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Re: Défi : notre livre (histoire à plusieurs)
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Parvenu à ce stade de son aventure, Luc se fit la réflexion que si personne ne venait changer le cours de celle-ci, elle devrait inexorablement se terminer comme Bacchus l'a prémédité, ce qui ne serait pas forcémént une histoire en happy end !
Deux possibilités s'offrait à lui : où il se dirigeait vers la trappe pour la refermer. Dans ce cas, Bacchus, bien embêté, serait bien dans l'obligation d'attendre que quelqu'un s'occupe de lui d'une manière différente, puisque Bacchus, en ouvrant cette trappe, avait très certainement une idée derrière la tête ! Ou bien il se dirigeait vers la trappe et, après une longue hésitation que chacun comprendrait certainement, se déciderait peureusement à se hasarder sur cet escalier, ce que Loriane, tout en le redoutant, espère secrètement, quitte à passer une nuit cauchemardesque, ses deux toutous pressés contre son flanc tremblant.
Perdue aux confins de ces deux possibilités, on peut toutefois entrevoir une troisième, parfois utilisée en cinéma : un remake de la fin du film, selon des gôuts différents.
ça c'est une idée qu'elle est bonne, s'est dit Bacchus, souvent à l'unanimité lorsqu'il s'interpelle in petto.
Voilà pourquoi, bien qu'il mourait de trouille, Luc s'avança très lentement vers cette angoissante trappe, se demandant, bien inutilement, d'ailleurs, comment une trappe pouvait se trouver là puisqu'il savait fort bien qu'il n'y avait même pas de vide sanitaire.

Il mit un temps infini à s'approcher de cet étrange trappe. Il sentait une coulée de sueur glacée qui lui coulait le lond de l'épine dorsale. Il savait qu'il devrait, tout au contraire, s'éloigner le plus possible de cet endroit qu'il sentait maléfique, pour autant qu'il puisse y avoir un endroit plus maléfique qu'un autre dans cet antre du diable.
Il se retrouva au bord de l'ouverture. Il lui semblait qu'il avait glissé, entrainé par une puissance qu'il n'avait pû contrer. Au fur et à mesure qu'il s'était rapproché du bord, la lueur qui émanait des profondeurs s'était insensiblement accrue.

Il avait une vue plongeante sur l'escalier. Son cerveau enregistra quelque chose qui ne l'étonnait même plus: tout était intégralement coulé dans la même matière que celle des murs, du plafond, du plancher et, il en était persuadé, que tout l'ensemble extèrieur de la maison..
Une vibration à très basse fréquence, pratiquement inaudible, pris le contrôle de son esprit. Ce fut donc dans un état second qu'il posa un pied sur la première marche. Il y a des premiers pas, dans la vie de tout homme, qui ont ce qu'on se plait maintenant à appeler ' l'effet papillon '.
Luc ne pouvait savoir la véritable portée de ce premier pas.
A l'instant même où son pied se posait sur la première marche, il ressentit une vibration lui remonter le long de sa jambe. Il en fut de même pour le deuxième ainsi que tous les autres pas qui, marche après marche, le faisait disparaitre dans la trappe, jusqu'au moment où ses yeux ne purent plus voir le sol de la pièce qu'il venaid de quitter.
La trappe se referma brusquement. Surpris, Luc leva la tête et constata que plus rien ne subsistait de la découpe de la trappe,uniformément noyée dans la masse métallique qui l'environnait. Il se sentait maintenant inexorablement attiré vers le bas de cet escalier, bien qu'il fut très conscient qu'un danger immense le menaçait.
Pas après pas, vibration après vibration, il s'enfonçait vers le coeur de son destin. Il lui semblait que cet escalier n'aurait jamais de fin.
Et puis il distingua l'approche du seuil d'un palier. Malgrè tout, la curiosité, mêlée de crainte, lui mordit les tripes.

Il se trouvait maintenant sur ce palier... Il s'arrçeta et jeta un regard circulaire sur ce qui l'entourait. Il se trouvait dans un cube de trois mètres, entièrement du même métal que tout le reste avec, dans son centre, une sorte de relief en forme de fauteuil aux coubes arrondies. Et rien d'autre.Rigoureusement rien d'autre.
Il avança d'un petit pas dans cette étrange piéce et il entendit un léger bruit derrière lui, qui le fit retourner nerveusement. L'entrée menant à l'escalier venait de disparaitre. Il se trouvait maintenant dans un espace trés restreint, sans aucune possibilité de s'échapper, de faire marche arrière, de choisir une solution quelconque.
Il resta debout, hébété, l'esprit bloqué, bouche et yeux grands ouverts.
Un très lon moment se passa.
Quand il reprit enfin ses esprits, il s'aperçut qu'il n'avait qu'une seule chose sur laquelle poser son regard : cette chose qui ressemblait vaguement à un fauteuil. Il avait beau chercher, il ne trouvait aucun détail qui aurait pu arrêter le regard.
Le temps passait. Il n' en avait plus la notion.
La fatigue se faisait maintenant sentir et il envisagea, bien à contre-coeur, de s'installé sur ce fauteuil, puisque rien d'autre ne lui était possible.

A l'instant même où son corps s'affaissait sur le siège de métal, il n'eut pas le temps de se rendre compte que le métal épousait parfaitement les formes de son corps, douillettement même. Ses membres se trouvèrent emprisonnés par des liens, de métal, bien entendu, sortis comme du néant. Bien que n'éprouvant aucun gêne, Luc était totalement immobilisé, ne pouvant bouger que ses doigts.
C'est en les agitant qu'il sentit quelque chose qui venait de surgir, sous les doigts de sa main gauche;.
En abaissant son regard, il vit une sorte de bouton-poussoir, juste sous son index.
Il comprit aussitôt que l'entité, qui rêgnait sur lui et toute chose,avait décidé que lui seul prendrait la décision d'agir sur ce bouton. Luc se demanda quelle raison pouvait justifier ce semblant d'autonomie, dans la mesure où son avis n'avait pas été sollicité, jusqu'à présent.
Il se passa plusieurs heures durant lesquelles Luc passa en revue toutes les hypothèses se présentant à son esprit. Bien sur, il n'avait aucun choix et, finalement, il se dit que, si ' on ' en avait voulu à sa vie, il y a longtemps que son sort aurait été réglé.

il retarda autant qu'il put la pulsion qui le poussait à appuyer jusqu'au moment où il fit le geste, presque sans s'en rendre compte......


Un effrayant bruit de sirêne l'environna aussitôt, en même temps que de très puissantes vibrations se mirent à agiter le fauteuil et toute la masse l'environnant.


A l'extèrieur :

La nuit tombait une nouvelle fois sur l'inquiètante clairière. L'oiseau de nuit s'enfuya à tire d'aile lorsque le cône metallique, auquel il était en train de s'habituer, sembla entrer en fusion, d'une flamme d' un blanc éblouissant, pendant que la clairière entière se mettait à vibrer et que, lentement, ,le cône sortait de terre, mettant à jour un long tronc uniforme.
Il y eu un brusque éclair et puis plus rien. La nuit, le silence reprirent possession des lieux.
La haie de plantes vivantes sembla s'affaisser sur elle-même, se rabougrit pour disparaitre petit à petit.
Au centre de la clairière, il n'y avait plus la moindre trace de l'existence d'une maison ayant pu se trouver à cet endroit. Seul un profond gouffre pouvant donné à croire qu'un affaissement de terrain s'était produit ici même.


A des millions d'années-lumière :

Dans les confins d'une galaxie ignorée des hommes, sur une planête aux caractèristiques hors des normes de notre imagination, des formes translucides se déplaçaient sous une coupole gigantesque. Elles se mouvaient avec une lenteur telle que des yeux humains les verraient à peine se déplacer. La valeur du temps prend les dimensions que le temps veut bien lui donner. Les formes se déplaçaient autour de milliers d'images holographiques parvenant de tous les coins des galaxies les plus reculées.
C'était les images de toutes les sondes en retour de mission qui, dès l'instant de leur décollage, étaient prises en charge par les circuits de guidage.
L'image holographique d'une étrange planète bleue apparut quelque part sous la coupole. La sonde avait l'énorme intérèt de ramener, évênement rarissime, une chose vivante se trouvant sur la planête visitée.Cette chose était maintenue en sommeil durant l'interminable voyage qu'elle avait commencé.










Posté le : 18/06/2012 22:22
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Re: Défi : notre livre (histoire à plusieurs)
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J'ai été absente du site quelques jours, je vois que ça prend forme, bravo !
Ben dites donc, c'est ambiance loup garou au clair de lune !!!

Luc ! Courage ! que la force soit avec toi !

Je prendrais un tour ce week end si ça dérange pas. Mais entre temps, ça peut encore progresser... Suspens...

Posté le : 18/06/2012 21:52
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Re: Aimer, même sans les mots
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"Je ne te hais point"
Ah ! les joies de la litote !
Vive le Cid de Corneille, toujours indémodable !

J'aime ce poème d'un coeur meurtri. Superbe douleur qui trouve écho en chacun de nous.

Merci pour cette belle participation !

Posté le : 18/06/2012 21:42
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Posté le : 17/06/2012 19:48

Edité par Loriane sur 19-06-2012 20:29:12
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Re: Défi : notre livre (histoire à plusieurs)
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Là on y est en plein mystère, quelle terreur vous nous faites vivre, pour l'imagination les garçons vous n'étiez pas derrière la porte le jour de la distribution !!
Les rois du mystère c'est vous !!
Allez au suivant !

Posté le : 16/06/2012 11:26
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Re: Défi : notre livre (histoire à plusieurs)
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Les plantes vivantes , semblant avoir changé d'avis, ne formaient plus un dôme mais un stupèfiant mur très élevé qui semblait avoir pour dessein d'empêcher toute approche. .
Quoi qu'inquiet Luc ( c'est le prénom de notre personnage, il serait temps ! )s'approcha craintivement du mur de végétation d'où suintait une bave écoeurante.
Il n'avait pas encore soulevé une main que des tentacules menaçantes se dressaient vers lui en émettant un chuintement aigu.
"Tiens, se dit-il, elles suintent et elles chuintent ! " Ce qui prouvait que, malgré tout, il n'avait pas perdu le sens de l'humour.
Faisant hâtivement un pas en arrière, il savait maintenant qu'il était définitivement prisonnier dans l'enceinte de la maison.
Il n'avait d'autre solution que de rentrer dans cette maison, aussi peu accueillante qu'elle fut.
Sitôt rentré, il ferma la porte à double tour, par un réflexe bien inutile.
Le noir absolu rêgnait autour de lui et la sensation d'être épier était toujours aussi acérée.
Connaissant bien les lieux, il se dirigea à tâtons vers le meuble living, dans le salon. Toujours à tatons, il trouva la lampe de poche se trouvant dans un tiroir. Sa lumière remplit l'espace et, durant un instant, il imagina que tout était normal. Mais juste un instant; un bref instant.
Ses yeux furent aussitôt attirés par les larges plaques métalliques qui couvraient une grande partie des murs, se dirigeant aussi vers le plafond.
Cette situation insensée lui bloquait toute faculté de réflexion , si ce n'était qu'il réalisait parfaitement que la faim le tenaillait depuis un moment.
Avant toute chose, il pensa à atteindre et à allumer la vieille lampe à pétrole qu'il conservait plutôt comme éclairage d'ambiance, quand l'opportunité se présentait.
Aussitôt, il pensa à Nathalie qui devait arriver demain, en fin de matinée.Qu'adviendra t'il d'elle ?
Il se mit alors à préparer, à l'aide de son stock de conserves et de son petit réchaud à alcool, quelque chose qui, au moins calmerait sa faim.
Il fut surpris de son appètit. La peur ne le quittait pas mais, étrangement, il semblait s'y accoutumer.
C'est plus tard, en rangeant un tant soi peu autour de lui, qu'il aperçu une bouteille de wisky qu'il conservait là, au même titre que sa lampe à pétrole.
Il n'avait ni l'habitude ni le gôut de l'alcool, mais il se dit que cette soirée était une excellente raison de commencer à y prendre gôut.
Se sentant las, brusquement, il se laissa tomber sur le sol, adossé au mur, la bouteille à la main.
Tout en réfléchissant à sa situation aussi absurde qu'incroyble, il déboucha la bouteille et, aussitôt, avala une longue lampée .
Il eut l'impression d'avoir le feu à la gorge et se mit à tousser. Il recommença à boire, mais plus lentement, par petites gorgées.
Il ne fallut pas longtemps avant que l'effet de l'alcool se fasse sentir. Contrairement à ce qu'il espèrait, Luc ne trouva aucun apaisement dans son début d'ivresse.
Désepéré plus que jamais, il se remit à boire, cherchant le fameux oubli dont il avait tant entendu parler.
Il ne sut jamais à quel stade il s'était effondré sur le côté, dans une sorte de coma qui, au moins, lui épargnait son étrange réalité.

A l'extèrieur :
Un oiseau de nuit contemplait cet étonnant rempart hérissé de branches menaçantes, comme pour abriter l'énorme objet en forme d'obus qui se dressait au centre, en émettant d'étranges lueurs spasmodiques, comme pour émettre un message vers l'inconnu.
La lune disparut de nouveau, rendant plus réelles ces zébrures électriques....

Luc s'éveilla, surtout à cause de la douleur lancinante qui lui tenaillait la tête.
Il n'avait pas encore ouvert les yeux et la situation lui revint en mémoire, dure et sans pitié.
Quand il ouvrit enfin les yeux, il fut stupfait. La nuit était toujours aussi profonde.
Un coup d'oeil à sa montre lumineuse lui apprit qu'il était près de neuf heures du matin !
Pas un seul rayon de clarte entre les lattes des volets, pas une seule lueurs provenant des diverses petites ouvertures de la maison.
Sidéré, il retrouva à tatons sa lampe de poche et l'alluma.
Il resta figé, la bouche béante, les yeux ecarquillés.
L'intégralité de la maison était tapissée d'une couche de ce métal qui l'avait autant intrigué !
Plus une seule fenêtre, plus de porte, de bouche d'aération . Rien d'autre que cette surface chromée qui avait pris toute place. Il se redressa difficilement, faisant fi de ses douleurs de tête, et, voulant s'appuyer sur le dossier d'une chaise, il s'aperçut alors que celle-ci était rivée au sol. Quelques instants plus tard, il constatait qu'il en était de même pour tout ce qui se trouvait dans la maison.
Et ce fut en balayant la pièce avec le rayon de sa lampe qu'une chose impossible se montra à ses yeux:
Une trappe était ouverte dans un coin du salon .
Après un long moment, il s'en approcha, en même temps qu'une très faible lueur sembla émaner de cette trappe. Il aperçu les premières marches descendant vers les entrailles d'un épais mystère...












Posté le : 15/06/2012 23:24

Edité par Loriane sur 16-06-2012 11:24:42
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Re: Préhistoire
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Lucinda je viens de vérifier le lien il fonctionne. Clique sur le lien et sois patiente. Si tu n'arrives pas à le lire c'est que ton système d'exploitation ne lit pas les cookies ou qu'il te manque certains logiciels, mais j'en doute.
Clique et laisse passer les pubs et le téléchargement.
Dis moi si tu y arrives.

Posté le : 15/06/2012 21:18
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Re: Aimer, même sans les mots
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...... sans retour.

Non, je ne te hais point, car c'est tout le contraire :
Je respire ton ombre, quand elle vient sous mes pas.
Je scrute la ruelle, je fais tout pour te plaire,
Tu détournes la tête et tu ne me vois pas.

Et ta légèreté transporte et amoncelle,
Le parfum de ta peau cher petit chérubin ;
Il provoque en moi des milliers d'étincelles,
Et renvoie leurs lumières sur ton corps hyalin.

Car je suis fou de toi et j'éprouve l'ivresse,
D'un marin accroché au port de tes soupirs ;
J'aime cette façon tout en délicatesse,
D'avancer dans le soir et de me faire souffrir.

Non, je ne te hais point car c'est tout le contraire :
Je meurs à petits feux et laisse le brasier,
Se consumer un peu, et enfin me libère,
De l'effusion sincère mais toujours refusée.

cuga


Posté le : 15/06/2012 17:54

Edité par cuga sur 17-06-2012 12:30:37
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Re: Préhistoire
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Je n'arrive pas à voir le documentaire


Posté le : 15/06/2012 14:11
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Re: Défi : notre livre (histoire à plusieurs)
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Boudi, boudi !!! tu nous fous la Pétrouille ...
Je crois que Cuga va prendre la suite

Vous pourriez inscrire votre nom dans la liste pour avoir un ordre de passage :

Loriane
Bacchus
ChristianR
Cuga

Posté le : 15/06/2012 12:13
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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