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Andrew Marvell
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Le 16 août 1678 meurt Andrew Marvell

à Londres né le 31 mars 1621 à Winestead-in-Holderness près de Kingston-upon-Hull, Yorkshire de l'Est, poète métaphysique et un homme politique anglais
Associé fréquemment à John Donne ou George Herbert, il fut le premier assistant de John Milton, et rédigea un éloquent poème en préface à la seconde édition du Paradis perdu.
Ami de Lovelace et panégyriste de Cromwell, puritain aux accents cavaliers dans sa poésie profane, émule de Donne, épris d'élégance classique, auteur d'inspiration pastorale et métaphysique, précieuse et satirique, Marvell révèle et dissimule, sous la transparence moirée de son style, les contours et les contrastes d'une personnalité ambiguë.
Sa poésie lyrique est le reflet juste et brillant d'une culture éclectique, l'expression parfaite d'une société qui, dans un cercle restreint, en un moment privilégié, sut allier la force à la grâce, l'outrance à la sobriété, l'aisance désinvolte à la considération passionnée des fins dernières de l'homme.


En bref

Plusieurs livres de ce Juif ottoman, naturalisé suisse, haut fonctionnaire international à la SDN, puis à l'ONU, raillent l'univers clos des fonctionnaires internationaux, leur carriérisme et leur jalousie, les Valeureux, 1969. Mais les valeureux, ce sont aussi ces Juifs qui, comme les personnages de Cohen, la famille Solal, les cinq compatriotes de Solal, ou Mangeclous, combattent avec courage et humour les injustices sociales et bravent la fatalité. À l'instar des personnages, récurrents, l'essentiel de cette œuvre, solidement ancrée dans le réel, s'organise autour de quelques sujets développés d'un livre à l'autre – amour d'un sacré qui se perd, fascination de la mort, Éros solaire volontiers destructeur – que l'écriture, par définition interminable, soutenue par une verve comique et une franche truculence, met constamment en échec. Fin observateur des cultures et des systèmes de valeurs, Cohen essaie de réconcilier l'Orient et l'Occident. De Solal 1930 à Ô vous, frères humains 1972, son œuvre affiche une unité indéniable. Il est également connu pour ses récits autobiographiques d'une grande justesse de ton Livre de ma mère, 1954 ; Carnets, 1978.
Belle du Seigneur 1968 a consacré la gloire de Cohen. Effusion lyrique et critique sociale ajoutent, dans cette histoire d'amour absolu, une nouvelle touche au portrait de Solal, héros protéiforme et favori de l'auteur qui dévoile, au sein du roman, les antagonismes opposant Orient et Occident, non seulement géographiquement, mais par rapport aux valeurs qui régissent les sociétés, une tradition qui a ses racines dans la morale et parfois dans le sacerdoce. Les considérations purement théologiques passent cependant au second rang, comme le montre une langue débridée, burlesque à souhait, sans signes de ponctuation, parodiant la litanie, souvent jubilatoire, mais où l'exultation sait éviter, dans son ironie contrôlée, l'écueil de l'exaltation ou du pathétique

Sa vie

Andrew Marvell naquit à Winestead Yorkshire d'un père facétieux et pourtant calviniste, élu prédicateur par les négociants de Hull, il est le quatrième enfant d'Andrew Marvell et d'Anne Pease. Son père est pasteur, il enseignera notamment à la Holy Trinity Church et dirigera un collège de Chartreux. En 1633, après l'obtention d'une bourse d'étude, Andrew quitte le lycée de Hull pour le Trinity Collège à Cambridge il en sortira Bachelier ès Arts cinq ans plus tard. En 1637, il contribue, en grec et en latin à un collectif en l'honneur de la naissance de la princesse Anne. Entre 1642 et 1646 il écrit le "Dialogue entre Thyrsis et Dorinda", mis en musique par W. Lawes, le compositeur de Charles 1er. Durant la guerre civile, Marvell voyage: Hollande, France, Italie, Espagne.
En 1650 il se rapproche d’Oliver Cromwell - écrivant une "Ode Horatienne sur le Retour d'Irlande de Cromwell". Marvell devient précepteur de Mary, 12 ans la fille du général Thomas Fairfax chef des armées parlementaires à qui il dédiera "Upon the Hill and Grove at Bill-Borow" . En 1653, s'il échoue au poste de Vice-Secrétaire au Latin au conseil d’État, malgré la recommandation de Milton, il devient précepteur du protégé et gendre envisagé de Cromwell: William Dutton. C'est vraisemblablement durant cette période qu'il écrit la majorité de son œuvre lyrique, qui - pour des raisons inconnues - ne sera jamais publiée de son vivant.
Son habileté politique lui permit cependant d’éviter toute punition au retour de la monarchie et à l’avènement de la Restauration anglaise. Il parvint même à convaincre Charles II d'Angleterre de ne pas exécuter John Milton, malgré la virulence anti-monarchique des écrits de ce dernier et ses activités révolutionnaires.
De 1659 à sa mort, Marvell resta un membre respecté de la Chambre des communes, répondant aux lettres de ses administrés et effectuant deux missions diplomatiques à l’étranger, l’une aux Provinces-Unies et l’autre en Russie. Il est également l’auteur anonyme de quelques écrits satiriques, qui critiquent la monarchie, défendent les dissidents puritains et dénoncent la censure. On le qualifiait parfois d’ Aristide britannique, en raison de son incorruptible intégrité dans la vie et de sa pauvreté à sa mort.

Au service de la patrie

Dès 1633, boursier à Trinity College, qui tenait alors à Cambridge le juste milieu entre le puritanisme et le ritualisme, il entend prêcher Whichcote, théologien rationaliste et platonisant, mais son père doit l'arracher à la séduction des jésuites. Quand la guerre civile éclate, loin de prendre parti, il voyage sur le continent. Sa verve satirique s'exerce aux dépens d'un émigré catholique rencontré à Rome, Richard Flecknoe, et plus tard prendra pour cible la Hollande The Character of Holland. D'Espagne, il garde l'image du toril. À son retour en Angleterre sa sympathie semble acquise aux Cavaliers. Il salue en R. Lovelace son noble ami, raille la démocratie dans son élégie sur lord Hastings, et témoigne encore de sentiments royalistes dans La Mort de Tom May Tom May's Death, à la fin de 1650. Cependant, L'Ode horatienne An Horatian Ode composée quelques mois plus tôt rend hommage à la fois au roi martyr et au héros triomphant, Cromwell. Peu après, il entre au service de lord Fairfax, chef des armées parlementaires. Précepteur de sa fille Mary, dont la grâce enfantine est évoquée dans ses poèmes, il écrit des œuvres d'inspiration pastorale dans le manoir de Nun Appleton où ce grand seigneur humaniste s'est retiré. La retraite ne satisferait-elle pas le chantre de la solitude ? Il cherche un emploi dans l'administration cromwellienne. Il l'obtient en 1657, sur la recommandation de Milton qu'il assiste dans ses fonctions de secrétaire d'État. Ses concitoyens de Hull l'élisent au Parlement en 1659. Ils l'y renvoient à la Restauration. Parlementaire et diplomate, le panégyriste du Protecteur ne connaît pas la disgrâce sous Charles II : il protège à son tour Milton. Le comte de Carlisle l'emmène en Moscovie. À Londres, il fréquente le Rota Club, apprécie les vins, se mêle aux petits-maîtres. Cependant les défaites de l'Angleterre, l'indignité des gouvernants, l'intolérance envers les Dissidents suscitent l'indignation du patriote et du puritain. Sa virulence satirique éclate, en vers dans Dernières Instructions à un peintre, The Last Instructions to a Painter, 1667-1774, en prose dans La Répétition mise en prose The Rehearsal Transpros'd, 1672-1673 et M. Smirke ou le Théologien à la mode, Mr. Smirke, or The Divine in Mode, 1676, pamphlets dont les titres font écho à des comédies de Buckingham et d'Etherege. Sa dernière œuvre de combat, Relation des progrès du papisme An Account of the Growth of Popery, inquiète le gouvernement en 1677. Il meurt l'année d'après, et ses Poèmes variés, Miscellaneous Poems ne seront publiés qu'en 1681 par une veuve fictive : il ne s'était point marié.

Puritanisme et lyrisme

Les satires de Marvell n'ont d'intérêt que pour l'histoire politique et littéraire. Ses éloges de Cromwell lancent des gerbes d'hyperboles, mais leur force oratoire se pénètre d'émotion vraie dans l'évocation vécue de la mort. Le lyrisme sobre et dense de l'Ode horatienne élève le thème politique au diapason de la plus haute poésie. Dans l'œuvre lyrique – d'inspiration amoureuse, pastorale ou religieuse – chatoient les nuances d'une sensibilité à la fois frivole et grave, ironique et passionnée. Une fantaisie baroque ou précieuse se joue à travers la réflexion philosophique, et l'urbanité s'allie à l'austérité jusqu'en ce Dialogue entre l'âme résolue et le plaisir créé qui reprend sur des pensers puritains les cadences, le ton, le style des poètes cavaliers.
Certains critiques, à force d'érudition et de subtilité, découvrent dans ces poèmes de multiples significations, y font entrer le platonisme, l'hermétisme, le cartésianisme. C'est faire violence à des chefs-d'œuvre délicats. La poésie de Marvell, pour n'être point philosophique, n'en est pas moins riche en résonances morales, intellectuelles, religieuses. Ce puritain pénétré de culture latine est citoyen de trois mondes : le biblique, l'ancien et le moderne. Le conceit introduit la pensée sérieuse au cœur même du divertissement pastoral. La description idyllique du manoir de Fairfax, Appleton House, devient une libre méditation, ingénieuse et variée, qui touche à l'histoire, ancienne ou contemporaine, ecclésiastique et civile, à l'Écriture et à la foi chrétienne, à la philosophie morale et naturelle. Ici, et en d'autres poèmes – le Jardin et la Nymphe pleurant la mort de son faon –, l'enrichissement du thème par les allusions, les images et les échos donne à une poésie élégante et artificielle la densité d'expérience, la multiplicité de perspectives qui distinguent la poésie métaphysique.
Marvell, comme John Donne, se met volontiers « en situation », présente un moment d'expérience qui tire de sa singularité dans le temps et l'espace toute son intensité. Mais il n'a pas l'intuition d'une éternité qui serait la profondeur du présent : le temps est senti comme un écoulement. S'efforçant de l'accélérer, À sa prude maîtresse ou de l'alentir, Le Jardin, il se donne l'impression d'en maîtriser le cours ou l'illusion de le suspendre. De même, si son imagination se joue sur fond de monde, comme dans La Définition de l'amour, c'est à la manière des précieux : l'univers est un décor qui rehausse le paradoxe d'une impossible passion. Cependant, ce poète eut une intuition originale de la présence intérieure du monde en l'esprit – l'esprit qui n'a pas seulement la faculté de réfléchir et de créer, mais aussi d'anéantir : Ne laissant subsister de la Création / Qu'une verte Pensée au sein d'une ombre verte. Donne s'apparaît à lui-même comme un cœur mis à nu et qui pense ; Marvell aime à saisir son existence au moment où son esprit, miroir d'un monde contemplé, devient l'objet même de sa contemplation.
Chez ce puritain platonisant se découvre une sensibilité aux valeurs esthétiques qui n'est point si singulière puisqu'on la rencontre chez Edmund Spenser et chez le jeune Milton. Le désir d'une pureté idéale n'abolit pas l'exigence d'une satisfaction sensuelle. Ce poète a deux faces. L'une est l'épicurisme, le naturisme, toujours discret mais toujours présent dans l'évocation profane du Jardin, mais aussi dans l'évocation biblique des Bermudes, ces îles fortunées où abordèrent, comme en la terre promise, de pieux émigrants. L'autre face est l'orgueilleux moralisme stoïcien, qui domine dans le Dialogue entre l'âme résolue et le plaisir créé ; l'intransigeant idéalisme néo-platonicien qui s'affirme dans les vers Sur une goutte de rosée. Chrétien, Marvell le fut sans doute, mais de ce christianisme individualiste et superbe que fit naître la Renaissance.

La tradition classique transmise par la Renaissance gouverne aussi l'art du poète, le choix des genres, l'ode, la pastorale, le tableau, des formes raffinées et non plus tourmentées, des cadences harmonieuses et non plus irrégulières. C'est là ce qui le distingue de Donne et de ses émules : il ne leur emprunte qu'une apparence de dialectique, l'image érudite et la fureur du bel esprit, wit. Robert Ellrodt

Parmi ses poèmes les plus célèbres, on compte To His Coy Mistress À Sa Timide Maîtresse, The Garden Le Jardin et On a drop of dew D'une goutte de rosée.

Bibliographie

Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat
Å’uvres de Marvell
Hugh MacDonald, The Poems of Andrew Marvell Printed from the Unique Copy in the British Museum with Some Other Poems by Him. Routledge and Kegan Paul Ltd, Londres, 1952, 206 p.
Andrew Marvell, Poems. Notes de Dennis Davison, The Camelot Press Ltd, Londres, 1964-1968, 64 p.
Andrew Marvell, Poèmes choisis en anglais, en latin et en grec. Traduction et notes de Jean-Pierre Mouchon, éditions Ophrys, Gap, 1989, 67 p.
Andrew Marvell, Les Yeux et les Larmes et autres poèmes. Choix, traduction de l'anglais et présentation par Gérard Gacon. Coll. Orphée, éditions La Différence, 1994, 128 p.
Études et biographies

Poésie

To His Coy Mistress

Had we but world enough, and time,
This coyness, Lady, were no crime.
We would sit down, and think which way
To walk, and pass our long love's day.
Thou by the Indian Ganges' side
Shouldst rubies find : I by the tide
Of Humber would complain. I would
Love you ten years before the flood :
And you should, if you please, refuse
Till the conversion of the Jews.
My vegetable love should grow
Vaster than empires, and more slow.
An hundred years should go to praise
Thine eyes, and on thy forehead gaze.
Two hundred to adore each breast :
But thirty thousand to the rest.
An age at least to every part,
And the last age should show your heart :
For, Lady, you deserve this state ;
Nor would I love at lower rate.
But at my back I always hear
Time's winged chariot hurrying near :
And yonder all before us lie
Desarts of vast eternity.
Thy beauty shall no more be found ;
Nor, in thy marble vault, shall sound
My echoing song : then worms shall try
That long-preserved virginity :
And your quaint honour turn to dust ;
And into ashes all my lust.
The grave's a fine & private place,
But none, I think, do there embrace.
Now, therefore, while the youthful glue
Sit on thy skin like morning dew,
And while thy willing soul transpires
At every pore with instant fires,
Now let us sport us while we may ;
And now, like amorous birds of prey,
Rather at once our time devour,
Than languish in his slow-chapped power.
Let us roll all our strength, and all
Our sweetness, up into one ball :
And tear our pleasures with rough strife,
Thorough the iron gates of life .
Thus, though we cannot make our sun
Stand still, yet we will make him run.
Andrew MARVELL 1621-1678


A Sa Prude Maîtresse

Si le monde & le temps ne couraient à l'abîme,
Chère, être prude alors n'y serait point un crime.
Nous irions nous asseoir à rêver tout le jour
Aux chemins infinis où conduit notre amour.
En Inde, où tu serais, le Gange, sur sa rive,
T'offrirait des rubis ; et moi, longeant l'eau vive
De mon havre natal, je me lamenterais.
Je t'aimerais dix ans ; le Déluge viendrait ;
Tu te refuserais, fidèle à ton caprice,
En attendant (qui sait) que Juifs se convertissent.
Mon amour paresseux s'élèverait plus grand,
Plus vaste qu'un empire, et toujours mollement.
Il me faudrait cent ans pour que je complimente
Tes yeux et que ton front, par mon regard, je vante.
Il m'en faudrait deux cents pour adorer un sein.
Trente mille ans le reste ? Et alors ? Ce n'est rien.
Chaque partie aurait une ère tout entière,
Pour qu'apparaisse enfin ton coeur, à la dernière.
Vous méritez, Madame, infiniment de soins,
Et je ne voudrais point accepter d'aimer moins.
Mais dans mon dos, j'entends sans cesse
Le char ailé du Temps qui presse :
Devant nous gît inexploré
L'ample désert d'Éternité
Où ta beauté sera perdue
Et ma chanson inentendue ;
En ton marbre, les vers fraieront
L'indomptable hymen ; ils rendront
Ton triste honneur simple poussière,
Cendres mon désir éphémère.
La tombe est un fort bel enclos :
Nul one n'y baille un baiser chaud.
Ce jour d'hui, la tendre rosée
Dessus ton visage est posée,
Dont chaque pore dans l'instant
Au feu de ton âme consent.
Il est encore temps qu'on s'amuse :
Viens, musarde, et comme les buses
En rut, avalons notre temps
Glouton, qui ronge indifférent !
Roulons en boule nos présences
Dans la douceur de la puissance !

Car le combat des corps aux déchirants plaisirs
Enfoncera pour nous les grilles de la vie,
Et puisque le soleil n'aura jamais envie
De rester immobile, on le fera courir.

Traduit de Andrew MARVELL"
par Louis LANOIX
Institut d'Anglais Charles V



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Posté le : 15/08/2015 16:57
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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