinq, six, plus ? Je suis peut-être un peu vieille.

Je sais. Je vais créer mon entreprise. Dans les magazines il y a plein de femmes chefs d'entreprise. Les femmes prennent des responsabilités maintenant, elles prennent des initiatives. Une entreprise de quoi ? Il faut des produits bios, je ne supporte plus la pollution, je devrais acheter des livres sur le sujet. Le gros problème c'est que je suis nulle en comptabilité, et engager un spécialiste ça va être dur.


La vie est vraiment trop compliquée, et plus j'avance, plus j'ai le sentiment de stagner. Avant, tout était simple, j'allais à l'école, je travaillais bien, je passais dans la classe supérieure. Mais ça fait longtemps, longtemps, le temps passe, mes enfants ont grandi. Je sens comme un grand vide, je suis dans un labyrinthe dont je n'ai pas les clés. Où dois-je aller, je suis programmée pour quelque chose, mais quoi ?



Ma source de revenus s'est tarie, mes parents sont morts et mon mari m 'a quitté. Oh je sais ce que vous allez me dire : « elle a bien de la chance celle-là d'avoir de l'argent qui lui tombe du ciel ! », mais ça n'est pas si simple. Je me sens inutile, ça fait quelques temps que je ne sers pas à grand chose et maintenant, il va falloir que je subvienne à mes besoins. Je fais des cauchemars toutes les nuits, que vais-je devenir ?



Comment font les autres ? C'est ce qu'on me dit souvent. Dès que je parle de mes problèmes c'est la même rengaine, « comment font les autres ? » Et bien je n'en sais rien justement. Tout a l'air simple pour eux. Ils sont affairés, occupés, ils n'ont même plus le temps de me voir. On me regarde de haut : « à ton âge ? Tu fais quoi ? Rien ? Tu ne t'ennuie pas ? » Et bien non, je ne m'ennuie pas, je suis même très occupée. Je lis, je vois des films, je suis au courant de plus de choses que la plupart des gens. Ah bien sûr, ça ne me donne ni diplôme ni argent, mais est-ce si important ? Il faut bien manger me direz-vous, je sais, JE SAIS.


Quand je vois tous les boulots nuls qu'on m'a déjà proposé : ranger des produits sur des rayons de supermarché. Faire ce genre de choses sur un temps limité, je ne dis pas, mais je ne pourrai pas y passer ma vie. Et accueillir les gens dans un théâtre, leur montrer leur place, bon, au moins on peut voir le spectacle, mais ce n'est pas épanouissant.
J'ai aussi vendu des vêtements pendant un temps. Les clientes me prenaient pour leur larbin, c'était insupportable. Et toutes ces femmes difformes qui voulaient rentrer dans un 36, et ces idiotes qui achetaient des mini jupes avec des jambes comme des pattes d'éléphant, insupportable ! C'était il y a longtemps, qu'est-ce que je vais trouver aujourd'hui ?



En plus quand on voit combien d'heures il faut travailler pour un salaire de misère, je vaux mieux que ça. Je sais que je gâche mon talent. Les gens autour de moi me sous-estiment, ils ne savent pas de quoi je suis capable. Quand ils s'en rendront compte, ils seront désolés, ils me diront qu'ils ne s'imaginaient que j'avais tant de qualités, moi non plus d'ailleurs, de quoi suis-je vraiment capable, je n'en sais rien. Pourtant j'ai du potentiel.


L'autre jour j'ai rencontré une voisine, elle m'a proposés de venir voir ce qu'elle fait. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle n'est pas bousculée par le travail, elle est payée à ne rien faire, et cher encore ! Elle est idiote et elle a trouvé une super planque. Pourquoi est-ce que ça ne m'arrive pas à moi ? En même temps, je me sentirais mal à sa place. C'est une profiteuse, n'ayons pas peur des mots. Peut-être que moi aussi ? Mais non, je n'ai pas eu l'opportunité de me réaliser c'est tout. J'ai manqué de temps, je n'ai pas pensé à moi, toujours à m'occuper des autres. Pffff, je n'arrive pas à m'organiser, à prendre le temps, à réfléchir, à faire les bons choix.


Je regarde autour de moi, je respire l'air de la mer, et si je me mettais en grève ? Zut, en grève de quoi ?

Encore un truc que je ne peux pas faire...

Posté le : 08/04/2016 15:24

Edité par arielleffe sur 09-04-2016 15:32:34
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Re: Défi du 2 au 9 Avril 2016
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Donald, je suis prête à faire grève pour sauver le camembert et le saucisson sec : "Tous ensemble, tous ensemble hey, hey !" Quand je pense à toutes ces machinations qui nous entourent, ça fait froid dans le dos.

Coucous, une terroriste armée d'un sourire et d'un stylo, je la soutiens à cent pour cent.

Bon je suis en retard, mon texte progresse mais il est loin d'être abouti, je suis un peu en grève...

Posté le : 07/04/2016 09:43
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Re: Défi du 2 au 9 Avril 2016
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Jacques, la grève qui fait grève, il fallait y penser ! par contre, le but de la grève est tout de même d'entrer en négociation. Un joli texte à la Devos, merci, tu fais concurrence à notre Belge ;)

Posté le : 07/04/2016 09:35
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Re: Défi du 2 au 9 Avril 2016
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On en apprend des choses avec toi Kijtiti ! Quel puits de science !

Posté le : 02/04/2016 14:46
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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