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Re: Défi du 19 mars 2016
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Merci couscous pour ce printanier défi

Kjtiti ton texte enchanteur m'a séduit
oui, une corbeille toute d'argent, vêtue, ibéride jolie contre les rides

Bonjour à Jacques

Voici ma petite contribution déjà donnée, une autre nouvelle, exclusive, suivra, faim de semaine miam, miam :)




Posté le : 20/03/2016 09:47
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Fabricando fit faber est un proverbe de vérité, car il est plutôt rare qu'en poétisant dru on en devienne petit télégraphiste, voire même mannequin de haute couture...
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Re: Défi du 12 mars 2016
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Guérande

La ville fortifiée attend près du marais,
Entourée de brumes bleues et de vents conquérants.
Où sont partis les bois et les grands champs de blé ?
Les passereaux se taisent, les mouettes se chamaillent,

Les canaux font le siège, des hérons y guerroient,
Sous le crissement du sel, le pleur des salicornes,
Le sifflement des barques, le souffle des écluses,
Mais aux sables des murs mon âme reste fidèle...

Cavalier




Posté le : 13/03/2016 08:41
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Re: Défi du 12 mars 2016
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Que voila belles diapoésies,
dont certaines
en remparts tombés,
et testostéronement jolies...

M'en souviens de chansons entonnées
en rue de Brest,
à tue-tête clamées,
en bizutage d'école d'ingé...

Et puis, ce n'est Jean de Beaufort,
devisant,
mais bien son grand-père
qui voir la mère
et moi,
était venu enfant...

merci









Posté le : 13/03/2016 08:33
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Défi du 12 mars 2016
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Bonjour à toutes et à tous, chères Loréennes et chers Loréens

Pour donner un peu de sel à nos défis, je vous propose d'écrire un petit texte, un poème, un haïku

ou pourquoi pas, pour changer, une diapoésie, autour de la jolie ville de Guérande. (Ou tout autre lieu fortifié)

Voici une photographie ancienne des fortifications de Guérande :

Cliquez pour afficher l


J'étais déjà très très âgé sur la photo, mais bon... :)

Bon courage à toutes et à tous

Cavalier


_________________________________________________________________________________________________________________________
À l'image des fulgures, les diapoésies (fulgures diapoétiques) doivent être constituées de 8 lignes de 60/70 caractères maximum...

(Voir l'excellent travail de Kenneth White : Scènes d'un monde flottant).

Quoi que plus longue et plus narrative qu'un haïku, la diapoésie sera un croquis, un instantané, avec ce qu’il faut d’imagination pour transformer une image rapidement perçue en une scène de ce qui pourrait être un film, document ou fiction...

Extraits de diapoésies de K. White en exemple :

http://www.kennethwhite.org/oeuvres/i ... il&id=1030&tag=1457728612

Sinon un autre exemple de photographie poétique, plus proche de nous, celle de notre ami Jeff :

http://www.loree-des-reves.com/module ... /article.php?storyid=7520



Posté le : 11/03/2016 21:33
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Re: Défi du 05 mars 2016
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kjtiti et couscous êtes-vous des devins ?

je le crois... surtout humains...

oui, une énorme crise, et puis un assommoir, puis un grand ressort, mais qui sont du passé

mon texte fut prémonitoire ! j'y avais mis du futur. Et il me fallu l'écrire, le crier...

oui, unis, et depuis des décennies.

''Un jugement trop prompt est souvent sans justice'' oui, dans une vie le jugement sur le couple, sur l'autre, peut changer

c'est ce que je voulais dire, en postant

merci

Cavalier


Posté le : 10/03/2016 18:08
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Re: Défi du 05 mars 2016
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Pas très loin

Dissymétrie

Une journée actuelle pour cheminer ensemble,
C’est un avant goût de l’enfer,
À se côtoyer en frontière,
Refusée suivant le pointillé,
Du matin au soir,
Le jour ou la nuit, en décadence,
C’est comme un état de guerre froide,
De guerre lasse...

Ton opération n’a pu laisser grandir ta féminité,
Dans sa course folle. Personne n’y peut rien,
Et on laisse couler tristement les jours,
Sur nous, entre nous...

Très tard, très loin, il y a eu, il y aura,
L’amour physique, les caresses,
La complicité permanente venant de toi,
Pour déclencher toujours plus mes envies pour toi,
Toi si jolie petite femme, tu as été, tu seras,
Si fraîche, si tendre...

On en gardera pour demain, pour hier,
Au-delà de l’amitié conservée,
Des projets concrétisés, des enfants élevés,
On va sauter, rejoindre notre jeunesse à pieds joints,
Nos insouciances, nos désirs de l’autre, nos folies...

Il y a l’indifférence stérile à l’amour,
La complicité naufragée, l’absence de retrouvailles
En câlins coquins scotchés sur l’oreiller...

Mais on veut préserver le chemin commun,
Celui borné de nos photos jaunies,
Pas celui des envies et du bonheur physique,
Mais celui du serrement de cœur impossible...

Pas très loin de l’autisme,
Pas très loin de mes chaînes,
Pas très loin de ma corde,
Où je continue d’étouffer...

Il faut que je trouve un ressort,
Ou bien un assommoir,
Pour dépasser cet état qui m’endort,

Pas très loin de la mort...


Ma si jolie petite femme, Cavalier, crayons de bois

Posté le : 07/03/2016 17:52
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Re: De retour après une longue absence
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rebienvenue alors christianr !

suis ici depuis peu, mais

un québéquois... hé bien quoi

suis allé à l'université de Laval et à une école centre de formation à sainte Thérèse visiter des ex "décrocheurs", en métro, pas loin de chez toi je pense...

à bientôt pour tes nouvelles aventures

Cavalier

Posté le : 04/03/2016 19:36
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Re: Défi du 27 février 2016
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merci couscous pour ton analyse...

oui, je parle juste de l'extinction de l'Holocène, ou sixième extinction, en cours et due à nous,

sûrement nécessaire et programmée pour atteindre après un autre niveau supérieur,

marsupial, pourquoi pas,

cela au prix aussi de manipulations génétiques que n'aurait pu faire seule la Nature,

je le vois sous la forme d'un cycle, oui, mais qui monte,

un peu comme une tornade...

voici, voila, Hue Tornado !

Bon Dimanche

Cavalier


Posté le : 28/02/2016 15:46
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Re: Défi du 27 février 2016
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Merci couscous pour ce sujet, posté...

Voici ma petite contribution :

Tournis queue ni tête en repère galiléen

" En la queue et en la fin
Gît de coutume le venin "
G. Meurier


Une atmosphère glaciale régnait dans le tribunal, et les paroles y résonnaient un peu. La fée abasourdie par les questions des juges, leur répondait du tac au tac.

Comment ? Non, son grimoire n’attaquait pas la personne du Grand Sorcier. D’ailleurs elle avait obtenu son aval. Pour y faire une présentation objective contradictoire de l’évolution des espèces. D’abord reprendre la doctrine du Continu, comme déclinée dans les Tables Sacrées. Ensuite y exposer aussi ses propres découvertes. Ses derniers travaux. Ses dernières hypothèses.

Non ! C’était un problème politique. La position fragile du Grand Sorcier aboutissait maintenant à la prendre, elle, comme bouc émissaire. Qu’elle eût ici à abjurer ses erreurs sous peine de sanctions cruelles à l’encontre de sa famille. Ses femmes, ses enfants, son bébé encore dans la poche de sa mère, et même ses deux dernières larves marsupiales.

Il le fallait bien...

Alors, oui, elle admettrait que l’on descendît des dinosaures puis des mammifères tous éteints maintenant. Siècles après siècles, par petites touches, continûment.

Que ces deux prétendues grandes extinctions planétaires n’eussent jamais eu lieu. Ni astéroïde catastrophique ni ensuite civilisation démoniaque de mammifères humains anoures.

Elle se rétracta sur tout, et les juges souriaient !

" Eppur si muovevano… Oui… mais ces humains anoures se mordaient pourtant bien la queue " , répétait-elle tout bas en sortant.

"Et… pourtant, ils ne tournaient pas rond…"




Posté le : 27/02/2016 09:46
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Re: Défi céleste du 20 février 2016
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Arrivé ici, sur L'ORée, il y a peu, et ne sachant rien ni des oréens ni de leurs passés, j'ai posté en premier mon poème/prose préféré (eh oui, si, si, j'en ai).

Le hasard !!! Je ne connaissais pas Bacchus, ce patriarche moustachu, ni d'ève... Et puis d'abord...

Aimait-il le Clos Reginu ?

Etions-nous cousins éloignés ? En effet je descends généalogiquement et logiquement de Vincente ALCALA IMPERIAL et de Maria CECILIA mariés vers 1700, catalans-sardes originaires de la Sardaigne (voisine de la Corse, donc) à Alghero - où l'on parle et où l'on enseigne toujours ce jour le catalan !

Etait-il un Sage ?

S'asseyait-il sur une murette pour discuter avec d'autres compatriotes ?

Connaissait-il le Père Badi, Mado et Sampiero Corso, ou d'autres personnes leur ressemblant ?

Ripaillait-il parfois dehors sur une grande table de bois ?

Et participait-il aux "Chjamà e rispondi" avec ses amis du patelin ?

Je ne sais pas pourquoi, mais je pense que oui...


Sur la Murette du Sage

Derrière la montagne, le soleil se couchant
Aux creux des vallons colore le maquis.
D’un reflet rose,
Sur un ciel bleu, tout embaumé.

Les carabes cuivrés, les abeilles,
Les oiseaux et les papillons s’activent encore.

Là-haut sur la colline
Dans les frondaisons de la forêt,
L’air s’emplit de l’écho du chant sonore des sittèles.

L’agitation du monde me semble si lointaine.

La grande bâtisse un peu délabrée,
Toujours pleine de charme, me fait de l’œil.
Les huisseries écaillées, les gros linteaux de granit,
Les murs de pierres sèches
Les interstices remplis de fleurs, gorgées de soleil.

Et les tuiles rouges du toit presque plat
Sommeillent encore.

Près de la maison, les murettes,
Les grands romarins bien taillés, les escaliers fleuris,
M’accueillent comme Ulysse, après un long voyage.

Chaleur de la pierre, odeurs offertes.

Le bon chien vient vers moi, il me reconnaît.
Tommy, fidèle. Oui, je suis bien Ulysse.
Le Père Badi avait raison.
En contrebas, le gargouillis du lavoir.
Un garçonnet et une fillette,
Jean Jean et Fanfan, courent autour.
Et chassent des papillons blancs,
Mais ceux–ci sont bien trop agiles.

Je suis un peu fatigué.
La poussière du chemin sans doute.

Sur le rebord de la fontaine,
Deux autres gamins sont plus sages.
Ils lisent, rient.
Je sais que ce livre est leur roman. Comment ?
Grâce au Mur où je suis assis,
Sans doute.

La Murette du Sage.

Mais dites, comme c’est bon, là !
Je bois sa douce chaleur.
Par tous les pores de ma peau.
La vieille Mado m’offre un verre de vin
Du Clos Réginu. Elle a toujours vécu ici,
Ça je le sais aussi.

Elle sourit.

Se rides me parlent. L'occhju è rottu !
Oui, ça je le savais aussi.

Son homme près d’elle est si prévenant.
Escogriffe, de velours, Nydåm le Grand,
Sampiero Corso, les oreilles poilues,
Les mains larges comme des bachiles,
Comme de grandes batulles.
Il l’entoure de sa tendresse.
Sa signatora.

Entre les romarins, sous la tonnelle de vignes
une grande table de bois.
Du lait de brebis, du miel, et aussi du jambon,
Des saucissons, une grosse miche,
Une fiasque de vin, du fromage, des fraises.

Et cette odeur tenace, envoûtante –
Qui ouvre grand mon appétit.
Odeur qui remonte des lentisques, des bruyères,
Des genêts, des lauriers thym, des cytises, des tamaris,
Des prunelliers, des arbousiers.

Et ces deux-là, attablés, sont amants, je le sais.
Pierre et Hélène, ils mangent du raisin.

Les papillons blancs ont les ailes tagués
De souffrances, de regrets,
De cœurs qui saignent, de chagrins.
Ils volent et bruissent près de la grande maison.
Dans tout le jardin.

Leurs écrits sont presque effacés,
Déjà.

Antønje et Petru lisent toujours,
Au fur et à mesure que les mots
De leur roman s’écrivent,
Se gravent, sur les pages.
Ils rient aux larmes. Best Seller.
Et ne s’en alarment.

Maria Helena et U Saviu s’échangent encore des grains de raisin.
Tendrement, comme des colombes.
Les cheveux de cuivre de la belle illuminent le couchant.
Quelle douceur, quel silence.

Juste le son d’une Chjamà e rispondi, un peu plus loin,
Qui nous parvient.
J’y reconnais mes ténors.
Ce n’était pas dans l’Odyssée, mais que m’importe.
Si sbaglia u préte à l'altare…

Ulysse, ou Vévé, je suis entouré
De centaines de papillons blancs,
Graciles, aux ailes maintenant immaculées.

Le sentier, mon chemin, ma route de la Consolation,
A traversé le miroir sans tain, sans un seul bris de glace.

Cela ne me laisse pas froid, bien au contraire.

Ici, au Pays de l’Amour,
J’ai le cœur, chaud, tout gonflé.



Postscriptum

Autre titre par moi parfois donné Nantu à a Muraglietta di u Saviu : sur la Murette du Sage

L'occhju è rottu : le mauvais œil est brisé, conjuré...

Bachile, batulles : grands battoirs de bois

Signatora: femme capable d'exorciser le mauvais Å“il

Chjamà e rispondi : "En Corse où il ne reste qu’une dizaine de poètes chanteurs pratiquant ces joutes, les soirées chjama e rispondi connaissent un nouvel engouement. La dernière a eu lieu dans la plaine de Peri à l’occasion de la fête de la figue. Une autre se déroulera cet hiver dans la vallée de la Gravona.

Imaginez. Vous partez de l’écorce qui flotte sur le ruisseau et vous en arrivez au taux de participation de l’Etat dans le tour de table de la recapitalisation de la SNCM. L’un d’entre vous plaide pour 25 %, l’autre pour 50. Celui qui souhaite que l’Etat reste majoritaire raille le partisan de la privatisation en l’accusant de vouloir placer ses copains dans l’affaire. L’autre lui rétorque qu’en tant que défenseur d’une Corse autonome, voire indépendante, il est bien ridicule de faire appel à Paris. Et ainsi de suite. Le tout en chanson et en rimes. Un troisième débatteur, puis un quatrième, voire un cinquième, se mettent de la partie, défendant l’un ou l’autre ou encore soutenant un point de vue encore différent. Tout cela au coin d’un comptoir, d’une table de bar. Rythmé éventuellement par une consommation croissante de vin, de pastis, de charcuterie et de fromage.

C’est un peu ça, le chjama e rispondi (littéralement : appel et réponse). in http://www.camperemu.com/viewtopic.php?f=14&t=8186

Certains noms évoqués ici dans mon poème sont vikings, norvégiens, ancêtres présumés de chevaliers normands, eux même ancêtres présumés de siciliens, sardes et autres corses actuels...

Si sbaglia u préte à l'altare : le prêtre, lui, se trompe bien aussi à l'autel...


Bonne lecture


et aussi in http://www.loree-des-reves.com/module ... /article.php?storyid=7473

Posté le : 21/02/2016 11:04
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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