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De Montpellier
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Le 15 Septembre 1894 à Paris naît Jean Renoir.
Jean Renoir est un Cinéaste français, réalisateur et scénariste, deuxième fils du peintre Auguste Renoir, frère de Pierre Renoir, dont les films marqueront profondément les mutations du cinéma français entre 1930 et 1950, avant d'ouvrir la porte à la Nouvelle Vague du cinéma français. "S'il fallait ne conserver qu'un film, pour donner aux générations futures l'idée de ce qu'a été, au XXe siècle, l'art du cinématographe, je choisirais Le Petit Théâtre, parce que tout Renoir y est contenu, et que Renoir contient tout le cinéma". Ce jugement d'Éric Rohmer est aujourd'hui partagé par une majorité de critiques et d'historiens à travers le monde. Pourtant, de son vivant, Jean Renoir fut l'un des cinéastes les plus controversés, objet de nombreux malentendus. Le plus ambitieux de ses films muets, Nana en 1926, d'après le roman de Zola, connaît un important échec commercial. S'il s'épanouit avec le parlant et trouve le succès avec La Chienne en 1931, il est vite étiqueté comme cinéaste "naturaliste", ce que confirme Toni en 1934, échec commercial, tandis que La Grande Illusion en 1937 et La Bête humaine en 1938 marquent le sommet de sa popularité. Son film le plus personnel de cette époque, La Règle du jeu en 1939, est, selon son expression, une énorme "claque". Découverts à la Libération, les films américains des années 1940 déçoivent. Après son retour en France avec French Cancan en 1954, la majorité de la critique, à l'exception de ses amis de la Nouvelle Vague, ne voit en lui qu'un homme du passé. Après Le Petit Théâtre de Jean Renoir en 1969, il ne trouve plus de producteur en France, s'exile aux États-Unis où il écrit quatre romans. Il y mourra en 1979.
Sa vie
Jean Renoir naît en 1894 dans le quartier de Montmartre, la maison était le pavillon du 13 de la rue Girardon en face du "Château des brouillards". Sa mère Aline Charigot, est un ancien modèle de son père, qu'Auguste Renoir a épousée en 1890. Jean Renoir est baptisé en 1896 à l'église Saint-Pierre de Montmartre, à Paris. Sa marraine sera Jeanne Baudot et son parrain Georges Durand-Ruel. Après des études médiocres, il s'engage dans l'armée en 1912, et rejoint le corps des dragons. En 1914, quand commence la Première Guerre mondiale, il est maréchal des logis au 3e escadron du 1er régiment de dragons sous les ordres du capitaine Louis Bossut, modèle possible du capitaine de Boëldieu de La Grande Illusion. En avril 1915, Renoir a le col du fémur fracturé par une balle, lors d'un combat à Gérardmer dans les Vosges, blessure qui le fera boiter toute sa vie. Il évite de justesse l'amputation grâce à la présence fortuite du professeur Laroyenne de Lyon, alors infirmier sous les drapeaux, qui s'oppose à cette intervention chirurgicale. En juin 1915, hospitalisé à Besançon, il apprend la mort de sa mère à l'hôpital de Nice. Convalescents à Paris, aux côtés de son père, Jean passe sa vie dans les cinémas, voyant jusqu'à vingt-cinq films par semaine, dont "Les Mystères de New York" et les films de Charlie Chaplin. En 1916, il retourne au front et sert dans l'aviation, où sa mauvaise jambe ne le gêne pas. Il est affecté dans une escadrille de reconnaissance, et y apprend la photographie. En 1920, il s'installe comme céramiste à Cagnes et épouse l'un des modèles de son père, Andrée Heuschling, 'une beauté insolite, avec qui il a un fils Alain Renoir. Jean, qui veut faire d'elle une vedette de cinéma, écrit un petit sujet, Catherine, qu'il finance lui-même et fait réaliser par Albert Dieudonné. Andrée Heuschling devient Catherine Hessling. Le film achevé est une déception pour Renoir, mais, dit-il, "le démon de la mise en scène était en moi." La découverte, en 1924, du film d'Erich von Stroheim, Folies de femmes "Foolish Wives", l'enthousiasme, et décide de la suite de sa carrière.
Le cinéaste
Il débute comme producteur et scénariste de "Catherine ou Une vie sans joie", d'Albert Dieudonné, 1924, film au cours duquel il rencontre Catherine Hessling, la vedette du film, qui deviendra sa femme. Mais cette œuvre ne sera projetée publiquement qu'en 1927. Le cinéaste réalise entre-temps son premier film, "la Fille de l'eau" en 1924, que suit "Nana" en 1926, d'après E. Zola. Produit par le metteur en scène, ce dernier film est un désastre financier qui ruine Renoir. Celui-ci exécute alors un travail de commande, Marquitta, 1927, et est l'interprète de "la P'tite Lilie", d'Alberto Cavalcanti, 1927 avant de réaliser "la Petite Marchande d'allumettes" en 1928, d'après H. C. Andersen : la féerie et les trucages de ce film lui confèrent une place originale parmi les autres cinéastes français. Mais c'est un nouvel échec commercial, qui contraint Renoir à tourner deux vaudevilles militaires, Tire-au-flanc en 1929 et le Tournoi en 1929. Le Bled en 1929, film d'aventures, est aussi une œuvre de commande où le réalisateur rend hommage au cinéma d'action américain. Il tourne ensuite deux films comme comédien et aborde le cinéma parlant avec une adaptation de G. Feydeau, On purge bébé en 1931, qui est un succès. "La Chienne" en 1931 est le premier film parlant auquel Renoir imprime réellement sa marque : c'est un hommage au comédien Michel Simon à travers la peinture d'un Français moyen dont la seule évasion, le seul rêve, est précisément la peinture. Le tournage de La Chienne est par ailleurs à l'origine de la séparation de Renoir et Catherine Hessling, dépitée d'avoir été remplacée par Janie Marèse pour le premier rôle féminin. À partir de 1932, Renoir vit avec Marguerite Houllé, rencontrée en 1927 sur le tournage de La P'tite Lili, sa monteuse attitrée qui travaille sur tous ses films de 1931 à 1939.
Remariage
Marguerite prendra le nom de Marguerite Renoir, bien que leur vie commune n'ait jamais été officialisée. L'année suivante, la Nuit du carrefour en 1932 adapte l'univers étrange et poétique de G. Simenon. Peut-être est-ce le fait que trois bobines en furent égarées qui donne à l'œuvre une tonalité "mystérieuse". C'est certainement le premier film policier important du cinéma français. Toujours en 1932, le réalisateur signe Chotard et compagnie et surtout Boudu sauvé des eaux, où il dirige de nouveau M. Simon, dans un rôle de clochard anarchiste. Le cinéaste oppose la liberté du vagabond au confort de la petite bourgeoisie parisienne de l'époque, dans une sorte de désordre lyrique qui surprend : le film est un échec commercial cuisant. Madame Bovary en 1934 en est un aussi. Prenant du recul par rapport au roman et au style de Flaubert, Renoir adapte le livre sous la forme d'une comédie tragique où les personnages sont volontairement utilisés comme des héros de théâtre. Cet antiacadémisme choque les partisans de la fidélité à une œuvre écrite, et Renoir ne doit qu'à l'estime de Marcel Pagnol de pouvoir réaliser Toni en 1934. Tourné dans le midi de la France :"là où la nature détruisant l'esprit de Babel sait si bien opérer la fusion des races", comme il est dit dans le prologue, le film constitue la première œuvre néoréaliste de la production française. Tourné en majorité par des acteurs non professionnels, Toni unit le quotidien à la tragédie dans une atmosphère onirique et ensoleillée. L'année suivante, Jean Renoir rencontre Jacques Prévert. De la collaboration entre les deux hommes naît le Crime de monsieur Lange en 1935, qui amorce un tournant dans l'œuvre du cinéaste où les préoccupations sociales vont désormais occuper une place essentielle. Féerique, "le Crime de monsieur Lange" doit autant au brio caustique de son dialogue qu'à l'invention poétique de sa mise en scène, spontanée, presque improvisée. C'est un conte philosophique dirigé contre le capitalisme, qui porte la marque du Front populaire.
La période militante
Sa vie commune avec Marguerite Renoir va marquer une transformation dans son œuvre. Née dans une famille ouvrière, fille de syndicaliste, frère d'un militant communiste, elle le convainc peu à peu de défendre la cause ouvrière, et le présente au groupe Octobre dont font partie entre autres Jacques Prévert, Roger Blin et Maurice Baquet. En 1936, Renoir lui offre un rôle à ses côtés dans Partie de campagne. Désormais, sa production prend une dimension ouvertement politique, marquée par les idées du Front populaire : Le Crime de monsieur Lange en 1935, Les Bas-fonds, La vie est à nous en 1936, La Marseillaise en 1937. "La vie est à nous en 1936", produit pour la propagande électorale du parti communiste, est l'un des premiers films militants français ; il est rempli de documents d'actualités et de discours politiques auxquels se mêlent des scènes jouées. À sa sortie, les spectateurs qui vont le voir ne payent pas leur place, mais s'abonnent en échange au journal Ciné Liberté, spécialement créé pour la circonstance. Curieusement, la véritable carrière commerciale de La vie est à nous ne commencera qu'à la fin de 1969 et sera la conséquence probable des événements de mai 1968. Ce film est un semi-échec commercial. Renoir, qui n'a jamais été membre du PCF, écrit régulièrement dans des périodiques de gauche, le quotidien Ce soir, la revue Regards et Ciné-Liberté. Avant la Seconde Guerre mondiale, Jean Renoir tente de promouvoir un message de paix avec La Grande Illusion en 1937, montrant l'absurdité de la guerre. Il fait tourner dans ce film, en manière d'hommage, le cinéaste qu'il admire le plus, Erich von Stroheim, aux côtés de Jean Gabin. Dans La Bête humaine en 1938, il s'efforce de mettre en scène les enjeux sociaux de l'époque. Après son moyen métrage "Une partie de campagne" en 1936, Renoir adapte Gorki "les Bas-fonds"en 1936, puis réalise ce qui demeure aujourd'hui encore son œuvre la plus connue, son oeuvre majeure : la Grande Illusion en 1937. Ce film illustre, à travers une histoire d'évasions, les souvenirs d'aviateur et de prisonnier de 1914-1918 de J. Renoir ; c'est l'œuvre de Renoir où la psychologie occupe la plus grande place. Le film, boycotté lors de sa sortie, a connu une réédition triomphale. En 1937, le metteur en scène donne la Marseillaise, que finance une souscription de la C.G.T., et qui ressemble moins à un film à costumes qu'à une sorte de montage d'actualités sur la Révolution française, à laquelle va la sympathie du cinéaste. Ce dernier adapte en 1938 Zola pour la seconde fois : la Bête humaine est avant tout le portrait d'une femme, de la femme, qui révèle l'actrice Simone Simon. Après cette œuvre naturaliste, Renoir tourne alors son "film maudit", la Règle du jeu en 1939. Ce "drame gai" est aujourd'hui reconnu comme le chef-d'œuvre de Renoir. Cette minutieuse description des bourgeois de l'époque est accueillie par des huées avant d'être interdite en septembre 1939 par la censure militaire. Motif : la Règle du jeu est démoralisante. Démoralisante pour la classe visée par le film, parce qu'elle a confusément deviné que, sous les allures de blague entre copains qu'affiche la Règle du jeu, perce une critique acerbe du mode de vie des Français nantis, dans laquelle on peut lire, prémonitoire et fatidique, l'annonce de la défaite de 1940. Renoir, une fois de plus déçu, part pour l'Italie, où il commence la Tosca en 1940, mais l'entrée en guerre de l'Italie l'empêche de filmer plus de cinq plans. Le film sera terminé par Carl Koch. Le cinéaste revient alors à Paris, où il exécute plusieurs travaux pour le Service cinématographique des armées, puis descend dans le Midi. C'est là qu'il reçoit du metteur en scène Robert Florey une lettre l'invitant à se rendre aux États-Unis. Il s'embarque en automne 1940.
La période américaine
À Hollywood, engagé par la Twentieth-Century-Fox, Renoir tourne l'Étang tragique "Swamp Water" en 1941. Le réalisateur définira plus tard sa période américaine comme divisée en deux parties : "Quelques essais dans les grands studios et d'autres avec des indépendants." À Hollywood, le film provoque une petite révolution : c'est en effet la première fois qu'un grand studio admet l'idée qu'on puisse tourner des extérieurs en décors naturels et non pas devant des toiles peintes. Jean Renoir réalise ensuite Vivre libre "This Land is Mine" en 1943, dans lequel il veut dévoiler aux Américains un visage peu connu de la France occupée. La mise en scène en est plus didactique qu'inspirée, et le film, qui étonne Hollywood, déchaînera l'hostilité à sa sortie en France. Second film de propagande, Salut à la France "Salute to France", en 1944, lui, ne provoque aucune réaction lorsqu'on le projette à Paris. Aucun commentaire, nulle allusion. Le silence. Il est cependant bien accueilli en Amérique. En 1945, Renoir tourne l'Homme du Sud "The Southerner". C'est le film de la liberté retrouvée : le cinéaste le réalise exactement comme il l'entend, dans la bonne humeur et la simplicité de ses films français d'avant guerre. Pour la première fois apparaît chez le cinéaste l'idée de Dieu. La mise en scène est hiératique, d'une austérité " protestante". Abandonnant les planteurs de coton qui lui ont d'ailleurs valu le prix du meilleur film à la Biennale de Venise 1946, Renoir évoque ensuite les gens de maisons chers à Octave Mirbeau dans le Journal d'une femme de chambre "Diary of a Chambermaid"en 1946. C'est une tragédie burlesque, à la fois drôle et atroce, entièrement réalisée en studios, ce qui lui donne un caractère théâtral ridiculisant à merveille les bourgeois, dont l'auteur du roman se moquait à longueur de page. Dernier film américain de Renoir, la Femme sur la plage "The Woman on the Beach" en 1946 ressemble à un film noir de Fritz Lang, avec en plus cette chaleur humaine, ce feu qui couve sous les cendres de l'apparence qui sont typiques des films de Renoir, lorsqu'il se sent libre de les tourner selon son cœur. La pureté, la simplicité, la netteté intransigeante qu'a acquises le réalisateur, on les retrouve dans les couleurs mordorées de l'Inde quand il ramène de ce pays le Fleuve "The Rive" en 1950. Naissance et mort s'y rencontrent en un ballet de symboles métaphysiques et de métaphores limpides qui nous révèlent, chatoyante et déchirée, l'Inde sans folklore. Le retour dans les studios français
Le folklore, que Renoir déteste, a été évoqué à la sortie du "Carrosse d'or" en 1952, d'après P. Mérimée. C'est refuser d'en voir la gravité profonde. Le film est un nouvel échec, qui permet à Renoir de mettre en scène au théâtre d'Arles le Jules César de Shakespeare en 1954, avant de faire sa rentrée dans les studios français avec French Cancan en 1955 qui sera son dernier succès. En effet, ni Orvet, la pièce qu'il écrit et monte en 1955, ni Éléna et les hommes en 1956, ni le Testament du docteur Cordelier en 1959, son unique essai de fantastique ne lui ramènent la faveur du public. Le Déjeuner sur l'herbe 1959) et le Caporal épinglé (1962) sont mieux accueillis. Sept ans plus tard, Jean Renoir donne en quelque sorte son testament filmé dans une bande à sketches réalisée pour la télévision : le Petit Théâtre de Jean Renoiren 1969 est à la fois une mise en scène et, sur scène, une mise en jeu du cinéaste, qui présente lui-même les sketches pour mieux y réfléchir. Juvénile comme une première œuvre, ce film en couleurs splendides, insolent et serein comme tout film de Renoir, célèbre les noces du spectacle et de la vie. Y a-t-il un style Renoir ? Il y en a un : on ne le voit pas parce qu'il est en avance et se cache pudiquement derrière sa modeste perfection. Comme chez Stendhal.
Fin de vie
il publie un livre sur son père, Renoir, mon père en 1962, son autobiographie, Ma vie et mes films en 1974, puis un essai "Écrits 1926-1971" en 1974, quelques pièces de théâtre, Orvet en 1955, ainsi que plusieurs romans : Les Cahiers du capitaine Georges en 1966 ; Le Crime de l'Anglais en 1979. Il reçoit en 1975 un Oscar d'honneur pour l'ensemble de son œuvre et se voit élever au rang de commandeur de la Légion d'honneur deux ans plus tard.
Il fait partie des très rares artistes français à avoir été honorés par une étoile au Hollywood Walk of Fame à Los Angelès.Jean renoir avait pris la double nationalité.
Jean Renoir meurt à Beverly Hills, où il s'était retiré, le 12 février 1979. Il est enterré à Essoyes dans l'Aube, près de son père
Filmographie
Films notables La Chienne Boudu sauvé des eaux Partie de campagne La Grande Illusion La Règle du jeu Le Carrosse d'or French Cancan.
Réalisateur
1924 : Catherine (uniquement projeté en privé) 1925 : La Fille de l'eau 1926 : Nana 1927 : Sur un air de charleston 1927 : Une vie sans joie (deuxième version de Catherine) 1927 : Marquitta 1928 : La Petite Marchande d'allumettes 1928 : Tire-au-flanc 1928 : Le Tournoi dans la cité 1929 : Le Bled 1931 : On purge bébé 1931 : La Chienne 1932 : La Nuit du carrefour 1932 : Boudu sauvé des eaux 1932 : Chotard et Cie 1933 : Madame Bovary 1935 : Toni 1936 : Le Crime de monsieur Lange 1936 : Partie de campagne 1936 : La vie est à nous 1936 : Les Bas-fonds 1937 : La Grande Illusion 1938 : La Marseillaise 1938 : La Bête humaine 1939 : La Règle du jeu 1941 : L'Étang tragique (Swamp Water) 1943 : Vivre libre (This Land Is Mine) 1945 : L'Homme du Sud (The Southerner) 1946 : Le Journal d'une femme de chambre (The Diary of a Chambermaid) 1946 : Salut à la France (Salute to France) 1947 : La Femme sur la plage (The Woman on the Beach) 1951 : Le Fleuve (The River) 1953 : Le Carrosse d'or 1954 : French Cancan 1956 : Elena et les Hommes 1959 : Le Testament du docteur Cordelier 1959 : Le Déjeuner sur l'herbe 1962 : Le Caporal épinglé 1971 : Le Petit Théâtre de Jean Renoir Acteur ou présentateur[modifier | modifier le code] 1924 : Catherine : le sous-préfet 1936 : Partie de campagne : le Père Poulain 1936 : La vie est à nous : le patron du bistrot 1938 : La Bête humaine : Cabuche 1939 : La Règle du jeu : Octave 1959 : Le Testament du docteur Cordelier : lui-même en présentateur 1971 : Le Petit Théâtre de Jean Renoir : lui-même en présentateur
Théâtre
Mise en scène 1954 : Unique représentation de Jules César de William Shakespeare dans les Arènes d'Arles12 1955 : Orvet de Jean Renoir, Théâtre de la Renaissance Adaptation 1957 : Le Grand Couteau de Clifford Odets, mise en scène Jean Serge, Théâtre des Bouffes-Parisiens, créée le 4 octobre 1957
Écrits
Orvet, pièce en trois actes, Paris, Gallimard, 1955 Renoir, biographie, Paris, Hachette, 1962 ; réédition sous le titre Pierre-Auguste Renoir, mon père, Gallimard, collection Folio, 1981 (ISBN 9782070372928) Les Cahiers du capitaine Georges, Paris, Gallimard, 1966 Ma vie et mes films, Paris, Flammarion, 1974 ; édition revue et corrigée : Ma vie et mes films, Paris, Flammarion, collection « Champs » no 501, 2005, (ISBN 2-08-081501-6) Écrits 1926-1971, Paris, Pierre Belfond, 1974 Carola, pièce en trois actes, L'Avant-Scène Théâtre no 597, 1er novembre 1976 Le Cœur à l'aise, Paris, Flammarion, 1978 Julienne et son amour suivi de En avant Rosalie, Paris, Henri Veyrier, 1978 Le Crime de l'Anglais, Paris, Flammarion, 1979 Geneviève, Paris, Flammarion, 1979 Lettres d'Amérique, Paris, Presses de la Renaissance, 1984
Hommages
Une rue Jean-Renoir a été inaugurée en 1994 dans le quartier de Bercy du 12e arrondissement de Paris.
Jean Renoir écrivit les paroles d'une chanson très célèbre http://youtu.be/mz-4ab9i16Q
La Complainte de la Butte Paroles Jean Renoir * Musique Georges Van Parys
En haut de la rue St-Vincent Un poète et une inconnue S’aimèrent l’espace d’un instant Mais il ne l’a jamais revue
Cette chanson il composa Espérant que son inconnue Un matin de printemps l’entendra Quelque part au coin d’une rue
La lune trop blême Pose un diadème Sur tes cheveux roux La lune trop rousse De gloire éclabousse Ton jupon plein d’trous
La lune trop pâle Caresse l’opale De tes yeux blasés Princesse de la rue Sois la bienvenue Dans mon coeœur blessé
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux Les ailes des moulins protègent les amoureux
Petite mendigotte Je sens ta menotte Qui cherche ma main Je sens ta poitrine Et ta taille fine J’oublie mon chagrin
Je sens sur tes lèvres Une odeur de fièvre De gosse mal nourrie Et sous ta caresse Je sens une ivresse Qui m’anéantit
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux Les ailes des moulins protègent les amoureux
Mais voilà qu’il flotte La lune se trotte La princesse aussi Sous le ciel sans lune Je pleure à la brune Mon rêve évanoui
La Complainte de la butte est une célèbre chanson française écrite par Jean Renoir, pour les paroles, et Georges Van Parys, pour la musique, pour le film de Jean Renoir, French Cancan de 1955. Dans le film, Henri Danglard (Jean Gabin), directeur d’une salle de spectacle présente une nouvelle venue, Esther Georges, interprétée par l’actrice Anna Amendola, qui chante pour la première fois La Complainte de la butte, mais avec la voix de Cora Vaucaire…
Liens
http://youtu.be/DGwN-rsb2W0 Les bas-fonds 1936 Entier http://youtu.be/Wh-b8uxncgw Le caporal épinglé film entier http://youtu.be/-KRls597k0s Le testament du docteur Cordelier http://youtu.be/ss6AUw-doEg Les règles du jeu http://youtu.be/hctrYzVYmfM la grande illusion extrait http://youtu.be/fsv1hECXClo La bète humaine extrait
http://youtu.be/YcbOdtwTjFg Nana 1 film muet de 1926 http://youtu.be/Uh510Z-JolQ Nana 2 http://youtu.be/g5r_RhWTIAU Nana3 http://youtu.be/rgt2PlkjVPg Nana 4 http://youtu.be/UQxdv7jwn8s Nana 5 http://youtu.be/SeIBA9HQL9s Nana 6
http://youtu.be/QQC41eEUKHE Le petit histoire de Jean Renoir http://youtu.be/BRGnmQA3Ig0 The river
 [img width=600]http://05.wir.skyrock.net/wir/v1/resize/?c=isi&im=%2F9076%2F85419076%2Fpics%2F3121321133_1_3_7JS7fcDk.jpg&w=760[/img] 
Posté le : 15/09/2013 00:17
Edité par Loriane sur 21-09-2013 21:32:21
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