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citation de Hélie de St Marc
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" La vérité d'un jour nous aveugle. Les règles que les sociétés s'imposent à elles-mêmes changent avec l'écorce du monde, en perpétuelle évolution, sans modifier la difficulté de la condition humaine. Aussi est-il souvent préférable d'être à la fois dans et en-dehors de son époque. La liberté intérieure est un idéal à conquérir qui ne dépend pas de la société environnante, mais de soi. " 
Hélie de Saint-Marc L'aventure et l'espérance.

Discussion : 

Posté le : 04/02/2012 15:04
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Re: Présentez vous ...
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Bonjour !

ça va Loriane ?
Je ne m'appelle pas vraiment Emma, mais bon, il fallait bien choisir quelque chose qui, de préférence, sonne doux à l'oreille. Depuis le temps que je traine ce pseudo un peu partout sur le net, j'ai l'impression qu'il a un peu sa vie autonome. C'est grave docteur ?

A part ça, je n'aime pas trop me présenter, car qui se connait vraiment et puis je préfère que chacun se fasse sa propre opinion.

Mon problème en ce moment, c'est que je ne parviens pas à publier mes textes....
Heeeeelppppp !!!!

Allez, gros bisou et à plus tard

Posté le : 04/02/2012 12:47
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Joindre des images dans les sujets des Forums
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Si vous souhaitez ajouter des images (.jpg ou .gif) dans vos textes postés dans les Forums, attention à respectez la taille maximum autorisée sinon ça ne passera pas !!
Un bon moyen pour réduire vos images est d'utiliser le logiciel gratuit Photofiltre ( entre autres).

Bonne publication. 

Posté le : 02/02/2012 15:02
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Balades autour du Golfe du Morbihan
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Comme ici, quoi de plus reposant et d'ennivrant que de longues marches sur les sentiers côtiers qui ceinturent le Golfe du Morbihan... sur plus de 160Km !!
Ici un tout petit aspect de ces chemins autour du Crouesty.

Attacher un fichier:



jpg  Chemin côtier.JPG (102.19 KB)
1_4f2a89012ca69.jpg 480X360 px

Posté le : 02/02/2012 14:01
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Avoir et Être
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AVOIR et ÊTRE

Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.

Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.

Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.

Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.

Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.

Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.

Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.


Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.

Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.

Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.

Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.

Joli non ?

Vive la langue française.


Posté le : 31/01/2012 09:40

Edité par Loriane sur 15-09-2015 22:42:25
Edité par Loriane sur 15-09-2015 22:43:24
Edité par Loriane sur 15-09-2015 22:43:55
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remarques sur le culte de la personnalité
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Réflexions sur le culte de la personnalité.
Parmi les humains il y a ceux dont la personnalité et l'intelligence dépassent et ceux qui veulent à tout prix être "les premiers sur la photo" 
Il y a ceux dont l'intelligence est réelle est active et ceux qui voudraient s'affirmer ainsi.
Il y a les personnalités qui agissent et participent à la société humaine, l'enrichissent et la font bouger, juste parce que ces personnes sont portées à agir, donner et partager.
Il y a aussi ceux qui en grande partie ont si peur de mourir de disparaître, qu'ils s'empressent de s'imposer, de laisser leur traces "éternelles", pour leur bénéfice propre pour leur notoriété.
Souvent les premiers servent de guides, de modèles, les seconds ne servent qu'eux-mêmes, sont des faiseurs de conflits et de guerres et deviennent des anti-modèles.
Il y a ceux qui subissent bon gré, mal gré et tentent de vivre les yeux ouverts, choisissant leur guide.
Et comme toujours il y a les suiveurs, qui ont toujours besoin de maîtres à penser, et se soumettent sans esprit critique.
Mais il y a aussi des personnalités-sous-jacentes qui se révèlent à l'occasion de périodes troublées, et qui constitueront l'élite que favorisées et portées par une conjoncture favorable et opportuniste.
Dans une société plus développée et donc instruite avec un accès à la connaissance, nous verrons que les valeurs primitives c'est à dire les valeurs guerrières seront donc naturellement en retrait pour laisser place au valeurs de la la création et de l'intelligence.
Donc le culte de la personnalité sera d'autant plus fort que la société est peu développée, excepté en art et en science où les personnes reconnues se verront au contraire devenir des exemples honorés et constituer l'élite.
Cependant il faut noter que les décisions peuvent être mise en action par un groupe ou un représentant choisi par le groupe. C'est l'essence de la démocratie.
Mais ce n'est pas la suppression du "chef". 
Et surtout l'existence du "chef" n'entraine pas obligatoirement le culte de la personnalité qui est plutôt une dérive de l'esprit, induite par le schéma de la hiérarchie pure et dure, teintée d'un aspect religieux.

Posté le : 30/01/2012 18:22
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La folie dans la littérature
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La folie dans la littérature

"D'abord fut le verbe" … Nous disent les textes anciens, qui, si ils ne peuvent être regardés comme des livres d'histoire, nous enseignent malgré tout, la pensée de notre espèce à son origine.
Le mot, le langage est l'acquisition suprême qui nous relit les uns autres par la communication, c'est le lien qui ouvre la porte à l'apprentissage et construit les connexions de nos cerveaux pour nous doter en définitive, de l'outil magique de l'intelligence.
Or, cette intelligence comme tous les bijoux et comme tous les trésors du monde est sujette, par sa fragilité, à des altérations dommageables.
La folie nous a toujours intrigué, et même disons plus justement, très fortement angoissés. Il faut noter sur ce sujet que le sens donné à la folie varie d'une société à l'autre, d'une époque à l'autre..
Cet attribut dérangeant ne souffre donc pas d'une description uniforme, d'une définition universelle.
Nous savons que dans des époques plus anciennes, avant l'ère moderne, dans tous les pays, les humains, en l'absence de connaissances précises qui auraient permis des explications rationnelles, se tournaient vers l'imaginaire et le fantastique pour percer l'origine des comportements déviants.
Alors que nos sociétés occidentales étaient fondées essentiellement autour de structures rurales, et donc principalement paysannes, toutes explications prenaient sens et s' articulaient autour des religions animistes. 
Les racines du mal appartenaient aux croyances sociales et étaient tout naturellement d'origines fantasmagoriques. 
C'est ainsi que longtemps, celui qui échappait aux normes était "le fol", "le lunatique", "le fada", c'est à dire celui qui est touché par les fées.
La place du "fou", ou prétendu comme tel, dans ces temps, était toujours liée aux superstitions et aux peurs de l'enfer mais aussi des divers dieux, croyances et religions et par là même était déterminée et prenait place dans un panthéon propre à chaque peuple. 
Ainsi « les fous » pouvaient être traités, soit comme des bêtes sauvages, soit comme des Dieux intouchables, selon la communauté à laquelle il appartenait.
Puis l'ère moderne appuyée sur les sciences et les connaissances en développement les vit disparaitre « le fou », qui furent alors qualifié de "malade mental". 
Notons que ce glissement vers une explication pathologique n'est pas uniforme sur notre planète et que donc, dans les pays sans psychiatres la folie n'est toujours pas une maladie.
L'infinie diversité, la graduation souvent insaisissable des dérèglements des affections, et notre incapacité à les reconnaître et surtout à les comprendre, tout comme notre impuissance à l'endiguer, fait de la folie, aux yeux de l'humanité, un monstre aux têtes multiples qui menace chacun de nous.
La folie, expression de la peur de nos peurs, s'exprime et sous-tend, souvent en filigrane, notre profonde angoisse atavique de notre mort, cet effroi rejeté, fortement occulté, qui engendre les religions, les mythes, les croyances et aussi, mais notamment l'expression sublimée qui transcende et inhibe cette souterraine terreur : les arts. 
Les arts, ce langage divin, manifestation suprême, défouloir, catalyseur, car c 'est bien évidemment dans ceux ci, dans ce cri d'amour à la vie, dans ce ravissement du beau qui nous approche du sens de Dieu, qui nous ravit, (dans son sens premier), pour échapper à notre dépendance à la chair. C'est ainsi que nous quittons les rivages de nos épouvantables effrois pour lever les yeux et parler, en nos traces laissées sur terre, avec le Divin, l'inaccessible que nous voulons atteindre et rejoindre.
Et bien naturellement, je place avant toute perfection, la littérature, qui est selon moi, une de ces échelles de Jacob, qui nous lie à l'idée de Dieu.
C'est même, à mon sens le premier des arts, qui pour moi les contient tous, et nous permet d'aborder les sciences de la connaissance, art porteur d'amour, mais aussi capable de faire chanter les mots, et donner à nos oreilles leur musique, faire danser, rythmer en créant les images. La littérature nous fait peintres, plus ou moins habiles, soit mais nous voici tous créateurs et le désir d'être est alors satisfait.
Si la littérature est la porte de notre spiritualité et nous élève c'est aussi qu'elle est pour l'écrivain, le descripteur, le décodeur des perceptions et passions indescriptibles, de nos sensations indicibles ce monde obscur, des pensées qui nous effraient et pourraient nous détruire. 
Et, c'est donc tout naturellement que comme tous les arts la littérature devient tout spécialement le catalyseur, elle est cette arche d'alliance entre l' univers insaisissable et nous même, pour autant qu'elle nous permet de transcender notre mal être pour le neutraliser.
Ainsi nous parlons à Dieu, nous sommes Dieu, la littérature permet à chacun, de défaire notre souffrance mentale pour accéder à notre spiritualité.
Elle est le lieu des rencontres du ressenti, elle est la cheminée magique d'où les âmes malades ou non, s'échappent vers l'immensité et accèdent à notre éternité.

Pour ses raisons diverses, nombreux sont ceux, qui se sont un jour penchés sur la folie littéraire, et qui ont examiné, analysé, les relations et les évidentes passerelles entre la folie artistique et l'acte de création.

Un institut fut même crée qui s'intéressa à la vie mouvementée des créateurs et des romanciers, ainsi que des poètes.
Notre époque qui pense devoir tout planifier veut maintenant régner sur les esprits et imposer le politiquement correct, la pensée unique. Ces règles se révèleront dangereuses par leur effet stérilisateur, elles sont la ruine de la fantaisie et du délire créateur. Notre époque régressive ne voudrait donc plus que des " écrits vains".
Ferons nous fi de nos fleurons de l'écriture qui flirtaient avec la démence et nous ont offert des bijoux inaltérables ?
Aurions-nous internés, mis dans un nid de coucou, les pensionnaires de la maison du Dr Blanche à Pigalle ? Baudelaire ? Gérard De Nerval, Guy De Maupassant, Gounod, Van Gogh.... ?

Nous devons tant, aux crises hallucinatoires de Rimbaud, aux souffrances de Gérard De Nerval, aux angoisses de Cocteau, aux phases maniaco-dépressives de Goethe; tout autant qu’aux tendances suicidaires de Virginia Wolf, à l'obsession sanglante de Yukio Mishida; aux perceptions "borderlines", comme nous le disons aujourd'hui, du si grand Gogol et au tout aussi magistral TolstoÏ. Celui-ci nous auraient-il laissé le magnifique « livre d'un fou » ?
En revanche, nous nous devons à la prudence et nous ne pouvons tomber dans le piège de l'excès qui nous amènerait à proclamer que la démence est un synonyme de génie, bien évidement non ! Cependant, nous avons reçu un merveilleux héritage de nombreuses divagations fécondes, absurdes et cousues de syllogismes qui valent bien la prétendue sagesse.
Nodier pointe dans ces écrits "le prolongement infini des perceptions du sommeil qui fait la monomanie".
Il est simple de se reconnaitre dans cette assertion puisque nous sommes tous des rêveurs, nous avons tous côtoyé les visions, nous avons tous vécu nos ambiguïtés de divagateurs, et nous savons tous ce que nous devons à ces états de névropathes que certains vont chercher dangereusement dans les "paradis artificiels", alors qu'il n'est nul besoin de rechercher si loin, puisque nos perversions, nos folies, nos errances, et nos romantismes, fixées soudain sur le papier prennent enfin, sens et leurs lettres de noblesse.
Les fous de la littérature, éveillent les passions, ils ont notamment inspirés Raymond Queneau, qui avant 1930 commence avec Charles Nodier et Gustave Brunet, un ouvrage, où il tente de comprendre, et d'analyser un certain nombre d'écrivains fous dont Jean-Pierre Brisset (mon préféré!) qui rattachait notre langage à celui des grenouilles et expliquait ainsi en partie nos origines)

Le questionnement sur la folie de la littérature est constant dans les âges et nous ne pouvons que souhaiter qu'il persiste et que ce foisonnement créatif, ces puissants ou amusants délires, ces fantaisies de nos âmes humaines diverses mais exceptionnelles ne soient jamais, non jamais asséchées par la dictature de la normalité qui nous menace et nous ramène avec force à la fourmilière.
Aurions-nous la sottise de stériliser ses expériences humaines ? Ces déviances productives ?
Nieront nous le charme de celui qui à un grain ? 
Cesseront nous de nous échapper dans nos ailleurs dans nos magies divines?

Vive les fous, car ils sont nos richesses.


Lydia Maleville


Posté le : 29/01/2012 15:20

Edité par admin sur 29-01-2012 21:10:01
Edité par Loriane sur 04-02-2012 23:29:03
Edité par Loriane sur 04-02-2012 23:30:13
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La saint Valentin
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La Saint Valentin



Petite révise:
La Saint Valentin, communément fête de l'amour et des amoureux est fêtée dans de très nombreux pays le 14 Février.
Elle est souvent l'occasion de dons de fleurs, de roses rouges, ou de billets doux illustrés, et elle a pour symboles, un cœur, un Cupidon ailé, des oiseaux en couple.
Il faut savoir que la saint Valentin serait l'occasion de l'envoi d'environ un milliards de cartes ou de mots doux dans le monde.
Cette fête apparait à la fin du moyen-âge, fête à l'origine catholique, elle devient la célébration de l'amour physique, mais aujourd'hui son sens premier semble évolué et elle est plus spécialement le jour des échanges affectifs, de l'amitié.
La légende la plus communément répandue est la suivante :
Saint Valentin était un prêtre qui fût décapité le 14 Février. Au cours de son emprisonnement les enfants dont il était l'ami, aimaient tant le saint qu'ils le soutenaient et le réconfortaient en lui passant à travers les barreaux de sa cellule des mots de réconfort et d'affection. Ces gestes seraient à l'origine des envois traditionnels de vœux et des billets doux chargés de mots d'amour.
Les sources de cette célébration semblent venir de très loin et comme pour beaucoup d'autres fêtes, la saint Valentin se superpose à d'autres coutumes bien plus anciennes, pratiquées dans les sociétés primitives depuis toujours, comme le furent les fêtes de la fertilité.
Dans la Grèce antique, par exemple, de la mi-Janvier à la mi-Février ont célébrait le mariage de Zeus et de Héra pendant le mois de Gamélion;
A la même époque la Rome antique fêtait le 15 Février les Lupercales, du Dieu de la fertilité Lupercus,
On célébrait le dieu pan, le dieu de la nature et Junon, déesse des femmes et du mariage. Cette fête païenne se traduisait par des sacrifices d'animaux et des manifestations de rues censées rendre les femmes plus fertiles et faciliter les accouchements.
Depuis l'antiquité le 15 Février, fut la fête des célibataires puis comme il est de coutume, une fête chrétienne vint se substituer à la fête païenne.
Pour l'histoire il parait difficile d'attribuer à l'un des trois saints qui portent le nom de Valentin la paternité de cette fête qui parait avoir été crée pour inciter les jeunes couples d'amoureux à se marier.
Il faut donc probablement considéré que le choix de saint Valentin est le résultat d'une légende sur laquelle s'est greffée la manifestation de l'amour courtois.
La coutume des "Valentins" nous vient de l'Angleterre, vers la moitié du XIVe siècle, dans ce pays, le 14 Février symbolisait le retour de la vie et de l'amour car on avait observé que les oiseaux avaient l'habitude de s'accouplaient à cette date.
Nous retrouvons depuis toujours, dans de très nombreuses sociétés, cette symbolique des oiseaux amoureux(des tendres toutereaux) liée à celle de l'œuf pondu à la fin de l'hiver, signe de renouveau et de retour de la vie et des amours.
Un poète Othon de Grandson rapporte cette coutume du culte de la saint Valentin. On retrouve à la cour de Savoie ces écrits et poèmes("la complaincte amoureuse de sainct Valentin gransson, le souhait et le songe de Saint valentin"). A partir de ces publications ces mêmes poèmes gagneront alors tout le monde occidental de langue latine.
Nous devons à Charles d'Orléans, qui écrivit lui-même des poésies dédiées à saint Valentin, la connaissance de cette tradition, qui disparut, puis fut remise en pratique au XIXe siècle.
Le succès de cette fête redonna de l'intérêt pour les reliques des saints Valentin.
Nous en trouvons un à Dublin, un autre à Roquemaure en France, un troisième à St Pierre du Chemin, tous étant fêtés le 14 Février et authentifiés par le Vatican.

Nous voyons aujourd'hui la saint-Valentin fêtée dans tout l'occident et dans toute l'Amérique du nord(Valentine's day, accroitre sa notoriété et gagner les pays de l'Orient, de l'Amérique du sud, Brésil, Colombie...
Depuis 1980, la Saint Valentin est maintenant fêtée en Chine.
Au japon(white Day fêté le 14 Mars)dans ce pays les échanges de cadeaux sont obligatoires et codifiés.
Au Brésil, on ne parle pas de Saint-Valentin mais de dia dos namorados (jour des amoureux) fêté non pas le 14 février mais le 12 juin.
En Colombie, el día del amor y amistad, jour de l'amour et de l'amitié est fêtée le troisième samedi du mois de septembre.
La saint Valentin devient populaire en Inde au Pakistan...et s'étend un peu plus chaque année à travers le monde revêtant toujours la même symbolique de l'amour et de l'amitié.


Alors pour cette Saint Valentin, j'envoie à tous les L'ORriennes et l'ORiens, un gros bouquet de poutous tous doux.

Lydia Maleville


Posté le : 29/01/2012 14:52
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ICI ON BAVARDE, ON ECHANGE ...
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Chez les bons copains, on bavarde, on échange, on débat, pas de limitation d'envoi.
Ici c' est le bar du coin, le salon "où l'on cause librement "

Venez et faites nous partager vos coups de gueule, vos joies, vos étonnements, vos remarques et  vos trouvailles...
La porte est ouverte, exprimez-vous ...
A vous... 

Posté le : 29/01/2012 14:44
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Les lettres d'amour dans le littérature
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Les lettres d'amour dans la littérature



Depuis les lettres mal tracées du compliment enfantin à l'hommage éternel sculpté dans le marbre des cimetières, les mots ont toujours porté nos amours.
Depuis les premiers dessins tracés sur la pierre, sur les parois, sur les os enfouis encore dans les cavernes, depuis ces signes qui nous parlent des amours primitives, jusqu'aux textos, sur l'écran du dernier smartphone, exploit de la technique, nos amours nous poussent toujours à laisser un message tangible, une trace à tout jamais concrète de nos épanchements tendres ou passionnels.

Écrire notre amour au bien aimé c'est probablement tout d'abord rendre réel, donner une existence concrète à un sentiment souvent occulte, c'est lui donner une forme et une authenticité, c'est extraire de soi un mystère qui deviendra alors visible pour enfin se révéler et exister aux yeux de l'être aimé.
Les serments ne sauraient se suffire de mots susurrés, ils ont besoin d’être matérialisés pour que s’anime leur essence. Ainsi le pacte d'amour prendra sa puissance une fois gravé sur un arbre, sur un mur, sous une image, sur un parchemin, parfois sur notre peau, sur un anneau, un bijou, sur un support dont la valeur sera le garant qui attestera de la pleine réalité de ce précieux message.

Mais écrire notre amour au bien aimé c'est aussi et surtout habiller cette ferveur de ces plus beaux atouts.
Pour offrir ce don de soi, cette panacée contre les tourments d'amour que sont les mots les plus délicieux, sur un papier choisi avec soin pour habiller ses vers, ses lettres d'éternité, les phrases de tous les jours n'ont plus cours.
La lettre d'amour est un hommage à la beauté des sentiments qui devra s'exprimer avec luxe, le compliment d'amour est un mets de roi qui se sert avec l'argenterie des grandes fêtes.
Il est stupéfiant de voir l'ingéniosité et l'éternel renouvellement de cet exercice que les êtres humains pratiquent depuis des millénaires.
Les plus grands s'y sont essayé et nous ont offert des merveilles qui ornent la littérature dans toutes les langues et sous toutes les latitudes.

Nos rois Louis XII, Henri IV, Louis XIV, Louis XV... nos poètes (Georges Sand, Victor Hugo, Musset ...) bien sûr mais également nos militaires (Napoléon Bonaparte) et nos musiciens (Chopin, Brahms, Mozart, Beethoven)... et tant, tant d'autres se sont consacrés à cet art de la lettre d'amour.
Pour les reines, les rois, les vedettes de cinéma ou encore les divers écrivains, mais aussi pour le simple galant ou la modeste galante qui appellera à l'aide l'écrivain public pour joliment déclarer sa flamme, dans cette voluptueusement ronde, toutes les histoires d'amour se suivent et ne se ressemblent pas.

Certains couples d'amoureux ont marqué l’Histoire, et si certaines romances se sont déroulées sous de bons auspices, d'autres en revanche se sont achevées tragiquement.
C'est le cas de la destinée mortelle de Roméo et Juliette.
Le drame de leur inclination impossible et contrariée a inspiré les talents d'écriture des amants de tous temps et c'est ainsi que l'on peut voir aujourd'hui à Vérone des murs entiers couverts d'une multitude de billets doux adressés par les grands amoureux de l'amour, à leur bien-aimé (e), sous le patronage des deux héros de Shakespeare devenus les icônes éternelles de la passion.
La littérature garde comme un fleuron les étoiles épistolaires nées des belles amours de nos amoureux célèbres, que sont Héloïse et Abélard, Paul et Virginie, Tristan et Iseult, et bien sûr Roméo et Juliette pour les plus connus.
Mais aussi plus près de nous : Aragon et Elsa Triolet, Sartre et Simone de Beauvoir, Malraux et Louise de Vilmorin, Edith Piaf et Marcel Cerdan, et bien d'autres encore qui nous ont laissé des correspondances enflammées et éblouissantes...
C'est certainement pourquoi Jean-Marie Poupart dans "Le diable emporte le titre" écrit :

-"Un amour sans lettre d'amour ça ne se peut pas."

Alors que Raymond Radiguet (extrait de son roman "Le diable au corps"), lui, affirme et prétend :

-"Aucun genre épistolaire n'est moins difficile que la lettre d'amour : il n'y est besoin que d'amour."

Avons-nous tout dit sur nos épanchements et nos attachements ?
Pouvons-nous encore prêter vie à nos tendres inspirations, les petits Cupidons dodus, peuvent-ils encore nous décocher des flèches sur un joli papier fleuri, rose ou bleu sans risquer des railleries, ont-ils encore le droit de citer sans être moqués, n'est-ce point trop démodé ?
Avons-nous épuisé le sujet, sa source s'est-elle tarie ?

Il est vrai qu'il est inouï que nous puissions encore parler d'amour sans recourir à des lieux communs si souvent usés.
Comment se renouveler, peut-on à l'heure du fax, des sms, des textos et des mails parler encore d'amour ?
Mais oui, oui, bien évidemment, tout à fait, car si, et c'est indéniable, le support lui est différent, l'ardeur amoureuse, elle, reste si ingénieuse et libre qu'elle allume encore de ses feux la même beauté, ce même désir d'honorer la personne aimée avec grâce pour lui avouer son adoration.

Nous savons, il est vrai, que dans un passé même récent, la lettre d'amour pour recevoir son titre de noblesse ne se concevait pas sans un certain décorum, qu'elle devait être écrite et offerte de la main aimante, et qu'il peut-être légitime de craindre que la technique, réputée froide, si peu humaine et peu propice à l'émotion puisse stériliser les sentiments.
Écrivons-nous des lettres d'amour aussi émouvantes, aussi intimes et personnelles avec un clavier, sur un écran, un mobile, une tablette ? Quelle est la véritable valeur des mots envoyés ensuite par mail ?

Il faut reconnaître qu’avec l'ère du numérique nous voyons la forme du message changer, la lettre d'amour peut s'embellir d’artifices graphiques, des couleurs, des choix de calligraphies variées et aussi de charmantes illustrations. Chacun peut s'approprier le système numérique pour revêtir sa missive du savoir-faire de l'artiste.
Avec habilité et un minimum de maîtrise il sera possible, à chaque cœur épris, de déclarer sa flamme, de rivaliser d'élégance et de lyrisme avec les plus fameux romantiques du passé, il sera à sa demande, servi par de fidèles logiciels, le plus fameux des scribes; il sera le rival de Michel-Ange, ou Picasso, il pourra honorer et dire en esthète sa volupté si tel est son bon désir.

En résumé, pour dire encore et toujours "je t'aime" et si nous laissons parfois les mots d'hier pour ceux, plus prosaïques, d'aujourd'hui quelque soit la forme empruntée, nous voyons que ce sentiment ardent de la passion est une inspiration profonde, une nécessité incontournable inscrite dans notre humanité.
Le besoin d'aimer, de le dire , de le partager, de l'écrire est un ce sentiment essentiel, universel.
Nous aimerons, donc, indéfiniment avec fougue ou tendresse, nous l'écrirons longtemps, à tout jamais, nous ferons encore, et encore rimer amour et toujours, car le besoin d'aimer lui, est perpétuel, est intemporel.

Lydia Maleville


Posté le : 29/01/2012 14:20
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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