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Re: Défi thème d'écriture du 23 septembre
Plume d'Or
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Ah les chutes de vélo !!! Celle-ci est très bien racontée en tous cas.

Posté le : 26/09/2013 18:25
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Re: Défi thème d'écriture du 23 septembre
Plume d'Or
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A couscous :

Bien fait ! C'est le meurtre parfait !

Posté le : 26/09/2013 18:16
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Re: Défi thème d'écriture du 23 septembre
Plume d'Or
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A Bacchus :

C'est incroyable qu'aucune déclaration n'est été faite ! Quand je pense au nombre d'accidents qui doivent avoir lieu, et dont personne ne sait rien, ça fait froid dans le dos.
La réaction du jeune soudeur me rappelle la réaction que j'ai eue, quand une explosion a eu lieu à la gare de Rouen, au moment de l'arrivée du train D'Amiens. Nous étions de l'autre côté de la voie, et personne n'a bougé. On a tous cru qu'il s'agissait d'un attentat, et pourtant, nous sommes restés figés. En fait, des manifestants avaient placé des pétards sur la voie, et il n'y avait pas de danger. Tu as sauvé la vie de ce garçon, il a eu de la chance.

Posté le : 26/09/2013 18:14
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Re: Défi thème d'écriture du 16 septembre
Plume d'Or
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On déménage !

Eglantine a décidé de ranger sa chambre. Le Printemps est là, ses affaires d’hiver ne vont plus lui servir à rien. Il est temps aussi de faire du tri, certains vêtements qu’elle n’aime plus pourront servir à d’autres. La vieille dame aime bien cette période de rangement, elle a l’impression de se nettoyer l’esprit, elle a coutume de dire,
« Quand les placard sont rangés, ton esprit est plus clair ! »
Sa fille, Caroline entre dans la pièce.
« Tiens, bonjour, je ne t’ai pas entendue entrer. Ça va ma chérie ? »
« ça va bien maman, je te remercie. Tiens voilà des cartons, tu pourras ranger tes affaires là dedans ».
« Merci mon cœur, tu as toujours de bonnes idées, ils vont bien me servir. »
Eglantine remplit les cartons avec ses pulls et ses grosses jupes en drap. Elle a déjà rempli trois ou quatre boîtes. Elle se retourne pour voir le travail accompli, mais, surprise, elles ont toutes disparu !
« Qu’est-ce qui se passe ? Je deviens folle ou quoi ? Ils sont passés où ces cartons ? »
Eglantine décide de ne plus quitter des yeux ses caisses, elle n’aime pas travailler pour rien !
Elle continue sa tâche. Les vestes maintenant. Les boîtes sont juste entre elle et le placard, elle peut les surveiller de près. Elle a une dizaine de gilets ! Il faut qu’elle arrête de tricoter, ça devient ridicule. Ce qui est dommage c’est que ses enfants et ses petits enfants ne veulent plus de vêtements de laine. Quand ils étaient petits, elle s’en donnait à cœur joie, elle faisait de tout, des robes, des chaussettes et même des manteaux. Ce temps est fini, maintenant elle tricote pour elle, le problème c’est qu’elle croule sous les vêtements.
Elle jette un coup d’œil sur les cartons. Incroyable ! Ils ont encore tous disparu ! La maison est hantée, ce n’est pas possible ! Elle ne veut pas perdre ses affaires !
Eglantine a une idée, elle va attacher les cartons avec une ficelle, comme ça, plus de problème ! Elle est contente de sa trouvaille.
Les chaussettes, les gants, les écharpes. Elle aimait bien tricoter des petits chaussons en laine pour ses enfants, après, ce fut le tour des gants, des écharpes et des bonnets. Ils grandissent trop vite. Puis les petits enfants, et voilà qu’ils sont déjà adolescents, le temps passe. Elle a fêté son trentième anniversaire, et voilà que le 85ème arrive, elle veut une deuxième vie ! Si elle pouvait être comme les chats avec leurs sept existences.
Son stratagème n’a pas marché, les cartons ont encore disparus !
« Caroline, viens voir, j’ai un souci ! »
Sa fille va encore lever les yeux au ciel, mais Eglantine a vraiment tout essayé, elle n’a plus de solutions.
« Caroline, les cartons disparaissent, je les remplis et quand je me retourne ils ne sont plus là ! Je les ai gardés devant moi, mais ils sont partis quand même. J’ai même essayé de les attacher, qu’est-ce qui se passe, tu y comprends quelque chose ? »
« Ne t’inquiète pas Maman, tes affaires ne sont pas perdues, continue ton rangement. Tu as bien avancé dis donc ! Le placard est presque vide ! Bravo ! »
Caroline lui parle parfois comme à une demeurée, c’est insupportable, il doit y avoir une explication pourtant. Quand sa fille était petite, c’est Eglantine qui commandait, maintenant elle a l’impression que les rôles sont inversés.
La vieille dame continue, mais le cœur n’y est plus, elle commence à avoir peur. Il y a encore quelques boîtes vides. Les polaires maintenant, c’est pratique cette matière, c’est moins joli que ses tricots mais ça sèche vite et c’est chaud. Elle va en garder une ou deux pour la belle saison, les soirées sont souvent fraîches. Il y en a des rouges, des bleues, un vrai arc en ciel ! Allez encore un carton de fermé, ça fait au moins trois de plus. Eglantine n’ose pas se retourner. Et s’ils avaient encore disparus ? Elle regarde doucement derrière, et quelle horreur ! Ils sont tous partis !
La vieille dame se met à trembler, c’est insupportable, qu’est-ce qui va disparaître encore ? Ses meubles ? Ses bibelots ? Elle a tellement de souvenirs dans cette pièce, des photos, des souvenirs de vacances, des cadeaux de ses enfants. Mon Dieu, sa fille, et si elle disparaissait elle aussi ?
« Caroline, Caroline, où es-tu ? »
La vieille dame crie, elle est au bord de l’escalier, elle est morte de peur.
Sa fille arrive en courant,
« Que se passe-t-il ? Tu es toute chamboulée ! »
« Tout disparaît Caroline, les cartons, les meubles vont partir, mes photos, et toi ma chérie, je ne veux pas que tu disparaisses ».
Eglantine est en pleurs, sa fille la prend dans ses bras.
« Ma pauvre maman, ne t’inquiète pas, c’est normal si tout disparait, nous déménageons, tu ne te rappelles pas ? On va vivre tous ensemble dans une plus grande maison ».
« Mais pourquoi est-ce que tu ne m’as rien dit ? »,
« Je te l’ai dit, mais tu as dû oublier, viens en bas, ne reste pas toute seule ici. Tu vas voir les enfants, ils aident bien ».
Au rez-de-chaussée tout le monde s’affaire, un camion emmène tous les cartons d’Eglantine.
La nouvelle maison est bien plus grande, la vieille dame vivra dans une aile de la demeure avec une aide qui pourra veiller sur elle. Sa chambre a été aménagée à l’identique. Eglantine arrive dans la pièce et s’assoit sur son fauteuil préféré,
« Bonjour Caroline, tu viens me rendre visite ? C’est gentil, ça fait longtemps que je ne t’ai pas vue ».

Posté le : 16/09/2013 17:02
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Re: Défi thème d'écriture du 16 septembre
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A Bacchus,

C'est une vraie partie de plaisir tes déménagements ! la prochaine fois appelle moi, je pourrai vous aider à finir les paniers pique nique au foie gras et au Bordeaux (moelleux j'espère...)
Très drôle en tous cas !

Posté le : 16/09/2013 16:59
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Re: Défi thème d'écriture du 16 septembre
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Quelle angoisse ces déménagements pour les enfants, mais pour les adultes aussi finalement.

Merci Violette 12

Posté le : 16/09/2013 16:55
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Re: Défi thème d'écriture du 9 septembre
Plume d'Or
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Loriane ton texte me fait penser à John Irving ou à Jack London, nous voilà transportés en Amérique du Nord !
Merci pour ce dépaysement.

Posté le : 16/09/2013 16:53
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Re: Défi thème d'écriture du 9 septembre
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A Bacchus
Eh oui c'est bien ça un litre de rosé au soleil ! J'aurais dû le rajouter dans mon histoire. Il n'est pas trop tard.

Posté le : 16/09/2013 16:46
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Re: Défi thème d'écriture du 9 septembre
Plume d'Or
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Quelle chance tu as Bacchus ! Je t'envie vraiment. Moi je ne peux que me rappeler mes vacances en Corse...
Bon j'ai un peu déliré cette semaine, Coucous trouvait mon premier jet trop sage, alors j'ai rajouté quelques "dingueries".

Les randonneurs

C’est une belle journée d’Automne, idéale pour une balade dans la Restonica. Les chaussures de randonnée sont prêtes. Les sandwiches et les bouteilles d’eau sont dans les sacs, les polaires et les vêtements de pluie aussi il ne faut pas se laisser surprendre par le temps.

« Florent as-tu pris la carte ? » demande Béryl.

« Oui oui, j’ai eu du mal à la trouver mais elle est dans ma poche".

Les quatre amis : Florent, Violette, Joseph et Béryl se connaissent depuis l’enfance. Ils portent tous la même tenue typique des randonneurs, le pantalon multi poches, le tee-shirt en tissu léger et la casquette.

« On prend ma voiture », dit Joseph

« On part d’où déjà ? »

« De Corte, on laissera la voiture sur un parking »

Il faut parfois rouler longtemps avant d’atteindre le point de départ. Les chemins de Grande Randonnée ne sont pas toujours accessibles.
Les premiers kilomètres se font sur le bitume.

« C’est moyen de marcher sur la route, il est encore loin le sentier ? » demande Violette.

« Non, ne t’inquiète pas, et après on sera en pleine nature, tu vas voir c’est magique ! »,

Florent a sa carte dans les mains et il veille à ce que les amis suivent les marques blanches et rouges qui sont peintes sur les panneaux ou les arbres qui bordent la route. Une voiture noire se gare sur le bas côté, personne ne semble au volant, le conducteur doit être particulièrement petit. Les quatre amis se regardent amusés,

« C’est peut-être un korrigan », Violette est une spécialiste de la culture bretonne.

« ça va on est en Corse, ils ne descendraient pas jusque là », répond Florent en riant.

Un trait rouge surmonté d’une flèche blanche indique qu’il faut prendre un sentier sur la gauche.Nos amis longent un torrent qui serpente entre les rochers. Le paysage est magnifique, les arbres ont pris leurs couleurs de l’Automne, l’air est pur et le soleil encore chaud.
Violette est inquiète, elle sent une présence autour d’eux, quand elle en parle aux autres, ils se moquent d’elle,

« ma pauvre Violette, tu as peur ? Mais nous sommes là pour te protéger des lutins, regarde comme on est costaud ! »,

Joseph montre ses muscles, il est très « physique » et il mettrait certainement en déroute pas mal de malfaisants.

« Ne riez pas, nous sommes près d’un torrent, c’est le genre de lieu qu’ils adorent. Si on voit un cercle avec de l’herbe grillée tu feras moins le malin »

Les pierres roulent sous les pieds et les racines des arbres sont parfois saillantes sur le chemin. La jeune femme a clairement l’impression que quelqu’un marche derrière eux, elle se retourne à plusieurs reprises mais ne voit que les arbres et les buissons.

Tout à coup le sentier s’arrête, Florent est perplexe :

« Je ne comprends pas, le chemin a disparu, il va falloir traverser le torrent, c’est embêtant».

« Comme tu dis c’est embêtant », s’exclame Béryl.

« En tous cas moi je ne traverse pas »

« On ne va quand même pas rebrousser chemin, il faut trouver une solution », dit Joseph

« Il y a sûrement un sentier qu’on n’a pas vu tout à l’heure, comment veux-tu qu’on fasse ? »

« Il n’y a qu’à marcher sur les rochers », propose Florent.

« C’est facile, il y a des endroits où ils sont assez rapprochés, il faut voir ça comme un jeu »

« Drôle de jeu », pense Béryl.

« Avec tes grandes jambes tu n’as pas de problème, mais Violette et moi on va tomber ! »

« Mais non, je te dis qu’il faut trouver des rochers assez près les uns des autres ».

« Alors on va glisser et se retrouver le derrière dans l’eau ! »

Rien que d’imaginer l’eau glacée pénétrer dans ses vêtements, Béryl frissonne.

« Moi je propose de traverser dans l’eau directement, on enlève nos chaussures et on marche doucement jusqu’à l’autre rive »,

Violette joint le geste à la parole et commence à défaire ses lacets.

Béryl est effarée

« mais l’eau est gelée Violette ! On va attraper la mort ! En plus avec le courant tu vas être déséquilibrée»

« Il y a une autre solution », dit Joseph

Béryl reprend espoir,

« Laquelle ? »

« On cherche l’endroit le plus étroit et on saute »

La jeune femme le regarde comme s’il était devenu fou.

« Tu dis vraiment n’importe quoi, si je ne peux pas sauter de rocher en rocher, je ne vois pas comment je vais pouvoir enjamber le torrent entier. »

« Qu’est-ce que tu proposes alors ? Tu fais toujours des histoires, il n’y a jamais rien de possible ! », réplique Florent agacé.

« On fait une pause, on mange un morceau et on va trouver une solution »,

Béryl commence à sortir les provisions des sacs, elle est au bord des larmes, elle s’est toujours sentie un poids pour les autres, la prochaine fois elle restera chez elle.
Les quatre amis mangent en silence, ils sont tous un peu tendus, la randonnée ne se passe pas comme prévu. Violette tourne la tête brusquement, elle est sûre d’avoir aperçu quelqu’un derrière un tronc.

« Est-ce que quelqu’un a pris ma banane ? Je l’avais posée sur ce rocher », Joseph cherche désespérément.

« Sympa les copains, vous êtes supers drôles ! Je crève de faim en plus ! »

Tout le monde se regarde, visiblement personne n’a volé quoi que ce soit.

« Tiens, prend la mienne », dit Béryl, « j’ai assez avec mon sandwich »

« Merci, tu es gentille. Florent tu es sûr que tu ne t’es pas trompé à un moment ? On a peut-être pris le mauvais chemin ? »

Florent jette presque sa carte au visage de Joseph,

« Et bien prends-la cette carte, tu sauras mieux la lire que moi ! »

Florent en a assez qu’on le prenne pour un incompétent, il fait son possible mais ce n’est jamais assez.

« Béryl tu fais trop d’histoires aussi. Pourquoi est-ce que tu ne veux pas traverser ? »,

Violette est un peu énervée par l’attitude de son amie, elle ne veut pas rester dans cet endroit bizarre.

« Vas-y traverse puisque tu es si maline ! »

Violette enlève ses chaussures et commence à traverser. Arrivée à mi-chemin elle glisse et tombe dans l’eau froide.

« Zut, aïe, je me suis fait mal ! »

Joseph se précipite pour la relever,

« Tes chaussures ne sont pas mouillées c’est déjà ça ».

Ils reviennent tous les deux sur la rive. Violette boîte et sa cheville enfle à vue d’œil.
Joseph se dit qu’il en a marre d’être avec des « bras cassés », la prochaine fois il partira seul. Pourtant être enfant unique a toujours été difficile à supporter, il a beaucoup souffert de la solitude, mais comment faire pour s’entendre avec les autres ?

Violette s’est fait vraiment mal, elle veut toujours prouver qu’elle peut tout faire et se retrouve souvent dans des situations difficiles.

« Bon, c’est plus compliqué que prévu, qu’est-ce qu’on fait ? »

« Dans un premier temps il faut donner des vêtements secs à Violette, tiens voilà un short que j’avais pris en plus »,

Béryl lui tend le vêtement.

Florent lui donne sa polaire :

« Tiens je ne suis pas frileux ».

A ce moment un autre promeneur arrive, il est minuscule et porte un drôle de chapeau sur la tête.

« Bonjour »

Sans un mot il passe à travers un fourré, il y a un chemin qui conduit à un pont, avec les orages de l’ été, le tracé du sentier a été sans doute un peu modifié.

« C’est notre sauveur ! »

« C’est peut-être un peu exagéré Béryl», mais Florent est soulagé lui aussi.

Seule Violette ne partage l’enthousiasme de ses amis. Ce type a vraiment l’allure d’un korrigan, à quoi joue-t-il ? Derrière le buisson le petit homme est introuvable,

« où peut-il bien être ? » se demande Violette.

Les autres sont partis devant pour repérer les lieux. Soudain, la jeune femme entend une petite voix de vieillard,

« Bonjour Violette ! Tu m’a repéré, bravo ! »

En disant cela le lutin enlève un énorme rocher qui est en travers du chemin, et le jette un peu plus loin comme un vulgaire caillou.
Violette est affolée, ses amis sont trop loin pour l’entendre et arriver à son secours assez vite.

« Allez, ne crains rien, tu concoures à la connaissance de mon histoire et de ma culture, en remerciement je vais arranger ton problème. Je t’ai suivie jusqu’ici parce que je savais que tu aurais des ennuis. Ça aurait pu être beaucoup plus grave d'ailleurs, mais ma mission est de veiller sur toi ».

Le korrigan touche la cheville de Violette, celle-ci sent une chaleur dans l’articulation et la douleur s’en va. Quand elle relève la tête le petit être a disparu. Elle pensait que ces êtres étaient maléfiques mais celui-là avait plutôt été sympa. La jeune femme se relève fait quelques pas en arrière mais il n’y a plus aucune trace du minuscule bonhomme. Elle décide de rejoindre ses amis.

« Tu n’as plus mal ? », demande Bèryl

« Non tu vois ça va mieux, ce n’était rien finalement ».

Les quatre amis se sentent un peu honteux de s’être emportés. Il y avait une toute petite difficulté et ils n’ont pas su la gérer, il a fallu qu’un homme, étranger à leur groupe leur donne la solution. Peut-être même que sans son intervention ils se seraient disputés plus sérieusement. Leur amitié est-elle si fragile ? Peut-être se connaissent-ils trop, ils n’ont pas la retenue les uns envers les autres qu’ils auraient avec un inconnu. Ce qui devrait être un atout est devenu un écueil. Mais connaît-on vraiment l’autre ? Notre part d’ombre se révèle dans les situations difficiles, nos amis en ont fait l’expérience. Violette, elle, a découvert qu’elle avait un ange gardien, les farfadets ne seraient pas aussi méchants et malfaisants qu’on le dit. Il faudra qu’elle en parle lors de sa prochaine conférence …

Posté le : 14/09/2013 16:35
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Re: Défi thème d'écriture du 2 septembre : "Qui suis-je vraiment ?"
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Très jolie histoire, j'aurais préféré que sa mère adoptive lui donne un rein, mais ça aurait créé un lien du sang entre elles et je pense que tu voulais montrer que les sentiments sont plus forts.

Merci Aliv

Posté le : 04/09/2013 17:22
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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