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Déclin
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12/01/2023 15:05
De Marseille
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Hors Ligne
Quand je serais dans le clan de ceux sur le déclin
Promets-moi une dernière danse juste une dernière étreinte
Je convoquerais tous les anges et nos plus beaux témoins
Et on brisera le silence sur de puissants quatrains

Ici.je ne sais plus vraiment si je suis le même
Ma création faiblit, comme si j'attendais le terme
La vie, un texte dont j’ai perdu le thème
L ..... me quitte, oh putain je connais même plus le terme
Je crois que mon vécu s'apparente juste à une démo
A quand la version complète celle avec mes dévots
Mais on fait passer plein de messages au-delà des mots
Regarde les vestes de sports que portait Fidel Castro
Toujours débutant, un éternel novice
Et je fais vœux de silence comme tous les moines trappistes
La rime devient obsession, je suis un artisan autiste
Ne marque pas l'histoire mais la vôtre c'est comme ça que j'existe
me confie à ma prose et quelques fois à mes proches
Capte le vice de mes soss comme Devos et Desproges
Les phrases d'amour sont fausses le vrai est dans les preuves
prends le mal en forte dose c’est tout ça qui m'éprouve
ces nuits passées à vouloir sublimer tous ces moments
Mais comment dire la vérité quand tous les mots mentent
Je suis ce peintre qui passe sa vie sur le même tableau
Mon meilleur texte est le suivant, les autres, des mauvais coups de pinceau
Dans ce son, je m’étale, dans mes songes j’ai le métal
Dans le sombre je m’attarde, dans mensonges je m’évade
Aux démons je m’attache aux tensions je m’échappe
Je suis parfois entouré comme un joueur de la Manchaaft
Et puis devient solitaire comme l'homme de la Mancha
Mais serais-je celui qui flanchera dans la dernière manche
déclenchera sa dernière phrase en rappant sur les planches
Mais oui je flanche, une feuille blanche j'épanche,
Je change habits d’ange en oripeaux plein de fange
Je voudrais jouer franc jeu, la confession intense d’un homme dans un monde étrange
Mais La plume est dangereuse
je perds la possession et Pégase contrôle mon fiacre
Dans cette course de fond, je recherche toujours mon sacre
L'écriture m'a braqué m'a demandé de vider mon sac
mes mots sont paralysés, comme bloqués dans le sasse
Si t'entend une détonation, ça vient de mon œsophage
Elle m'obsède la création, en devient presque chronophage
Certains coincés dans mes recueils, font offices de marque page
Calé dans mes linceuls, la mémoire est un sarcophage
Quand je serais dans le clan de ceux sur le déclin
Donne-moi une dernière danse juste une dernière étreinte
Je convoquerais tous les anges et nos plus beaux témoins
Et on brisera le silence sur de puissants quatrains
on est trop tombé de Charybde en Scylla
on a souvent mis tous nos spleens dans nos rizzlas
On a passé notre temps à créer à détruire comme Shiva
on a stoppé en mettant un peu d'eau dans notre Chivas

Quand je serais dans le clan de ceux sur le déclin
Promets-moi une dernière danse juste une dernière étreinte
Je convoquerais tous les anges et nos plus beaux témoins
Et on brisera le silence sur de puissants quatrains

Posté le : 12/01/2023 15:17
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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