La tirade des ' nés ' :

Je serais né dedans, simple petit bonhomme ?
Je dirais en argot : ' y'a des vers dans ma pomme ? '
J'ai donc, en respirant, sans même pétuné,
de fumantes idées qui me sortent du nez ?
Modeste : Simplement, je me dois de l'admettre,
Je tiens cet avantage d'un excellent maître.
Méfiant : Je sais bien combien est différente
Ma simple poèsie et celle qui m'enchante.
Moqueur : Mais qui est donc ce petit mirmidon
Qui confond rimailler et posséder un don !
Admiratif : Alors ! comme il sait se ravir !
S'il est maître d'un art, c'est l'art de se servir !
Déçu : J'ai toujours crû qu'en y mettant mon âme,
Je serais parvenu à trouver plus de flamme..
Fataliste : après tout, on ne nait pas Rimbaud;
Si je ne peux en faire, j'aime ce qui est beau.

Envoi :

Et enfin, pour finir, quand viendra le moment,
Je voudrais qu'au départ, vers d'autres firmaments,
On mette sur ma tombe, en simple résumé :
" Il dévora les vers. Ils vont le consommer. "

Tu vois je te l'ai dit : tu as une bonne orthographe.
Bien Chef !!
Maintenant sur "l'instinct masculin je ne me prononce pas, vu que j'en avais jamais entendu parler. hi hi hi hi hi...

A : 15/20
B : 17/20
C : 18/20
D : 15/20
E : 15/20

J'ensuis le premier étonné. Serait-ce le fameux instinct masculin ?

Bravo Luciole !!! Excellent !
T'es une bonne et c'est important.
Maintenant le truc est de faire attention quand on écrit parce que savoir ne suffit pas toujours.
Quand on est étourdi et que l'on veut aller trop vite on peut par inattention semer des fofotes.

Vous pensez bien maîtriser votre français ?
Essayez de placer les "S" aux bons endroits.
Testez vos connaissances :

http://www2.lactualite.com/jeux/jeux- ... le/pluriels-particuliers/

Ça t'as pas empêché d'en faire, et voilà donc tu avais compris même si n'en connaissais pas le nom, nous sommes tous, souvent comme Mr Jourdain, nous faisons de la prose sans le savoir.
Mais toi tu es né en faisant de la poésie, tu vois je n'écris pas " tu es né en faisant des vers ".

Warf ! bravo. Tu sais que après la guerre, la loi en Allemagne interdisait de donner ce prénom aux enfants.
C'est bien la preuve du poids du nom pour une personne , un animal, une chose même.
merci et espérons qu'un jour l'oubli fera que ce prénom ne sera plus voué aux gémonies.
Merci

Mon père s'appelait Auguste et ma mère Julia. Deux prénoms qui étaient terriblement démodés, dans ma jeunesse. Il semblerait qu'ils redeviennent à la mode. Tout redevient à la mode, un jour ou l'autre.
Je n'aimais pas l'ambiguïté de mon prénom qui se donnait autant aux filles qu'aux garçons. Et puis la coutume Normande voulait que tous les Prénoms soient déformés;
Auguste devenait ' Lagusse ', Louis devenait ' ti-'ouis ', Albert, l'incontournable ' Bébert ', pas un seul Jules qui ne s'appelait autrement que ' Julot ', les Bernard, ' Nanard ' et les claude, ' ti-clôd '! Combien de fois en toutes circonstances, ai-je entendu le fameux " vas-y ti-clôd ! "
Alors j'avais décidé que je m'appellerai Jacky.ça faisait Américain, je pensais.
Après, de la chanson de Jacques Brel, je ne retenais que le premier terme de son expression " beau et con à la fois " . J'ai maintenant des doutes sur l'ensemble de l'expression...
Toujours est-il que le surnom m'est resté, dans la commune de mon enfance, et que je suis tout étonné ,quand je m'y rend, de m'entendre interpellé " Jacky ".
Bacchus est un autre surnom que je porte depuis cinquante ans. Tout le monde a tendance à penser que je l'ai gagné en m'adonnant à la dive bouteille, il n'en est rien. Simple déformation de nom, pour moi comme pour les autres de la tribu.
J'ai su plus tard que Claude est le dérivé de 'Claudius ' signifiant boiteux, ce qui, paraît-il, était un don de dieu. Drôle de cadeau....

Difficile à porter


Comme ton représentant le plus célèbre était un barbare.
Ceux qui assument le fardeau de te porter sont rares.
Car ta réputation ne vaut pas un liard.

Parmi ceux qui t’aiment bien on trouve des adeptes de la tyrannie.
Tu as une place de choix dans leurs litanies.
Pourtant la célébrité qu’ils invoquent, avaient de sales manies.

Les malchanceux affublés par ce prénom, te considèrent fréquemment comme odieux.
Parce que les ennuis que tu causes peuvent être prodigieux.
Une fois adulte, nombreux sont ceux qui jubilent de te dire adieu.

Tu fais plus tache qu’une cicatrice laide.
Car on te considère de mauvais goût contrairement à la brède.
Les moqueries que tu génères sont innombrables comme les leds.

Dénombrer les victimes du plus connu d’entre eux est comme compter le nombre de brins d’herbe d’un golf.
Il avait un comportement digne de la bête du Gévaudan, cet immonde wolf.
Tu es le prénom Adolf.