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Re: Défi du 6 juin 2015
Plume d'Or
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Cher Donald,

J'attends ton absolution!
Au passage, si tu pouvais, puique tu es du Vatican, me faire octroyer les indulgences plénières et la bénédiction Urbi et Orbi.
Ainsi, avec les indulgences plénières, je pourrai continuer à proposer quelques défis canailles.

Amen!

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 06/06/2015 14:07
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Re: Défi du 6 juin 2015
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Chère Athéna,

Il semble bien!
Et très sincèrement, je n'avais pas encore lu ton texte.
Bizarre, bizarre, j'ai dit bizarre, comme c'est étrange!
Les grands esprits se rencontreraient-ils? Les plus beaux compliments sont ceux que l'on se fait à soi-même.

Dois-je considérer que ton texte est une réponse à ce défi?
Alors bienvenu dans le carré des répondants aux défis, qui grandira ainsi, pour le plus grand bonheur de chacune et de chacun d'entre nous. Nous nous y amusons bien et la vie y est belle.

Bises de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 06/06/2015 12:04
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Défi du 6 juin 2015
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Chères Loréennes, chers Loréens,

Je reviens vers vous avec plaisir pour le défi de la semaine.
Il est un peu bacchique, quoi de plus naturel pour un bourguignon.

Vous êtes descendu, seul(e), dans un très bel hôtel de la plus belle ville de votre choix.
Le premier soir, désireux de fêter vos retrouvailles avec cette ville paradisiaque, vous vous offrez un excellent repas très arrosé.
De retour à votre hôtel, très fatigué(e) et très imbibé(e), vous rentrez dans votre chambre.
Le doute s'installe. Etes vous bien dans votre chambre? Il vous semble qu'il y a une autre personne dans votre lit.
Je vous laisse imaginer la suite, avec toute l'imagination qui est la force des membres de ce site!


A vos plumes mes très chères amies et amis que je retrouve toujours avec un grand bonheur.

Amitiés de Bourgogne, bien sûr!

Jacques

Posté le : 06/06/2015 11:51
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Re: Défi du 23 mai 2015
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Chère Couscous,

Une semaine merveilleuse dans un pays merveilleux. J'ai un peu de parti pris car j'ai des origines espagnoles, andalouse du côté de ma chère maman.
Nosu rendions visite à notre adorable fille Laure qui fait un stage de troisième année d'école de commerce dans une filiale espagnole d'une grande banque française.
Nous avons eu une température allant de 26 degrés à 32 degrés selon les jours de la semaines. J'ai redécouvert avec plaisir Madrid, Tolède, Cuenca et Aranjuez. Que de merveilleux dîners en terrasse chaque soir, sur des petites places madrilènes. Et l'apothéose hier, un restaurant où les serveuses et les serveurs étaient des chanteurs d'opéras qui nous ont chanté quelques grands airs d'opéras. Et je me suis joint à eux pour chanter le célèbre air "Torreador" de Carmen. Quel délire dans la foule madrilène présente!

Allez un petit plaisir :

https://youtu.be/e5qmSEvDEGs

Bises et amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 31/05/2015 20:04
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Re: Défi du 29 Mai 2015
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Cher Exem,

Peux-tu me laisser encore un peu de temps, que je puisse, si tu me le permets, changer de position, pardon, changer de mode de pensée!
Je suis exercé pendant une semaine à la langue de Cervantès, une très belle langue. Et je reviens à notre très belle langue française.

Je me ferai un plaisir amical et fraternel de te répondre pendant la semaine.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 31/05/2015 18:23
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Re: Défi du 23 mai 2015
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Coucou chères amies Loréennes et chers amis Loréens,

Après une belle semaile madrilène auprès de mon adorable fille , me revoici.
Je ne voulais manquer le défin de Kjtiti.

Voici comment je vois un anniversaire râté :

Je sais, je le comprends et tu vas me le dire,
J’ai oublié ton anniversaire. Quel délire !
Saches le, j’ai pris une décision cruciale :
Ne pas te le souhaiter de manière impartiale.

Comprends-le bien, tu changes d’âge tout le temps
Alors que je pourrai te le souhaiter vraiment,
Il s’en est allé loin de toi assurément.
C’est ainsi que je l’ai oublié sûrement.

Et puis te souhaiter un âge que tu ne fais pas,
Je ne voudrais qu’il te reste sur les bras.
Autant te le fêter quand tu l’auras vraiment
Je te le promets, j’y penserais aisément.

Et puis te le souhaiter, tu vas te penser vieille,
Préférons plutôt : ce n’est pas demain la veille.
Et puis tout cela te rapproche de la mort.
Je ne veux pas te voir soumise à un tel sort.

Et puis enfoncer des bougies dans un gâteau
Pour nous gens de Bourgogne, c’est un sacrilège.
Et que crois-tu qu’en penseraient les Tourangeaux.
Je suis certain qu’ils nous blâmeraient de leurs sièges.

Mon amour, fêtons cet âge qui se présente,
Oublions de l’effet de l’âge la tourmente,
Pour nous laisser espérer que le temps qui vient
Durera et sera pour longtemps notre orient !

Et puis, il va falloir que je réponde à Paul Hissier! Houps!

Amitiés de Bourgogne.

Jacques


Posté le : 31/05/2015 17:14
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Re: Défi du 16 mai 2015
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Zorro est arrivé,
Veuillez me pardonner. ce n'est qu'Iste qui vient avec sa réponse au défi de Couscous.

Je vous l'assure, Zorro est de retour!

« Un cavalier qui surgit au fond de la nuit »
S’extrait de mon téléviseur à grand bruit.
« Son nom, il le signe à la pointe de l’épée, »
D’un Z, qui s’en prend vraiment à mon canapé.

Papa, garde toi à gauche, garde toi à droite,
Si cela continue, il va te mettre en boîte,
Me dit ma fille, devant ce fier cavalier,
Au tempérament vertueux d’un chevalier.

Cela est vrai, ajoutai-je, pourquoi m’occire
Alors qu’il serait plus heureux de m’attendrir.
Pourquoi cette sortie violente et déchainée,
Contre moi, contre nous, dont nous sommes peinés.

Je désire seulement faire un coup d’éclat,
Sans souhaiter vous mettre dans tous ces états.
Depuis des années tu te résignes à vieillir
Et tu ne laisses plus ton âme d’enfant agir.

Eh, Eh ! D’accord, je m’y laisse aller sûrement,
Mais admets le, sans me presser, assurément.

Si tu poursuis ainsi, tu y arriveras,
Beaucoup plus vite que tu ne le penseras,
Me rétorque le grand Zorro, le beau Zorro.
« Avec son beau cheval et son très grand chapeau. »
Offre-toi dans ta belle vie quelques fous rires.
Que sur des lèvres s’épanouissent les rires,
Tant dans les moments de joie que ceux de tristesse.
Que les troubles s’effacent devant l’allégresse.
Oublie le temps qui passe, celui qui t’agace,
Et vis chaque instant, surtout celui qui s’efface,
Comme une belle cascade de bonhommie,
Et mène toutes ces actions, mon bon ami,
En recouvrant ta belle âme d’enfant perdu.
Laisses vraiment tes émotions se mettre à nu !
Acceptes-tu tout cela? Me le promets-tu ?

Faudra-t-il que je parcours tous tes feuilletons
Si je ne suis pas tes deux recommandations ?

Pas vraiment ! Je vais revenir telle une fée,
Ou je viendrai sur mon tapis volant doré.
Ah tiens ! Je serai Aladin avec sa lampe.

Finalement, je préfère que tu décampes.
Va-t’en ! Je regagne mon monde imaginaire,
Celui de mon enfance, mon tendre repaire
Où vivent les fées, les lutins, les magiciens,
Dont j’espère, avec une âme d’enfant, le soutien.

Et le fier chevalier s’en retourne au galop.
Zorro, Zorro, Zorro, Zorro, Zorro, Zorro !

 






Posté le : 21/05/2015 21:17
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Re: Défi à plusieurs mains
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Eminent inspecteur Paul Hissier,

Je m’élève, je proteste contre l’idée
Que je puisse être à vos yeux un tel obsédé.
Nenni, Monsieur, sachez qu’auprès de ma gazelle,
Dans mon infidélité, je suis un fidèle.

Quant à connaître ce gros et perfide Toni
Je vous le dit assurément, je le honnis,
Je le maudis vraiment, qu’il aille se faire pendre.
Et de ces affaires je ne veux rien entendre,
Car, Monsieur, dans les affaires, j’ai de l’éthique,
Et me considérer ainsi est pathétique.

Il ne faut pas me voir comme un fier patachon,
Mais plutôt, du réel amour, un tâcheron.
Oh oui, Monsieur, je l’aime tant ma dulcinée,
Par sa grâce et sa beauté, je suis fasciné.
Avec elle, je me livre à des bacchanales,
Où les vins blancs tiennent une place originale.
J’aime la sensualité, pas la luxure,
Dans nos ébats, elle est là, je vous l’assure!
Je l’admets, cela pouvait être aussi le cirque
Au milieu de nos plaisirs chauds et mirifiques.
Vous l’entendez, ici et là, elle crie encore,
Et par ci par là, en tous ses délices, encore,
Je crois la calmer en la couvrant de caresses,
Mais elle en redemande auprès de ma tendresse.

Oui, Monsieur, elle crie d’amour et moi je m’écrie
Que cessent contre moi ces viles accusations
Qui m’entraînent si loin dans les lamentations.
Je ne peux pas admettre vos mots qui me décrient,
Car de mon innocence je n’ai aucun doute,
De vos propos, il n’y a rien que je redoute.

Le Sieur Barre a vu au moins un vrai barbu : moi.
Il a dû vous le dire, en étant aux abois.
Vous l’avez barbé à vouloir être insistant,
A lui faire trouver un barbu en un instant.
A le barber ainsi, il va devenir barbu,
Et alors vous l’aurez trouvé votre barbu !

Je vous promets, j’ai bien vu un barbu dehors,
Je craignais qu’il s’en prenne à mon tendre trésor.
Car, je voulais vraiment la suivre en thalasso,
Et passer des nuits de volupté en paréos,
Sans que Barre ne lui impose ses pratiques
Dont elle se plaignait tant de l’effet dramatique.

Je me souviens enfin du verre qu’a lancé
Ma Laurence sur son mari tant agacé.
Il avait tant été injuste dans ses mots
Qu’elle ne pouvait réagir qu’ainsi, si tôt.

Je veux bien me mettre à table, qu’elle soit la table,
Qui à la grâce des grands vins dresse un retable.

Allez M’sieur le Commissaire, vous tenez le bon bout de la barbe de l’agresseur.
Allez, on s’ouvre encore une petite bouteille!

Posté le : 19/05/2015 08:52
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Re: Défi du 09-05-2015
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Chère amies, chers amis,
Cher Donald,

J'ai cru comprendre que tu aimais la musique. J'ai mis un peu de temps à répondre à ton défi afin de pouvoir te proposer une réponse à la fois poétique et musicale.
Chacune et chacun est libre de faire ce qu'il veut, de lire le poème sans écouter la musique, de lire le poème puis d'écouter la musique, ou de lire la poésie et la musique en même temps. Je vous le concède; cela vous prendar du temps. Les morceaux de musique sont de véritables les "canons" musicaux qui l'illustrent et complètent ma pensée.
J'espère que vous y prendrez un plaisir similaire à celui que j'ai éprouvé.

J'ai appelé ce texte : La rencontre avec moi-même

Je suis étonné de me voir près du laurier,
Tenant dans la main une fleur de genévrier.
Es-ce donc bien l’enfant que je fus à sept ans?
N’en doute pas me dit-il, en me taquinant,
« Je me suis fait tout petit », et pour bien t’instruire,
Ecoute maintenant ce que j’ai à te dire.

https://youtu.be/jlHh_Opj090

Regrette tu les temps si doux de ton enfance,
Où, en Algérie, tu coulais une existence,
Entre guerre et paix, sans penser au lendemain,
Mais au milieu de quelques soucis, de chagrins,
Dont tu ne connaissais pas vraiment la noirceur.
Tu ne préférais voir, des fleurs, que leurs senteurs!
Je ne voulais déjà admirer que le beau,
Sans doute avec le regard d’un petit agneau!
Reconnais- le donc! Dans ce temps de ton enfance,
Devant les horreurs, vues avec indifférence,
Tu voulais te faire tout petit, être secret,
Et te réfugier dans ton univers discret.

Le laurier s’efface, un lagerstroemia prend place,
Je vois alors un adolescent sans audace,
Qui me regarde, sans désir d’être loquace.
Avec un regard fuyant, il dit à voix basse :
O tendre jeunesse, où est donc mon allégresse,
Qui a été remplacée par une détresse.
Je regrette vraiment, avec effervescence,
Les jours heureux de l’enfance à l’adolescence.

https://youtu.be/M-ByYTeYr3Q

Après ces quelques mots, il retourne au silence,
Et me scrute intimement avec connivence.
Et puis sans plus rien me dire, il s’évanouit,
Et laisse la place à une femme qui me séduit.
Je m’attendais sûrement à voir un jeune adulte
Me révéler mes traumatismes si occultes.
Il n’en est rien! J’en serais donc pour mes frais!
C’est alors qu’avec grâce, la femme me dit :
Et si tu n’existais pas, … pourquoi j’existerais ».

https://youtu.be/qmqruqnj99M

Ces mots m’encouragent à m’éloigner du non dit.
Les souffrances ont été brûlées par ce soleil
Qui m’a fait cheminer vers un nouveau réveil.
Les ailes de mes chimères ont bien disparu,
Et mon âme a crié : l’amour m’est apparu.
J’ai tant voulu inventer l’amour avec toi,
Me dit-elle, avec une voix fleurie d’émois.
Notre amour était si tendre et intemporelle
Nous entraînant dans quelque passion charnelle !
Je me vois alors dans ce temps et je lui libelle :
Auprès de toi, j’ai l’impression d’être un grand roi,
De galoper comme un chevalier d’autrefois.

https://youtu.be/IOlHPIC4opA

Te souviens-tu, me dit-elle, de nos prouesses?
Du kamasutra, pratiqué avec adresse!
Que d’ébats floraux fécondés tout en finesse :
La lavande bleue avec beaucoup de tendresse,
Le tournesol, la position enchanteresse,
Le chrysanthème qui a créé tant de liesse,
La renoncule qui nous amène à l’ivresse,
La campanule qui offre tant de largesse,
La rose pourpre où je me comportais en ogresse,
Et le camelia, me faisant devenir diablesse.
Oh, oui, que je t’ai tant aimé avec passion
A en perdre radicalement la raison.

https://youtu.be/yig8Fmv4nIk


Mon âme sensuelle était couverte d’or.
Que tes notes florales d'agrumes et fruités,
M'ouvraient la voie des délices sans ubiquité.
En partant, la femme me dit avec raison :
Jacques, l’amour qui dure n’est pas la passion.
Sa voix s’adoucit et j’entends le mot souffrances,
Mais qu’avait-elle voulu dire, avec assurance?
J’entends alors une voix douce qui me parle
Je regarde autour de moi et ne vois personne.
Je suis là me dit-il, dans ta glace centrale,
Ne me vois-tu pas, je te fais signe en personne.
J’ai tant à te dire des souffrances de l’amour.
C’est donc de toi que venait ce mot, sans détour.
De moi, de la femme, de toi, me répondit-il,
Avec perfidie, tout en fronçant les sourcils.
Si l’amour peut te conduire à l’extase, dit-il,
La mort d’un être très cher t’envoie dans l’exil
D’une souffrance égoïste et si pernicieuse.
Te rappelles-tu du décès de tes parents,
Dont la proximité t’avait paru odieuse.
Pourquoi les avoir aimé d’un amour ardent,
Et connaître ainsi des émois inconsolables?
Je les tant aimé, en suis-je donc blâmable.
« Mes yeux se sont voilés à force de pleurer »

https://youtu.be/tEGGvlLTuh0

Si aimer, c’est devoir souffrir, alors sangloter
Doit faire partie de nos désirs, sans nous blâmer.
Et puis aimer est si doux à notre équilibre,
Ne le pensez vous pas, mon double si fébrile!
Loin de mon aimée, je suis en langueur sans elle,
A chercher en bien des évènements querelle.
L’amour aurore construit un bel avenir,
L’amour au zénith appelle des souvenirs.
De souvenirs en souvenirs, il n’y a que toi,
Loin de toi, je ne connais que le désarroi,
Je ferme les yeux et je vois ton seul visage
Qui est de mon affection pour toi le présage.

https://youtu.be/VWJhR9gbV78

Eloigne toi de moi, mon double, qui se trompe,
Certes les souffrances peuvent altérer l’amour,
Qui connaîtra des hauts et des bas, certains jours,
Mais la culture d’un amour don sans artifice,
Peut le conduire à de puissants feux d’artifice.

https://youtu.be/GyBl-EQ1hn0

Je veux un amour coloré en jaune, en rouge,
M’abandonner librement à sa force ultime,
Et qu’au fond de mon âme, dans mon cœur tout bouge,
Comme dans la musique où tout est si intime.

Je regarde dans la glace et ne vois personne.
Je me dis à moi-même : je suis là en personne.

Posté le : 14/05/2015 18:46
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Re: Défi à plusieurs mains
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Sans vouloir aller auprès de vous à confesse,
Je préfère vous parler de mes histoires de fesses,
Avec mon aimée, qui en amour a tant d’hardiesse,
Très éloignée du comportement d’une abbesse.
Je peux tant vous parler de toutes nos caresses,
La faisant se comporter comme une diablesse,
Nous entrainant dans des ébats de prouesses.
Ah, Monsieur l’inspecteur, vous en diriez la messe
Du kamasutra, pratiqué avec adresse!
Que d’ébats floraux fécondés tout en finesse :
La lavande bleue avec beaucoup de tendresse,
Le tournesol qui a passionné mon hôtesse,
Le chrysanthème qui a créé tant de liesse,
La renoncule qui nous amène à l’ivresse,
La campanule qui offre tant de largesse,
La rose pourpre où elle se comporte en ogresse,
Et le camelia, la faisant devenir diablesse.
Ah Monsieur l’Inspecteur, Laurence est ma princesse
Qui, dans la volupté, est ma tendre prêtresse.
Que vous dire de plus! Je retourne à la jeunesse
Dans ces moments de plaisirs où elle est bougresse.
Hissier, vous me voyez ainsi dans l’allégresse,
Très éloigné du sujet qui nous intéresse.
Permettez moi de vous dire avec politesse,
Certes, j’ai pratiqué une indélicatesse,
A l’égard du Sieur Barre, son mari, sans tendresse,
Mais que voulez vous, je veux vive la noblesse
De ces instants si voluptueux de tendresse!
Le Sieur Barre se dit pénétré de tristesse!
Il eut valu qu’il la traite en déesse.

M’sieur le commissaire, après cette ode poétique, je reconnais volontiers avoir accompagné Laurence chez Monsieur Sans Souci. Mon désir était vraiment de lui limiter tous ses soucis personnels et lui tenir compagnie.
Je refuse que vous puissiez dire que je suis comme Toni, un truand. SI vous insistez, je vais devenir tonitruant.

Allez, M’Sieur l’inspecteur, on s’en fait encore une petite ! Je vous laisse choisir le vin !

Posté le : 12/05/2015 23:42
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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