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Anton Dvorak
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Le 8 Septembre 1841 Antonin Dvorak naît

à Nelahozeves non loin de Prague, sur les bords de la Vltava, en Bohême dans l'Empire d'Autriche

Le musicien
Dans la chronologie des quatre grands compositeurs de Bohême-Moravie, Dvořák occupe la deuxième place, après Smetana, devançant Janáček et Martinů.
Si Smetana, l'aîné, est considéré comme le père fondateur de l'école musicale tchèque de la renaissance nationale au XIXe siècle, Dvořák, par l'abondance et la diversité de son œuvre, a pris part à cette renaissance de manière presque aussi importante.

Ses dons de mélodiste et d'orchestrateur sont à l'origine d'un style parfaitement identifiable, dans un souci d'authenticité et d'universalité, à la fois à sa propre nature terrienne et visionnaire et à la patrie mythique, historique et poétique.
L'œuvre d'Antonín Dvorák reflète son combat pour la renaissance d'une école nationale tchèque.
À considérer l'évolution de la musique nationale tchèque, le rôle joué par Dvořák est éclipsé par celui de Smetana.
Ce dernier était intellectuellement et politiquement plus engagé que son compatriote, plus lucide, plus conscient des problèmes de l'émancipation de la Bohême, tenue depuis plus de deux siècles sous la domination des Habsbourg.
La culture tchèque n'avait de meilleur refuge que la clandestinité des campagnes ou l'intrépidité de certaines couches intellectuelles progressistes.
Smetana en était, mais Dvořák, d'origine humble et paysanne, avait simplement – mais farouchement – le sens de la terre natale.
il fit tout d'abord de la musique en campagnard, pour l'église et pour le bal, avant de devenir l'élève d'un instituteur organiste de Zlonice, localité voisine où ses parents l'envoyèrent pour apprendre l'allemand et le métier de boucher.


Sa vie

Fils d'un boucher-cafetier, il commença à apprendre le métier de boucher et dut à l'organiste du bourg de Zloniče sa première formation musicale.
Son père se résigna difficilement à l'envoyer à l'école d'organistes de Prague en 1857.
Il acquit simultanément une solide formation classique d'organiste et de pianiste et l'expérience de la musique de danse et de brasserie comme violon dans l'orchestre de Komzak.
En 1862, il obtint une place d'altiste du rang dans l'orchestre de l'Opéra national, récemment fondé par Smetana, et découvrit les œuvres de ce dernier, en particulier la Fiancée vendue, premier exemple convaincant d'un nationalisme musical tchèque.
Profondément persuadé désormais de son rôle de musicien national, il dut son premier succès de compositeur à un hymne patriotique, "les Héritiers de la Montagne blanche".

En 1873, il quitta l'Opéra, devint titulaire de l'orgue de l'église Saint-Adalbert de Prague.
Dvořák tombe amoureux d'une de ses élèves, Josefina Čermáková. Il écrit un cycle de chansons, "Les Cyprès", pour tenter de conquérir son cœur. Cependant elle épouse un autre homme, et en 1873 Dvořák épouse Anna Cermakova, la sœur de cette Josefina, qui devait lui donner six enfants.

Il reçut une bourse pour se rendre et travailler à Vienne, où il fit la connaissance de Brahms.
Ce dernier l'aida beaucoup, le recommandant à son éditeur Simrock, qui édita, de Dvořák, notamment les Chants moraves, les Danses slaves et plusieurs Symphonies, et au chef d'orchestre Hans de Bülow, qui contribua de manière déterminante à propager l'œuvre du musicien et à lui faire acquérir une renommée européenne.

En 1879, Dvořák entreprit son premier voyage en Angleterre, où il devait venir neuf fois, y dirigeant maintes exécutions de ses œuvres et y créant même sa Septième Symphonie, commande de la Société philharmonique de Londres, en 1885.
Mais ces succès à l'étranger ne satisfaisaient pas ce chantre de l'âme tchèque, qui cherchait toujours une œuvre décisive pour imposer à Prague même la tradition dont il se sentait le dépositaire.
Il écrivit alors un grand oratorio national, Sainte Ludmilla, dont l'héroïne est un important personnage historique, prosélyte du christianisme, et grand-mère de Venceslas, premier duc chrétien de Bohême, et un opéra, le Jacobin, qui met en scène des types caractéristiques : l'instituteur aux idées avancées, sa fille, belle et pure, le seigneur local, noble et généreux, et son fils, malheureusement fourbe. C'était le début d'une série d'oratorios et d'opéras nationaux dont le plus populaire reste Rusalka (1900).

La vie de Dvořák serait banale, malgré son exceptionnelle réussite, si on la détachait de son contexte historique, politique, patriotique.
Progressivement, des conquêtes "nationalistes" jalonnaient la longue route de l'indépendance nationale : reconnaissance officielle de la langue tchèque, fondation de l'Académie tchèque des sciences et des arts, construction et inauguration grandiose du Théâtre national tchèque.

Ce théâtre – fruit d'une souscription patriotique – caractérise suffisamment le rôle de la culture dans cette évolution lente, mais irrésistible, qui n'aboutira qu'en 1919, avec la formation de l'État tchécoslovaque. Dans le combat, la musique – surtout l'opéra – était un véritable drapeau.
Ainsi que le remarquait un siècle plus tôt Da Ponte, le librettiste de Mozart : "Chaque peuple a son organisation particulière ; celle de la Bohême paraît être le génie musical poussé au degré de perfection".
Si l'on compare Dvořák à Smetana, on constate effectivement que le premier n'a pas le sens politique du second, mais qu'il compense cette lacune par une intuition globale de l'importance de son rôle d'artiste dans la situation donnée, à commencer par le respect de la langue nationale.

Homme simple, rude, vertueux, il connaît, sans recherche du succès personnel, sans compromission et dans l'unique but de servir la cause de la Bohême, une gloire d'une exceptionnelle universalité. Mieux que le groupe des Cinq et que Tchaïkovski, pourtant grand voyageur, plus que Grieg, il fut l'"exemple" dont les musiciens avaient besoin pour se soustraire à l'influence allemande et italienne.
À ce titre, il fut choisi pour diriger le Conservatoire national de New York de 1892-1895, sa présence et son expérience étant de nature à favoriser l'éclosion d'une musique nationale américaine.
Sa vie, après les dures années de jeunesse, d'apprentissage et d'attente du premier succès, fut partagée entre le travail obscur, à Prague et dans la campagne de Bohême, et les succès étrangers, recueillis surtout à Londres, qui l'avait adopté à l'égal de Haendel.
Son véritable destin, malgré la coupure de trois années à New York resta celui de la Bohême. Quand il mourut à Prague, la nation tchèque entière fut en deuil.
L'Académie des sciences et des arts se réunit en séance extraordinaire et le peuple, animé par l'esprit libérateur de Jan Hus, pleura un héros national.

Une sève enivrante
Des œuvres classiques comme la Neuvième Symphonie, dite Symphonie du Nouveau Monde, les Danses slaves, le Concerto pour violoncelle en si mineur, les Rapsodies slaves ou Les Légendes ont une popularité méritée, mais il serait injuste d'oublier les Sérénades, la Suite tchèque, les Septième Huitième Symphonies, les cinq Poèmes symphoniques, op. 107 à 111 des dernières années ou les trois ouvertures Dans la nature, Carnaval, Othello, les cycles de mélodies, les Mélodies tziganes et les Chants bibliques, les grandes fresques chorales comme le Stabat Mater, le Requiem, le Te Deum, la Messe en ré majeur, Les Chemises de noces et Sainte Ludmilla.

Aucune des pièces écrites pour la scène par Dvořák n'a eu le retentissement de La Fiancée vendue de Smetana.
Ce fut un des regrets de sa vie, mais Coquin de paysan, Le Diable et Catherine, Dimitri et, surtout, Rusalka et Le Jacobin sont inscrits au répertoire et connaissent un succès national.
C'est dans le catalogue de musique de chambre, d'une richesse insoupçonnée, que la découverte offre le plus de surprises.
Des œuvres en apparence mineures sont parcourues d'une sève enivrante, alors que d'autres, certains trios op. 90, dit "Dumky", quatuors et quintette, doivent être sans hésitation classés parmi les purs chefs-d'œuvre du genre.

Que l'empreinte nationale, voire populaire, soit indiscutable n'explique pas entièrement cette faveur immédiate et durable.
Dvořák ne fut pas un "intellectuel".
Malgré la maîtrise de son métier et la grande connaissance de l'histoire de la musique ancienne et contemporaine qu'il avait acquises par lui-même, il n'a jamais été accaparé par les problèmes d'esthétique, mais fut occasionnellement sensible aux expressions musicales nouvelles de Liszt et de Wagner.
Bien qu'il semble se réclamer de la ligne de ses devanciers, notamment du romantisme classique de Brahms, qui fut son guide et son ami, Dvořák caractérise d'une manière très personnelle la particulière couleur harmonique et le lyrisme tchèques, souvent avec une slavité appuyée.
S'il s'abreuva aux sources populaires, il ne démarqua pas directement le folklore mais sut découvrir ce qui constitue les traits fondamentaux d'un art national original dont la musique est restée un des meilleurs symboles, qu'il réussit à hausser au rang de patrimoine universel.

Aussi nationaliste que Smetana, il s'est efforcé, à sa manière, d'imposer au monde la musique de son pays, mais plutôt traditionaliste et classique, il ne lui ouvrit pas – comme le fit Bartók plus tard – la voie des formes nouvelles.
Janáček et Martinů franchiront ce stade.
Il reste enfin, pour comprendre l'homme et sa musique, à évoquer sa piété profonde, qui se traduisit par un sentiment intense de la nature.
C'est la constante de son inspiration et le fond réel de sa philosophie, une sorte de panthéisme qui engloba toutes choses, êtres et sentiments, comme parties intégrantes de la nature mère et omniprésente. Dvořák fut un homme de la terre.

Ainsi, par un lent mûrissement, Dvořák, à ses débuts artisan instinctif et besogneux, devint l'égal tchèque de Brahms. Le climat parfois nostalgique, finalement optimiste de ses œuvres en fait l'un des rares chantres de l'espérance tenace, telle la devise vivante de sa terre natale.
Son œuvre est immense et variée, pour le piano, la voix, lieder, divers effectifs instrumentaux dont l’orchestre symphonique, la musique de chambre, l’opéra, la musique religieuse.
Elle est recensée de façon thématique et chronologique dans le catalogue de Jarmil Burghauser.
Sa musique est colorée et rythmée, inspirée à la fois par l’héritage savant européen et par l'influence du folklore national tchèque mais aussi américain, negro spirituals ou chansons populaires.
Dvořák est l'un des rares exemples de compositeur romantique ayant abordé avec succès tous les genres, à la seule exception du ballet. Bien que sa musique ait eu du mal à s'imposer en France, Dvořák était considéré de son vivant comme un personnage de stature internationale.
En 1904, quelques semaines avant sa disparition, des émissaires de la mairie de Paris firent un voyage en Bohême pour lui remettre une médaille d'or décernée par le conseil municipal.
Parmi ses meilleurs interprètes l’on trouve ses compatriotes comme l’Orchestre philharmonique tchèque, les chefs Václav Talich, Rafael Kubelik, Karel Ančer, le Quatuor de Prague, le Trio Tchèque, le chef Sir Charles Mackerras et son arrière-petit-fils, le violoniste Josef Suk — une liste non exhaustive qui ne saurait faire oublier le caractère universel de cette musique, défendue par les plus grands interprètes.

Il meurt à Prague le 1er mai 1904, il a 62 ans.


Oeuvre

Plusieurs thèmes de Dvořák ont été repris dans la musique populaire.
La chanson Initials B.B. de Serge Gainsbourg reprend un thème de La symphonie du nouveau Monde (Symphonie n° 9 en mi mineur).

Compositions majeures

Le catalogue des œuvres de Dvořák par numéro d'opus est passablement confus. Certaines œuvres ont porté deux voire trois numéros différents, l'ordre chronologique n'est pas toujours respecté et des œuvres ne portent pas de numéro. Il est donc préférable d'adopter la nomenclature proposée par Burghauser. Dans cette dernière, la lettre B est utilisée, suivie d'un chiffre correspondant à l'ordre chronologique réel des compositions. Ce système va de B. 1 (une polka pour piano composée vers 1856 et qui est la plus ancienne œuvre conservée) jusqu'à B. 206 pour son opéra Armide, sa dernière œuvre achevée.

Musique symphonique

Pendant longtemps, seules cinq symphonies du compositeur étaient connues, numérotées de 1 à 5, dans l'ordre de leur publication, qui ne correspond pas entièrement à l'ordre de leur composition). Ainsi, la Symphonie du Nouveau Monde porte alors le numéro 5, et le dictionnaire Robert des noms propres affirmait encore dans les années 1990 que Dvořák était l'auteur de cinq symphonies.
Quelques rares spécialistes connaissaient l'existence du cycle complet, mais il faut attendre les années 1960 pour que paraisse la première édition critique des neuf symphonies dans leur numérotation actuelle.
Du jour au lendemain, pas moins de quatre « nouvelles » symphonies de Dvořák étaient offertes au monde musical.
Aussitôt, plusieurs chefs en profitèrent et enregistrèrent de véritables intégrales discographiques des neuf symphonies : le Polonais Witold Rowicki Philips, le Hongrois István Kertész (Decca London) et les Tchèques Rafael Kubelík (DGG) et Václav Neumann (Supraphon).
D'autres intégrales s'ajoutèrent au fil des ans : notamment celles d'Otmar Suitner (Edel Classics), de Neeme Järvi (Chandos) et de Stephen Gunzenhauser (Naxos). Neumann refit une intégrale à l'ère numérique Supraphon.

Deux sérénades :

Sérénade n° 1 pour cordes en mi majeur, B. 52 (op. 22, 1875)
Sérénade n° 2 pour vents, violoncelle et contrebasse en ré mineur, B. 77 (op. 44, 1878)

Neuf symphonies :

Symphonie n° 1 en ut mineur « Les cloches de Zlonice », B. 9 (op. 3, 1865)
Symphonie n° 2 en si bémol majeur, B. 12 (op. 4, 1865)
Symphonie n° 3 en mi bémol majeur, B. 34 (op. 10, 1873)
Symphonie n° 4 en ré mineur, B. 41 (op. 13, 1874)
Symphonie n° 5 en fa majeur, B. 54 (op. 76, 1875)
Symphonie n° 6 en ré majeur, B. 112 (op. 60, 1880)
Symphonie n° 7 en ré mineur, B. 141 (op. 70, 1884-85)
Symphonie n° 8 en sol majeur, B. 163 (op. 88, 1889)
Symphonie n° 9 en mi mineur « du Nouveau Monde », B. 178 (op. 95, 1893)
Seize danses slaves B. 83 (op. 46, 1878) et B. 147 (op. 72, 1886)
Cinq poèmes symphoniques (1896-97) :
L’Ondin, B. 195 (op. 107)
La Sorcière de midi, B. 196 (op. 108)
Le Rouet d'or, B. 197 (op. 109)
Le Pigeon des bois, B. 198 (op. 110)
Le Chant du héros, B. 199 (op. 111) moins connu en France
La suite tchèque en ré majeur pour petit orchestre B. 93 (op. 39, 1879)
La suite américaine en la majeur B. 190 (op. 98B, 1894-95)
Le scherzo capriccioso B. 131 (op. 66, 1883)
L'humoresque

Concertos

Concerto pour piano en sol mineur, B. 63 (op. 33, 1876)
Concerto pour violon en la mineur, B. 108 (op. 53, 1879, révisé en 1880)
Concerto pour violoncelle en la majeur, B. 10 (1865)
Concerto pour violoncelle en si mineur, B. 191 (op. 104, 1894-95)
Musique de chambre[modifier | modifier le wikicode]
Sonatine pour violon et piano en sol majeur B. 183 (op. 100, 1893)
Terzetto pour deux violons et alto en ut majeur, B. 148 (op. 74, 1887)
Quatre trios pour piano et cordes :
Trio pour piano, violon et violoncelle n° 1 en si bémol majeur, B. 51 (op. 21, 1875)
Trio pour piano, violon et violoncelle n° 2 en sol mineur, B. 56 (op. 26, 1876)
Trio pour piano, violon et violoncelle n° 3 en fa mineur, B. 130 (op. 65, 1883)
Trio pour piano, violon et violoncelle n° 4 « Dumky », B. 166 (op. 90, 1891)
Deux quatuors pour piano et cordes :
Quatuor avec piano n° 1 en ré majeur, B. 53 (op. 23, 1875)
Quatuor avec piano n° 2 en mi bémol majeur, B. 162 (op. 87, 1889)
Quatorze quatuors à cordes :
Quatuor à cordes n° 1 en la majeur, B. 8 (op. 2, 1862)
Quatuor à cordes n° 2 en si bémol majeur, B. 17 (sans numéro d'opus, 1868-70)
Quatuor à cordes n° 3 en ré majeur, B. 18 (sans numéro d'opus, 1868-70)
Quatuor à cordes n° 4 en mi mineur, B. 19 (sans numéro d'opus, 1868-70)
Quatuor à cordes n° 5 en fa mineur, B. 37 (op. 9, 1873)
Quatuor à cordes n° 6 en la mineur, B. 40 (op. 12, 1873)
Quatuor à cordes n° 7 en la mineur, B. 45 (op. 16, 1874)
Quatuor à cordes n° 8 en mi majeur, B. 57 (op. 80, 1876)
Quatuor à cordes n° 9 en ré mineur, B. 75 (op. 34, 1877)
Quatuor à cordes n° 10 en mi bémol majeur, B. 92 (op. 51, 1878-79)
Quatuor à cordes n° 11 en ut majeur, B. 121 (op. 61, 1881)
Quatuor à cordes n° 12 en fa majeur « Américain », B. 179 (op. 96, 1893)
Quatuor à cordes n° 13 en sol majeur, B. 192 (op. 106, 1895)
Quatuor à cordes n° 14 en la bémol majeur, B. 193 (op. 105, 1895)
Quintette pour piano et cordes en la majeur, B. 155 (op. 81, 1887)
Quintette à cordes en mi bémol majeur, B. 180 (op. 97, 1893)
Sextuor à cordes en la majeur, B. 80 (op. 48, 1878)

Opéras

Le Roi et le charbonnier - 1874
Vanda - 1876
Le Paysan rusé - 1877
Les Têtes dures - 1881
Dimitrij - 1882
Jakobín - 1889
Le Diable et Catherine - 1899
Rusalka - 1901
Armida - 1904
Alfred - 1938 (composé en 1870)

Musique vocale sacrée

Dvořák fut un homme croyant qui exprima tant la liesse que la tristesse dans des œuvres basées sur des textes religieux.
Stabat Mater en si mineur, B. 71 (op. 58, 1877)
Requiem en si bémol mineur, B. 165 (op. 89, 1890)
Messe en ré majeur pour chœur, solistes et orchestre (version pour orgue existante), B. 153 (op. 86, 1887)
Oratorio Sainte Ludmilla, B. 144 (op. 71, 1886)
Chants Bibliques, B. 189 (op. 99, 1894)
Te Deum, B. 176 (op. 103, 1892)
Musique vocale profane
Chants tziganes (tchèque Cikánské melodie), B. 104 (op. 55, 1880)
Duos moraves, B. 107 (tchèque Moravské dvojzpěvy), (op. 20, 29, 32 entre 1875 et 1881)

Musique pour piano
Danses slaves - Série n° I (quatre mains), B. 78 (op. 46, 1878)
Douze silhouettes, B. 98 (op. 8, 1879)
Six mazurkas, B. 111 (op. 56, 1880)
Suite en la majeur (opus 98)
Dix légendes (quatre mains), B. 117 (op. 59, 1880-81)
Dumka et Furiant, respectivement B. 136 et B. 137 (op. 12 n° 1 et op. 12 n° 2, 1884)
Danses slaves - Série n° II (quatre mains), B. 145 (op. 72, 1886)
Treize impressions poétiques, B. 161 (op. 85, 1889)
Huit humoresques, B. 187 (op. 101, 1894), dont notamment la célèbre Humoresque n° 7 en sol majeur
Suite en la majeur, B. 184 (op. 98, 1894), version initiale pour piano de la Suite américaine B. 190


Symphonie n° 9 " Du Nouveau Monde", DVOŘÁK (Antonín)


Son


Symphonie n° 9 Du Nouveau Monde
Antonín Dvorák (1841-1904) Scherzo du troisième mouvement de la Neuvième Symphonie, «Du Nouveau Monde», en mi mineur, op. 95 (1893) Orchestre de la philharmonie tchèque, direction Václav Neumann. Image: L'œuvre d'Antonín Dvorák (1841-1904) reflète son combat pour la renaissance d'une école nationale tchèque.
Crédits: © Koka Media Consulter
Originaire de Bohême, Dvorák assoit sa renommée de compositeur en 1873, avec Hymnus, pour chœur et orchestre. Il effectue de nombreux voyages en Europe et dirige le Conservatoire national de New York de 1892 à 1895.
Considéré dans son pays comme une gloire nationale, il est nommé directeur du Conservatoire de Prague en 1901.
On lui doit neuf symphonies, des poèmes symphoniques, des concertos (dont un Concerto pour violoncelle, 1896), des opéras (le plus connu est Rusalka, 1901), de la musique chorale et sacrée (dont un Stabat mater, 1880, et un Requiem, 1891) et de la musique de chambre.

Genre - Symphonie

Au XIXe siècle, la symphonie s'engage dans deux voies principales. Schubert, Schumann, Brahms et Bruckner vont développer les formes haydnienne puis beethovénienne classiques.
En prenant pour modèle les troisième et sixième symphonies de Beethoven, d'autres compositeurs bâtissent un nouvel univers, qui aboutit à la symphonie à programme (Berlioz) et au poème symphonique (Liszt, Richard Strauss).
Tchaïkovski et Dvorák (dans sa Symphonie «Du Nouveau Monde», notamment) établissent une synthèse entre ces deux tendances. L'avenir de la symphonie appartient à Mahler.

Forme

Composée et créée en 1893, durant son séjour aux États-Unis, la Neuvième Symphonie de Dvorák fait écho aux musiques des Indiens et des Noirs d'Amérique, mais demeure cependant slave par ses thèmes mélodiques et rythmiques.
Certaines pages de cette œuvre (deuxième mouvement, Largo, et scherzo du troisième) ont été inspirées par le poème The Song of Hiawatha de l'Américain Longfellow. Le scherzo, censé dépeindre une fête indienne dans la forêt, emprunte son rythme à une danse d'Europe centrale.

Esthétique

L'originalité de Dvorák réside dans son tempérament, sa veine mélodique - qui peut évoquer celle de Schubert -, la richesse de son inspiration, la fraîcheur de son imagination et sa vitalité rythmique, qui puise aux sources de la culture populaire tchèque.
Ses œuvres de la maturité reflètent son engagement intellectuel et politique, moins véhément, cependant, que celui de Smetana, dans le combat pour l'émancipation de la Bohême, tenue depuis 1621 sous la domination des Habsbourg.

Langage

Malgré quelques audaces harmoniques, le langage de Dvorák se coule dans les moules classiques. Occasionnellement sensible aux influences de Liszt ou de Wagner, il n'apporte rien de véritablement novateur à l'expression musicale du XIXe siècle, si ce n'est un accent typiquement tchèque.
Mais il est le véritable fondateur de la tradition symphonique et de la musique de chambre tchèques modernes, où s'illustreront son élève (et beau-fils) Josef Suk, Leos Janacek, Vítezslav Novák ou encore Bohuslav Martinu.


Liens

http://youtu.be/WuqyfEyNXQo symphonie N° 9 du nouveau monde

http://youtu.be/ZjC2fP1652w sérénades pour orchestre à cordes

http://youtu.be/doeFtpj83fk Dance N°2

http://youtu.be/XZTeavJ9frA Romance pour violon et piano

http://youtu.be/x16MiANd9m4 8 Danse

http://youtu.be/x16MiANd9m4 Initiales BB




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Posté le : 07/09/2013 17:39

Edité par Loriane sur 08-09-2013 15:12:04
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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