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Accueil >> newbb >> .Le cauchemar d'une journée vécue [Les Forums - Défis et concours]

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.Le cauchemar d'une journée vécue
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Posté le : 20/08/2013 19:00

Edité par Loriane sur 06-09-2013 09:41:55
Edité par Bacchus sur 01-10-2013 23:07:05
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Re: Défi thème d'écriture du 26 aôut : Le cauchemar d'une journée vécue.
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Je commence, un peu avant l'heure mais j'avais du temps à tuer ...


Ma pire journée

Comme je me sens bien aujourd’hui. Tout baigne pour moi : pas de tracas, pas de peur du lendemain. Je suis logé, nourri, blanchi. Parfois, on me bouscule un peu. On me dit que, dans la vie, il faut pouvoir se retourner. J’ai bien envie de prolonger ma sieste. Personne ne viendra me déranger ici.
Mais que se passe-t-il ? J’ai tout à coup l’impression d’être à l’étroit, c’est comme si les parois qui m’entourent venaient m’oppresser. Quelle désagréable sensation ! Je suis encore dans mon rêve ou quoi ? Et là-bas … il y a de la lumière. Je suis irrémédiablement attiré par celle-ci. Le passage est étriqué. Je m’y engage, un peu malgré moi. Zut ! Me voilà coincé. J’ai peur ! Qu’est-ce qui m’arrive ? Il faut que je me dégage. Je me tortille et on m’attrape par la tête. D’un coup, je me retrouve aveuglé et occupé d’étouffer. Je vais mourir ! Quelqu’un a entendu mon appel au secours et me tape dans le dos et sur les fesses. Doucement Monsieur ! Je tousse et crache avant que l’air n’entre dans mes poumons. Drôle de sensation …
Mais qu’il fait froid ici. J’ai horreur de ça et je ne peux m’empêcher de crier et pleurer. Je suis très émotif, vous savez. Ouf, un bon bain tiède, mais un peu trop court à mon goût. On m’enfile dans quelque chose de doux et surtout chaud. Je tremblote encore,
Tout me paraît flou. Oh ! Un visage qui me sourit. Je reconnais cette odeur, elle me rassure. Je suis enlacé et bisouillé à souhait. J’entends : « Bonjour Kevin ! » C’est qui ce Kevin ? J’ai l’impression que c’est le prénom dont on m’a affublé. Quelle horreur ! Et on ne me demande même pas mon avis.
J’ai une de ces faims ! J’en hurle. Mes lèvres sont titillées. Elles s’ouvrent toutes seules pour aller chercher de quoi me caler l’estomac. Pas mauvais. Bon, il y a beaucoup mieux évidemment, mais je m’en contenterais … pour quelques mois du moins. Après, va falloir varier les plaisirs, Madame ! Madame ? Non … Maman ! C’est ainsi qu’elle se présente à moi. Je sens qu’on va faire un bout de chemin ensemble. Mais on me retire de son étreinte chaleureuse. Non ! Me voilà dans une cage. Il y fait bon et on m’emmitoufle jusqu’aux oreilles. Je cesse de trembler.
Ouf ! Je vais enfin me reposer. Quelle journée ! Je pense que c’est bien la pire de mon existence. En même temps …. c’est la toute première !

Posté le : 24/08/2013 18:53
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Re: Défi thème d'écriture du 26 aôut : Le cauchemar d'une journée vécue.
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La pire journée de ma vie

Je m’appelle Vincent, je vis avec Adeline. On se connaît depuis l’enfance et on continue à jouer comme des gamins. Elle est courageuse et s’occupe de tout dans la maison. Je l’admire pour son sens de l’organisation, son efficacité. Moi je suis incapable de faire tout ça, le ménage, les factures, les crédits ; j’avoue que je ne suis pas du tout intéressé par ces contingences matérielles. Je suis professeur de littérature comparée à l’université. Je suis très occupé par mon travail, je lis beaucoup, et j’ai parfois l’impression de vivre dans un monde imaginaire. Nous avons un petit garçon qui s’appelle Rodrigue, j’ai peu de temps pour lui, mais je sais qu’Adeline est là, elle prend soin de son éducation et de sa santé.
La semaine dernière, je suis allé donner une conférence à Malmö en Suède. J’ai rencontré Anita, elle m’a littéralement sauté dessus. Elle est belle, blonde, avec des yeux bleus, et surtout, elle est très libre sexuellement. Je n’avais aucune intention de tromper Adeline, que j’aime, mais je suis faible, et je me suis laissé faire. Nous avons passé quatre jours de folie, j’ai d’ailleurs eu beaucoup de mal à me concentrer sur mon travail.
De retour en France, j’ai repris ma vie avec Adeline.
« J’ai fait les comptes c’est une catastrophe ! Tu as acheté un nouveau costume ? Tu as vu son prix ? Tu es complètement inconscient ma parole ! »
Adeline est vraiment trop terre à terre.
« J’ai acheté ce complet parce qu’il me faisait envie, un nouveau créateur s’est installé au coin de la rue, tu devrais aller voir, il a des robes qui t’iraient à merveille. »
« Je te dis que nous sommes à découvert ! Il n’est pas question que je m’achète des robes. Les huissiers vont venir nous saisir, qu’est-ce qu’on va devenir ».
Adeline a tendance à tout dramatiser.
« L’argent ça va ça vient. Arrête de t’inquiéter, profite de la vie ».
Mon portable sonne : Anita ! Je décroche :
« Allo, je suis à Paris, on se voit ? »
« Bien sûr, je vous rappelle. »
Je dois trouver un moyen de voir Anita, mais je dois être discret. Je sors pour aller acheter des cigarettes.
« Allo Jean-Louis ? »
Jean-Louis est un de mes collègues, il a régulièrement des aventures il va me dire comment faire.
« Donne-lui rendez-vous au Blue Hotel, c’est facile d’accès, tu peux y passer quelques heures, et ce n’est pas cher. »
Sauvé !
J’appelle Anita :
« Allo Anita ? On peut se voir au Blue Hotel si tu veux. Je suis dispo à partir de 17 h. C’est super non ? »
Anita ne dit rien,
« Tu ne réponds pas ? Tu n’es pas contente ? »
Une voix que je connais bien est au bout du fil :
« Je ne sais vraiment pas quoi te répondre Vincent ».
Qu’est-ce que j’ai fait ? Ce n’est pas possible, je me suis trompé de numéro.
« Allo ? »
« Tu es un crétin Vincent ».
J’ai appelé Adeline ! Quelle catastrophe ! Qu’est-ce que je vais devenir ? J’ai une idée, tout va s’arranger !
« Allo ? Tu as marché, tu as cru que j’avais une maîtresse ? Je t’ai bien eue. Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? »
« Pauvre idiot, tu es pathétique ».
Je suis perdu, je ne peux pas la perdre, où vais-je dormir ce soir ? Je ne peux pas me débrouiller tout seul, je suis un artiste, j’ai besoin d’elle.
Je décide de rentrer.
« Excuse-moi, je vais tout t’expliquer. »
Adeline est très en colère, ses yeux noirs me lancent des éclairs, ces beaux cheveux ébènes sont électriques.
« Tu me laisses me débrouiller avec tous les soucis, et tu ne penses qu’à t’envoyer en l’air avec une fille ? »
« Je l’ai rencontrée à Malmö, c’est une Suédoise, tu sais comment elles sont ? Elle m’a presque violé. Tu me connais, je suis faible, je ne sais pas me défendre. Ce n’est pas sérieux ».
« Tu es un imbécile, un incapable, j’ai mis tes affaires dans le dressing, tu dormiras là, il n’y a pas d’autre place ».
« Pardonne-moi, j’ai eu tort. C’était une connerie, je le reconnais ».
Que faire ? Je ne peux pas vivre sans Adeline, elle est ma colonne vertébrale, elle s’occupe de tout, je ne pourrais pas vivre, travailler, m’épanouir sans elle. J’entends du bruit dans le salon, Elle téléphone à quelqu’un, elle a mis le haut-parleur, je reconnais la voix de sa tante.
« Ma pauvre Adeline, ce n’est pas si grave. Si tu savais ce que j’ai vécu. Ce sont les femmes qui font tourner le monde ».
« Notre fils a besoin de son père, il m’énerve, il est tellement irresponsable ! »
« Les hommes sont des animaux de compagnie ma fille, n’attends rien d’eux ».
Ouf ! Sympa la tante, j’espère qu’Adeline va l’écouter. Je ne peux pas partir. Mon portable sonne, c’est Anita, je ne décrocherai plus, elle finira bien par se décourager.
Il y a des préparatifs, Adeline organise un dîner.
« J’avais invité quelques amis, je n’ai pas annulé ».
Je lis les noms sur les cartons devant les assiettes, je vois « Vincent », je suis à nouveau accepté, quel soulagement, j’ai vraiment failli tout perdre.

Posté le : 25/08/2013 16:51
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Re: Défi thème d'écriture du 26 aôut : Le cauchemar d'une journée vécue.
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Je suis soulagée de voir que je ne suis pas seule à avoir publié avant la date.

Texte sympa mais personnage pas du tout. On a juste envie de lui filer une paire de baffes ! Minable. J'admire Adeline tout de même.

Merci de ta participation active et rapide !

Posté le : 25/08/2013 17:11
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Re: Défi thème d'écriture du 26 aôut : Le cauchemar d'une journée vécue.
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Et moi je dis : Que l' homme capable de repousser une splendide suédoise jette la première pierre à ce Vincent !

Posté le : 25/08/2013 22:24
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Re: Défi thème d'écriture du 26 aôut : Le cauchemar d'une journée vécue.
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En fait, le cauchemar d'une journée vécue pose le problème du choix du cauchemar. Qui peut se vanter de n'avoir connu, dans sa vie, qu'une seule journée abominable qul'il préfèrerait pouvoir oublier ?
Pour ma part, le cauchemar le plus horrible que j'ai vécu a duré trois jours, avec une intensité allant crescendo et une finale en apothéose inattendue.

Début décembre 1960 : Après notre année de formation, dans la spécialité electricien d'aéro, nous venions de recevoir notre diplôme de technicien et avions pû choisir nos futures affectations. Bizarrement, la base de l'ile du Levant n'avait été choisie par personne, je me demande toujours pourquoi. J'avais, quant à moi, opté pour le dépaysement et choisi la base d'Agadir, au Maroc.
Notre débarquement ( les marins, même d'une caserne, débarquent...) était prévu dans trois jours, avec, au préalable, une permission avant notre affectation, après noël.
La rituelle dernière sortie, tous ensemble, était prévue pour le soir-même. Nous venions de toucher tout notre solde de pécule, nos primes diverses et nos frais de voyage, ce qui faisait que chacun de nous disposait d'un petit magot assez conséquent.

Je me dois de faire une petite parenthèse pour que mon histoire soit compréhensible
Comme bien des jeunes gens de mon âge, la possession d'un couteau à cran d'arrêt n'avait rien de surprenant, si l'on veut bien admettre que, pour beaucoup, dont moi, seul le petit mécanisme de déclenchement de la lame présentait un intérèt. J'ajouterais que toute représentation imagée d'une lame de couteau ou d'un rasoir entaillant la peau m'est insupportable; je ne peux absolument pas, aujourd'hui encore, voir ce genre de scène sur écran. Je tourne la tête en fermant les yeux et j'ai les doigts de pieds qui se tétanisent ! c'est vous dire que je ne possédais pas un cran d'arrêt pour m'en servir. J'en possédais donc un, sans penser aux inconvénients de l'avoir.

Le soir donc, nous étions dans les rues de Rochefort, bien décidés à nous en payer une bonne tranche. A cet âge, trop d'argent est nuisible: nous nous sommes retrouvés fin ronds en peu de temps et nous continuions à écumer les bars.
Nous avons eu la mauvaise idée de chercher noises à une bande d'aviateurs. La bagarre se déroulait joyeusement quand une armée de policiers fit irruption. La fête était finie. Nous avons continué de rigoler dans le panier à salade, jusqu'au poste de police .
Arrivés là, même les policiers rigolaient avec nous jusqu'à la fouille . J'aurais eu tout le temps de me débarrasser de mon couteau, si j'y avais pensé.
Le policier qui a mis la main dessus a poussé un rugissement de satisfaction. Tout le monde a perdu le sourire.

Enfournés dans des cellules, nous attendions un dénouement. Il arriva deux heures plus tard : un second-maître est venu nous chercher, plutôt rigolard. Sauf pour moi.
-" Toi, me dit-il, attends-toi à avoir de sacrés emmerdemements.. "
Et ce fut dans une cellule de notre caserne que j'attendis le petit matin...
Mon cauchemar n'avait fait que commmencer . Après les couleurs, auxquelles je n'assistais pas, bien entendu, le ' bidel ' ( celui qui assure la dicipline ) est venu me trouver et m'a parlé très durement, mais c'était son boulot. Il m'a informé que , dès le lendemain matin, je devrai me mettre en grande tenue car je passerai au rapport devant le commandant de la Marine de Rochefort, à la base principale. Il a ajouté que, compte tenu du motif, j'encourais un emprisonnement en forteresse, à Toulon et qu'il n'y avait toujours une peine maximum lorsque c'était le commandant qui décidait de la sanction.
Tout s'écroulait autour de moi...pas de perm, plus d'affectation et de longs mois de peine et de honte devant moi. La journée a été horrible, dans ma cellule.

Le lendemain matin, en tenue impeccable et la trouille au ventre, deux gendarmes maritimes sont venus me chercher et m'ont emmené à la base principale.
Attente devant le bâtiment commandement...Peu après, on vient informer les gendarmes que le commandant s'était rendu à ma caserne .
Retour à la caserne où nous apprenons que le commandant était retourné à la base.
On a beaucoup discuté et téléphoné à mon sujet et, dans l'après-midi, une décision avait été prise: Le commandant n'ayant pas de temps à me consacrer, j'appris que ce serait l'officier de Marine ...X... qui me passerait au rapport. Mon sang se figea .
Il s'agissait d'un canonnier, promu officier de Marine pour ses hauts faits d'arme alors que le grade le plus élevé, dans cette spécialité, était Maitre principal. C'était un vieux militaire qui avait eu quelques soucis du côté de la tête et qui avait, paraissait-il, d'étranges réactions et des comportements inattendus.Il n'avait aucune fonction particulière et déambulait dans les enceintes militaires en se parlant parfois en agitant les bras.
Comment allait-il arranger mon avenir ?

Le lendemain, j'étais de nouveau dans la chambrée pour me mettre en tenue. Mes camarades de promotion étaient en train de préparer leurs sacs pour leur départ vers la gare. A les entendre, ils avaient tous entendu des bruits de conversations à mon sujet et selon eux, mon avenir ne serait pas rose. Merci les copains, j'avais bien besoin de votre soutien.

L' officier me fit appeler dans un bureau de ma caserne. C'était le grand moment . Je peux vous assurer que je sais maintenant comment on peut faire un litre d'huile avec une olive entre les fesses.
Quand j'entrai, je vis d'abord son crâne lisse et brillant penché sur un dossier qu'il lisait. Mon couteau était posé devant lui. Il est resté un long moment à lire, sans me jeter un coup d'oeil, puis il leva la tête et me regarda un instant, sans rien dire, semblant réfléchir.
- " Alors c'est vous l'énergumène qui se balade avec un couteau dans la poche ? "
- " Oui Monsieur l'Officier. "
Il prit alors le couteau dans ses mains et se mit à le faire fonctionner plusieurs fois.
- " Evidemment, je comprends que l'on puisse avoir envie d'en posséder un . Je vois bien, mes enfants, quand ils s'arrêtent devant une vitrine où on peut en voir. Ils regardent les couteaux "
Il continuait à faire jaillir la lame.
-" Mais qu'est-ce que vous voulez, c'est interdit ..."
Brusquement, il se passa quelque chose de totalement inattendu !

L'officier bondit brusquement de sa chaise, le couteau à la main, en s'écriant :
- " Parce qu'un cran d'arrêt, ce sont les hommes du milieu qui s'en servent ! "
Et il se mit à zébrer l'air devant lui en faisant de grands moulinets :
-" Zou ...! Zou...! Zou...! "
Puis il se calma brusquement et se rassit.
- " Et oui..on n'a pas le droit d'en posséder." Et il semblait le regretter.
Puis je le vis réfléchir longuement.
- " Je crois que vous deviez partir en affectaction ?
- " Oui Monsieur L'Officier ."
- "Ecoutez....Vous ètes jeune , je ne voudrais pas briser votre avenir pour une bétise. Je vous donne donc un simple avertissement.N'y revenez plus "
Puis il se leva, me tendit la main et me dit d'une voix ferme :
- " Allez ! Bon voyage, bon noël et bonne affectation !
Il me serra la main . Je le saluais, fis claquer mes talons, exécutais un demi-tour et me dirigeais vers la sortie !
J'étais totalement assommé par la surprise,ahuri par ce qui venait de se passer, envahi par un soulagement et un bonheur qui m'arrivait comme une vague. Tout venait de basculer en une minute !

Aussitôt, je fonçais au BSI pour les informer que je pouvais partir pour la gare. Pendant qu'ils contrôlaient l'information, je fonçais dans la chambrée pour plier mon hamac,. Je courus à la voilerie pour le rendre,retournais à la chambrée prendre mes affaires et repassais au BSI retirer tous mes papiers de départ, en demandant qu'on m'appelle un taxi.

Quelques minutes plus tard, j'étais à l'aubette. Mon taxi arriva aussitôt, m'embarqua, traversa Rochefort er me déposa devant la gare.
Quand j'arrivais sur le quai, mon train était là, en attente de départ. Tous mes copains étaient aux fenêtres et se sont mis à hurler quand ils m'ont vu arriver.Ils avaient déjà mis à sac la buvette du quai. Je pris le temps d'acheter un poulet rôti et je pris mon train.
Je n'avais pas encore vraiment eu le temps de réaliser ce qui venait de m'arriver et ce fut en le racontant aux copains que je pris la juste mesure de ma chance inouie.

J'ai voulu partager ma joie avec Raymond Devos, qui occupait tout un compartiment de première. Je lui ai offert une bière, on s'est dit quelques mots et je l'ai laissé. Je suis repassé très souvent devant son compartiment, en faisant de multiples voyages vers la buvette. Il n'avait pas touché à sa bière !









Posté le : 26/08/2013 14:44
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Re: Défi thème d'écriture du 26 aôut : Le cauchemar d'une journée vécue.
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Et bien, tu as souvent eu du bol dans ton existence. Un ange veille sur toi. J'ai aimé l'image de l'olive...

Rochefort, en Belgique ? Savais-tu que Raymond Devos était originaire de Mouscron, ma ville ?

Merci du partage, toujours impayable ce Bacchus !

Posté le : 26/08/2013 17:34
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Re: Défi thème d'écriture du 26 aôut : Le cauchemar d'une journée vécue.
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Merci Couscous.
L'huile d'olive étant une spécialité du sud, tu comprendras pourquoi je suis très regardant quant à son origine et sa fabrication.

Posté le : 26/08/2013 19:59
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Re: Défi thème d'écriture du 26 aôut : Le cauchemar d'une journée vécue.
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Filamande n'a pas su poster son texte au bon endroit, alors, avec son accord, je le recopie ici :

Cauchemar d'une journée vécue

Nous sommes Lundi vingt Août, une magnifique journée se profile à l'horizon dans le village de Rochefort-en-terre. Le soleil est à son apogée.
Un moment comme je les aime. J'avance tranquillement entre les allées d'un marché typique, en sentant chaque odeur émaner de ce lieu, ceux des fromagers, des fleuristes, des maraîchers...
c'était merveilleux. Mon regard fut attiré vers un stand, qui se trouvait là sur mon passage,un de ceux que j'affectionne tout particulièrement.
J'aime les artisans qui arrivent si bien à nous faire voyager. Celui-ci présentait des produits faits à base de miel.
Je raffole de cet aliment. A la fois un plaisir sucré, mais avec tant de vertus.
Le marchand me tend une petite cuillère et me fait goûter, un miel crémeux. Mon préféré!
Je l'approche de ma bouche...
Quand soudain!!!
Une horde d'abeilles venant de nul part, m'entourèrent. Je me débats avec vigueur, mais peine perdue.
Je ne comprends pas non plus pourquoi, personne ne vient à mon aide. Au lieu de ça, les personnes autour de moi rient à poumons déployés.
- Mon Dieu, mais réagissez! Je vais me faire piquer...
Mais rien n'y fait, même mes cris ne les dérangent pas.
Je n'ai pas peur de ces insectes en général, je me dis même, que sans eux, il n'y aurait pas de vie sur terre. je ne peux me résigner à en tuer une seule.
Mais voilà, Les abeilles sont de plus en plus nombreuses. Je vais certainement mourir de toutes les piqûres qu'elles commencent à m'infliger.
Je sens ma gorge se serrer, mon coeur s'emballer. Mes yeux se font lourds.
L'impression que tout mon corps s'engourdit.
Tout à coup tout devient sombre, je m'effondre.
Les abeilles me recouvrent maintenant entièrement.
C'était la fin.

Je pensais que le ciel allait m'ouvrir ses bras. Que les gens que j'aimais se rassembleraient autour de mon cercueil, les larmes aux yeux en se remémorant les jours passés à mes côtés.
Mais même là...personne.
Que ma vie sur terre était désolante, pas l'ombre d'un mortel ne s'était déplacé à mon enterrement.
Je me voyais maintenant, flotter au dessus de mon cercueil.
Qui aurait pu me dire, qu'une simple cuillère de ce met que j'affectionne tant, pouvait me conduire à une telle déchéance.
Je venais de passer dans l'autre monde...
Quand tout à coup, je sentis des sueurs perler le long de mon front, des palpitations m'envahir...
C'est là que je me suis réveillée toute transpirante et en pleurs.
- Ouf! Ce n'était qu'un de ces vilains cauchemars, qui vous glace le sang de réalisme.

Posté le : 01/09/2013 19:23

Edité par couscous sur 02-09-2013 19:12:29
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Re: Défi thème d'écriture du 26 aôut : Le cauchemar d'une journée vécue.
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Et bien Filamande, tu nous donnes des sueurs froides.

J'ai une peur bleue des abeilles et des guêpes car j'ai souvent été piquées étant petite. Brrrr.

Merci pour ta participation.


Posté le : 01/09/2013 19:28
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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