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Re: Défi du 8 octobre 2016
Plume d'Or
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Sacrée Delphine,

Ce que j'ai adoré, dans ce texte, c'est la blague sur la Martienne. Elle est juste "ENORME".

Pour le reste, tes extra-terrestres sont des gars plutôt sympathiques, vu qu'ils ont quand même laissé la vie sauve à la joggeuse. Bon, en tout cas, Mulder et Scully ont de quoi remplir leurs carnets noirs et leurs dossiers non classés.

A plus sur Vénus,

Donald

Posté le : 09/10/2016 18:03
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Re: Défi du 8 octobre 2016
Plume d'Or
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Salut les cavistes,

Bon, vu qu'il n'y a toujours rien d'affiché sur l'écran, j'en déduis que vous avez tous les deux perdu le chemin du retour, raté la porte de sortie, errant comme des âmes en peine dans cette grande cave.

Ce n'est pas grave, nous avons déjà perdu Arielle, déclarée enseignante quelque part en Normandie, à corriger des copies et apprendre les bonnes manières à des petits paysans.

Heureusement, toute l'Orée des Rêves va se mobiliser pour retrouver nos deux consommateurs de Vouvray et de Chinon; sinon, on aura un nouveau cas inexpliqué, digne de Mulder et Scully, à la limite des histoires extraordinaires de Pierre Bellemarre.

Je vais quand même allumer un cierge, sait-on jamais.

Frère Donald

Posté le : 09/10/2016 12:48
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Défi du 8 octobre 2016
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Bonjour Loriennes et Loriens,

Pour fêter l'arrivée de Scully et Mulder dans ma collection de DVD, j'ai décidé de vous associer à leur quête.

Vous êtes témoins d'un fait inexplicable, que personne ne croirait et qui, si vous commettiez l'erreur de le raconter à un tiers, vous vaudrait des années en hôpital psychiatrique à prendre des douches froides et des tonnes de volts. Pourtant, vous avez une conscience; elle vous gratte, vous rappelle que mentir par omission c'est quand même un gros péché. Cet alter ego vous rattrape, un soir, un matin, et vous décidez de raconter ce fait trop longtemps caché dans les méandres de votre cerveau reptilien. Comme vous n'êtes toujours pas candidat à un séjour forcé chez les attaqués du bulbe, vous le faites en douce, par le biais de l'écriture et sous un pseudo. Coup de chance, il y a l'Orée des Rêves, havre de paix des poètes, des nouvellistes et des manieurs de mots. Vous choisissez ce site et faites profiter ses lecteurs de votre incroyable aventure.

"I want to believe" (je veux croire) cria l'agent Mulder à Scully quand les infirmiers l'emmenèrent au bloc pour sa trépanation.

Donald

Posté le : 08/10/2016 09:28
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Re: Défi du 1er octobre 2016
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La route


Je roule sur l’autoroute. Le paysage est en feu, un désert de chaleur. Rien ne me semble familier dans ce décor d’apocalypse. Si j’étais normal, je me demanderais ce que je fais ici, au volant d’une voiture d’un autre temps. Seulement, j’ai oublié la norme. Je ne me souviens de rien, ni du pourquoi, ni du comment. Etrangement, une musique passe en boucle dans ma tête. On dirait une chanson de rock métallique, le genre en vogue au début des années quatre-vingt. Voilà enfin un souvenir ; il me rappelle cette mélodie où un chanteur australien parlait d’autoroute de l’enfer, de terre promise et de voyage sans retour. Je n’aimais pas ce genre, à l’époque. Il était l’apanage des boutonneux à cheveux longs, des pauvres ratés sans personnalité, des rebelles à deux sous. Je ne voulais tout simplement pas reconnaître que j’étais comme eux, peut-être un peu moins acnéique, juste un adolescent en construction, prêt pour la rébellion sans cause où des James Dean d’opérette tentaient de séduire des Natalie Wood de banlieue.

« Vivre facilement, vivre libre
Une place saisonnière pour un voyage sans retour
Ne demandant rien, laisse moi vivre
Tout prendre sur mon passage »


Ces paroles me hantent désormais. Le désert brule de plus en plus fort. Le ciel est clair, le soleil haut. Je ne sais pas où je suis, aucun panneau n’indique de destination. Ce pourrait être l’Utah ou le sud de l’Andalousie. Je ne cherche pas à rassembler d’éventuelles bribes de mémoire disparue. Il n’y a pas de retour, dit la chanson. Tout semble aller dans ce sens. La route est sans fin, la terre s’affiche rouge et aride, l’air est en feu et je suis le seul être vivant à des kilomètres. Mon carrosse ressemble à une vieille américaine des années soixante, le symbole préféré des rockers fatigués et des cinéphiles nostalgiques. Je déteste ça.

« Plus de panneaux stop, de limitation de vitesse
Personne ne va me ralentir
Comme une roue qui va tourner
Personne ne va m'en empêcher »


Quand je pense que l’auteur de ces paroles est mort à trente quatre ans d’un excès d’alcool, je me dis qu’il savait bien où le menait sa vie facile et libre. D’autres ont choisi une existence moins chaotique, à ménager la chèvre et le chou, à respecter des règles non écrites, dans une société policée par les bonnes intentions de millions de consommateurs aveuglés. Je ne sais pas si j’en faisais partie, d’ailleurs. Et je ne veux surtout pas le savoir, maintenant. Cette autoroute étendue au milieu de nulle part, ce décorum apocalyptique, cette musique lourde et répétitive, ces symboles de liberté et de facilité m’attirent sans raison.

« Je n'ai pas besoin de raisons, pas besoin de rime
Il n'y a rien que je préfère faire
M'enfoncer pour un moment
Mes amis seront aussi là-bas »


Mes amis seront tout sauf là-bas. C’est bien la différence entre une chanson de rock et la réalité. Dans la vraie vie, vos amis ne sont jamais là où vous espérez. S’il y a une chose que je n’ai pas oublié, c’est celle-ci, une sorte de vérité avant-dernière. Ce n’est pas mon souvenir préféré, je l’avoue, mais c’est du passé. J’oublie ces paroles, ne retient que la fin des panneaux stop et des limitations de vitesse, la liberté, la facilité. J’appuie sur l'accélérateur, regarde le ciel en feu et commence à chanter à mon tour.

Posté le : 02/10/2016 19:45
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Re: Défi du 1er octobre 2016
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Delphine a frappé la première !
Alleluia !
Non, je déconne, Delphine, je ne t'ai pas confondue avec Arielle.

Bon, les garçons en prennent un peu plein la tronche avec toi, sur ce coup.
Danser sur "Kiss" sans rire, ça existe encore ?

La chute est excellente !

Bises

Donald

PS: Tu n'as pas oublié mon anniversaire, quand même.

Posté le : 01/10/2016 20:06
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Re: Défi du 1er octobre 2016
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Cher Jacques,

Je ne dirai pas que j'ai oublié mon texte parce que ça ressemble trop à une excuse à deux balles, genre tourangelle (tu vois ce que je veux dire, hein ?).

Je vais régler mon réveil, lui enlever le fameux fuseau horaire d'Arielle (parce qu'il parait que les astrophysiciens se penchent actuellement sur cette singularité qui pourrait, disent-ils monsieur le commissaire, nous faire remonter le temps), boire une eau de Paris et affuter mon crayon à papier.

Avec ça, je devrais relever le défi.

Lequel déjà ?

Il va falloir que je relise ton explication.
Qui suis-je, au fait ?

Quelqu'un

Posté le : 01/10/2016 12:04
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Happiness is a warm gun - 1968 - The Beatles
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Re: Défi du 25 septembre 2016
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Salut Delphine,

C'est mignon, cette fin avec le bon pour les alliances et les bagues en plastique. Au moins, elle assume, cette Lucie.

Bises

Donald

Posté le : 01/10/2016 12:00
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Re: Défi du 25 septembre 2016
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Oooaaa, Jacques, tu m'as calmé avec cette fable !
Je ne sais pas ce qu'il y a dans le Vouvray ou le Bourgogne mais j'en veux; entre Serge et toi, je sens une ambiance digne de Katmadou au temps des Beatles.
Bon, sur ce, je vais aller lire la prose de la sage Delphine, colorieuse de Hurlus devant l'Éternel.
Donald

Posté le : 29/09/2016 11:30
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Re: Défi du 25 septembre 2016
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Sacré Serge,

Je sais maintenant pourquoi j'ai répondu à ce défi par le biais d'une nouvelle. Côté poésie, j'ai encore beaucoup à apprendre, surtout quand il s'agit de vanner les Parisiens (tête de canard) et les Bourguignons (pauvre de lui).

Je ne peux qu'applaudir des deux mains. En plus, tu as donné une excuse aux prochains défieurs, et ça, ce n'est pas du luxe (sauf pour Arielle qui vit sur un autre fuseau horaire, voire une autre dimension).

J'attends avec impatience la réponse de notre ami bourguignon qui tente de trouver du marc de café au fond de son Côte de Beaune, le bougre.

A bientôt sur les ondes magnétiques de nos rêves électriques,

Donald

PS: Je ne sais pas si tu as vu le film "Les Blues Brothers" où John Belushi sort à Carrie Fisher, cette dernière étant équipée d'un lance-roquettes, des excuses à deux balles pour expliquer pourquoi il n'est pas venu à leur mariage. Depuis ce jour, j'ai su que je devais être consultant. Jouissif !!!

Posté le : 25/09/2016 20:16
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Re: Défi du 25 septembre 2016
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Miracle à Plouezennec-sur-Bozon


Quand l’âme de Ronnie arriva au ciel, sa première question se résuma à comment sa mère allait prendre son retard. Il le savait déjà, d’après des années d’expérience en matière de bobards en tous genres : jamais elle n’accepterait la mort comme excuse. Lucie, c’était son petit nom, gagnait haut la main le concours de suspicieuses, surtout avec son fils Ronald, le dernier d’une longue lignée de manieurs de pipeau. Alors, dans l’esprit de Ronnie, expliquer à sa mère qu’il ne pourrait l’aider à préparer son festival de bingo, sous le prétexte fallacieux qu’il s’était pris un arbre, à cent trente cinq kilomètres à l’heure sur la vieille moto de l’Oncle Jojo, cela tenait juste de l’impossible, du treizième travail d’Hercule.

Ronnie vit s’avancer un nuage différent des autres. Ce dernier lui sembla vaciller, une sorte de signe pour lancer la discussion.
— Je vais être en retard, commença le jeune homme.
— En retard pour quoi ?
— Préparer le festival de bingo de Plouezennec-sur-Bozon. C’est ma mère qui l’organise, avec ses copines du club Tupperware. Si j’arrive en retard une fois de plus, elle va me tuer.
— Qu’est-ce que ça change ?
— On voit que vous ne connaissez pas ma mère.

Visiblement, le nuage n’avait pas entendu parler de Lucie. Sinon, il aurait su. C’était de notoriété publique dans tout Plouezennec-sur-Bozon. Lucie était une bête à cornes de compétition, tendance mauvaise perdante. Léon, son mari, l’avait quitté quelques années après la naissance de Ronnie, sous le prétexte fallacieux d’une course urgente. Depuis son départ, les langues s’étaient déliées. La vérité avait pris la forme de dizaines de fables où Léon terminait invariablement dans le rôle maudit du géniteur de moult têtes blondes, avec la femme du notaire ou la sœur du vicaire, enfin toutes les cruches du coin. « Si Perrette s’était pointée avec son pot au lait, elle serait rentrée chez elle avec un Polichinelle dans le tiroir », ainsi glosaient les jalouses et les cocus quand ils parlaient de l’ineffable Léon. Alors, le temps n’arrangeant rien à l’affaire, Lucie avait développé une sorte d’allergie aux excuses à deux balles. Son fils Ronnie en avait fait les frais, parce qu’il était le seul mâle à proximité, les autres ayant déclaré forfait depuis longtemps ou décrété la terre brûlée par Léon.

Le nuage laissa passer quelques secondes avant de répondre. Ronnie en profita pour regarder alentour et constater qu’il n’y avait que des nuages. Il se dit qu’il devait vraiment être dans le pétrin.
— Votre mère ne peut pas vous tuer, même avec la meilleure volonté du monde.
— Et pourquoi ça, monsieur le nuage ?
— Parce que vous êtes déjà mort, tout simplement.
— Mais ça, elle ne le sait pas. Elle ne voudra jamais l’entendre. Aucune excuse ne passe la porte de Lucie.
— Mais c’est un fait, voyons. Vous êtes mort !
— Vous ne comprenez pas. Même si Dieu arrivait, avec toute une batterie d’anges jouant de la lyre, et lui déclarait ma mort, paraphée par Allah, Zeus et Odin, elle ne le croirait pas.
— Elle verra bien les photos de votre corps étendu sur la chaussée, votre moto défoncée près d’un grand arbre. Ensuite, elle se rendra compte de la réalité des faits, un peu avant la mise en bière.
— Certes, oui, mais je ne parle pas de ça. Ma mère, ce qu’elle ne supporte pas, ce sont les excuses à deux balles. Pour elle, échapper à son festival de bingo tout ça parce qu’on est mort, c’est le nec plus ultra des excuses à deux balles. Aussi simple que ça.

Ronnie imagina sa mère lui reprocher d’avoir choisi cet arbre exprès, de la laisser tomber à quelques jours de sa célébration en tant que femme de Plouezennec-sur-Bozon, d’être aussi peu fiable que son père. Allongé dans son cercueil, à quelques heures de son enterrement, il aurait du mal à se défendre, à contrecarrer ses arguments, à défaire une stratégie vieille d’une vingtaine d’années, tellement Lucie avait fourbi ses armes à l’amertume et au reproche. Même un médecin légiste ne s’y risquerait pas, surtout dans un patelin où tout le monde connaissait la légende de Lucie, la femme la plus difficile à convaincre. Seul Lucifer, peut-être, parce qu’il portait une réputation de menteur invétéré, serait susceptible de lui mettre le doute, sous prétexte que jamais il n’inventerait un mensonge aussi énorme, lui le roi des excuses à un million de dollars.

Le nuage scintilla, accompagné dans ce mouvement par tous les autres. Ronnie se demanda si le ciel n’était finalement pas une conscience collective ou une sorte de secte d’évaporés.
— Admettons que votre mère reste insensible à la cruelle vérité. Vous en avez l’habitude, me semble-t-il.
— Entendre ses reproches une fois de temps à autres, c’est une chose. Les supporter toute l’Eternité, c’est nettement plus pénible. Or, je suis ici pour l’Eternité, non ?
— C’est un peu l’objectif du lieu.
— Alors, vous comprenez dans quelle galère je suis, maintenant.
— Admettons ! Qu’est-ce que vous proposez ou voulez ou je ne sais quoi ?
— Il n’y a pas trente-six solutions.
— Je dirais plutôt qu’il n’y en a aucune.
— Si. Justement, il y en une. Elle est énorme mais a déjà été utilisée par le passé. Vous n’avez qu’à me ressusciter.

Le nuage rosit, telle une jeune fille en fleurs. Ronnie se dit qu’il allait pouvoir user de son don inné, long fruit d’une génétique bardée de gènes menteurs et de chromosomes illusionnistes. Faire passer des vessies pour des lanternes, ce n’était plus un dada, à ce niveau, mais du génie. Ronnie se lança. Il invoqua la résurrection de Jésus-Christ, la réincarnation, Uri Geller et ses petites cuillères tordues par la seule force du mental, et d’autres faits moins connus du grand public. Le nuage objecta, contre-argumenta, en vain. Habitué à manier le pipeau avec Lucie, Ronnie se régala avec le nuage. Il le roula dans la farine. Le lendemain, Plouezennec-sur-Bozon connut son premier miracle.

Posté le : 25/09/2016 16:27
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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