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Thomas Becket
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Le 29 Décembre 1170 à 53 ans, meurt assassiné Thomas Becket, devenu saint Thomas de Canterbury dans le kent.

Quand le pouvoir religieux le dispute au civil.

Évêque et martyr Anglais, né le 21 décembre 1117, Cheapside à Londres, il est vénéré à l'Abbaye d'Arbroath, et béatifié le 21 février 1173 puis Canonisé le 21 février 1173 en l'Église St-Pierre à Segni par le pape Alexandre III
Il est Vénéré par l'Église catholique de Communion anglicane et il est fêté le 29 décembre.
Ses attributs sont : l'épée du Martyre, vêtu d'une robe chancelier et chaîne de cou

Thomas Becket, dit saint Thomas de Cantorbéry, fut archevêque de Canterbury de 1162 à 1170. Il engagea un conflit avec le roi Henri II d'Angleterre sur les droits et privilèges de l'Église. Il sera finalement assassiné par les partisans du roi. Après sa canonisation dans la cathédrale de Canterbury, celle-ci est devenue lieu de pèlerinage. Sur le site de l'assassinat est exposée l'épée qui a servi à assassiner Beckett.

Vie avant l'accession à l'épiscopat

Il est né à Cheapside en 1117 de parents marchands originaires de Mondeville en Normandie.
Il reçut une excellente éducation à l’école cathédrale de Canterbury, complétée par des études à Bologne, alors le centre majeur en Occident pour la science juridique.
Fils d'un marchand de Rouen, Thomas Becket conjugue tous les talents : beauté, intelligence, adresse. Après des études à Paris.
Retournant en Angleterre, il attira l’attention de Thibaut du Bec, archevêque de Cantorbéry, qui lui confia plusieurs missions importantes à Rome et le fit nommer archidiacre de Cantorbéry et prévôt de Beverley. Il se distingua par son zèle et son efficacité, aussi Thibaut le recommanda au roi Henri II quand le haut poste de chancelier fut vacant.
Henri, comme tous les rois normano-angevins, désirait être le maître absolu, tant de son royaume que de l’Église, et pouvait pour ce faire s'appuyer sur les traditions de sa maison. Il le fit quand il voulut se débarrasser des privilèges du clergé anglais qu’il voyait comme autant d'entraves à son autorité.
Becket lui parut comme l’instrument adapté pour accomplir ses desseins ; le jeune homme se montra dévoué aux intérêts de son maître et un agréable grand ami tout en maintenant avec diplomatie une certaine fermeté, de sorte que personne, sauf peut être Jean de Salisbury, n’aurait pu douter qu’il ne fût pas totalement dévoué à la cause royale. Le roi Henri envoya son fils Henri le Jeune, plus tard le jeune roi, vivre au domicile de Becket comme c’était la coutume pour les enfants nobles d’être accueillis dans une autre maison, voir : Éducation dans la catégorie Moyen Âge.
Plus tard ce sera une des raisons pour lesquelles le jeune roi se retourna contre son père, s’étant affectivement attaché à son tuteur Becket.
L’archevêque Thibaut du Bec mourut le 18 avril 1161 et le chapitre apprit avec quelque indignation que le roi espérait qu’il choisirait Thomas pour successeur. Il se rallia cependant à l’avis royal, l’élection eut lieu en mai 1162 et Thomas fut consacré le 3 juin 1162.

Archevêque

Dès qu’il fut nommé, une transformation radicale du caractère du nouveau primat s’opéra à la stupéfaction générale du roi et de tout le royaume. Le courtisan gai et amant des plaisirs fit place à un prélat ascétique en robe de moine, prêt à soutenir jusqu’au bout la cause de la hiérarchie.
Dans la Légende dorée, Jacques de Voragine raconte qu’il se mortifiait en portant le cilice caché sous ses habits et que, chaque soir, il lavait les pieds de treize pauvres, les nourrissait et les renvoyait avec quatre pièces d'argent.
Devant le schisme qui divisait l’Église, il se déclara pour le pape Alexandre III, fidèle à un homme voué aux mêmes principes hiérarchiques, et il reçut le pallium d’Alexandre au concile de Tours.
À son retour en Angleterre, Becket mit immédiatement à exécution le projet qu’il avait préparé de libérer l’Église d’Angleterre des limitations mêmes qu’il avait contribué à faire appliquer. Son but était double : l’exemption complète de l’Église de toute juridiction civile, avec un contrôle exclusif de sa propre juridiction par le clergé, liberté d’appel, etc. et l’acquisition et la sécurité de la propriété comme un fonds indépendant.
Le roi comprit rapidement le résultat inévitable de l’attitude de Thomas et convoqua le clergé à Westminster le 11 octobre 1163, demandant l’abrogation de toute demande d'exemption des juridictions civiles et que soit reconnue l’égalité de tous les sujets devant la loi. Le haut clergé tendait à consentir à la demande du roi, ce que refusa l’archevêque. Henri n’était pas prêt pour une lutte ouverte et proposa un accord plus vague relevant de la coutume de ses ancêtres. Thomas accepta ce compromis en maintenant cependant des réserves sur la sauvegarde des droits de l’Église. Rien ne fut résolu et la question restait ouverte. Henri quitta donc Londres très content.

Désaccord avec le roi Constitutions de Clarendon

Henri convoqua une autre assemblée à Clarendon le 30 janvier 1164 où il présenta ses demandes en seize points. Le roi promulgue à cet effet les Constitutions de Clarendon. Celles-ci placent l'Église anglaise sous l'autorité du trône. On peut lire par exemple :
«Les clercs, lorsqu'ils auront été convoqués devant un tribunal du roi, devront se rendre à son tribunal et aussi au tribunal ecclésiastique.
Et si un clerc a été convaincu ou s'il a avoué, l'Eglise n'a plus le droit de le protéger.
Les archevêques, les évêques et toutes les personnes dans le royaume qui sont vassaux directs du roi tiennent leurs possessions du seigneur roi en baronie et doivent en rendre compte aux fonctionnaires et aux officiers du roi...
Et si l'archevêque ne rend pas bonne justice, l'appel doit venir en dernier ressort au roi et il ne doit pas aller plus loin sans l'autorisation du seigneur roi.»

Ce que demande henri II implique un relatif recul par rapport aux concessions faites aux églises par Henri Ier lors du concordat de Londres en 1107 puis par le roi Étienne d'Angleterre en 1136 mais se situait dans la droite ligne d'une monarchie qui, depuis l’époque de Guillaume le Conquérant, entendait gouverner sans partage toutes les affaires du royaume. Les Constitutions de Clarendon représentaient cependant une codification écrite, plus contraignante que la coutume qui prévalait jusque-là, et surtout entendaient placer tous les sujets du roi, y compris les clercs, de plus en plus nombreux, sur un pied d’égalité judiciaire, ce qui signifiait aussi percevoir les amendes afférentes aux condamnations, tous ne relevant que des tribunaux royaux. Le roi s’employa à obtenir l’accord du clergé et apparemment l’obtint, sauf celui du primat.
Becket chercha encore à parvenir à ses fins par la discussion, puis il refusa définitivement de signer. Cela signifiait la guerre entre les deux pouvoirs en place. Henri essaya de se débarrasser de Becket par voie judiciaire et le convoqua devant un grand conseil à Northampton le 8 octobre 1164 pour répondre de l'accusation de contestation de l'autorité royale et malfaisance dans son emploi de chancelier.

Becket quitte l'Angleterre

Becket dénia à l'assemblée le droit de le juger. Il fit appel au pape et sentant que sa vie était trop précieuse pour l'église pour être risquée, partit en exil volontaire. Le 2 novembre 1164, il embarqua sur un bateau de pêcheurs qui le débarqua en France. Dans une lettre célèbre alors adressée au pape, il exalte le principe de la supériorité pontificale, notamment en matière judiciaire. Il s'en prend surtout à l'attitude des autres évêques anglais qui sont ralliés au roi et qui selon lui, méconnaissent le principe de hiérarchie ecclésiastique. Il alla à Sens, où était réfugié le pape Alexandre III. Ce dernier venait de recevoir des ambassadeurs envoyés par le roi d'Angleterre qui demandait au pape de prendre des sanctions contre Becket et réclamait qu'un légat soit envoyé en Angleterre avec autorité plénière pour résoudre le conflit. Le pape Alexandre y opposa son refus et quand, quelques jours plus tard, Becket arriva et lui fit le récit complet de la procédure, le pape lui accorda son soutien.
Henri II poursuivit l'archevêque fugitif avec une série de décrets applicables à tous ses amis et partisans aussi bien qu'à Becket lui-même ; mais Louis VII de France le reçut avec respect et lui offrit sa protection, d'autant qu'il s'agissait là d'un moyen d'affaiblir son royal vassal Plantagenêt. Thomas Becket resta presque deux ans dans l'abbaye cistercienne de Pontigny, voir Cîteaux, Ordre Cistercien, fin 1164-1166, jusqu'à ce que les menaces d'Henri l'obligent à se rendre de nouveau à Sens où il demeura à l'Abbaye Sainte-Colombe de Saint-Denis-lès-Sens.
Louis VII comme Alexandre III organisent diverses missions de conciliation auxquelles prennent part des religieux de divers ordres, notamment chartreux et grandmontains.

Becket, en pleine possession de ses prérogatives, désirait voir sa position soutenue par les armes de l'excommunication et de l'interdit. Mais le pape Alexandre III, bien que sympathisant des idées de Becket, préférait temporiser car sa propre lutte avec Frédéric Ier requérait au moins la neutralité du roi d'Angleterre. Les divergences se creusèrent entre le pape et l'archevêque, et les relations devinrent même plus amères quand les légats furent envoyés en 1167 avec autorité d'arbitre. Négligeant cette limitation de sa propre juridiction et persistant sur ses principes, Thomas palabra avec les légats, conditionnant toujours son obéissance au roi par les droits de son ordre.
Sa fermeté sembla être récompensée quand, enfin en 1170, le pape fut sur le point d'appliquer ses menaces d'excommunication du roi Henri qui, inquiet de cette éventualité, mit ses espoirs dans un accord qui permettrait à Thomas de retourner en Angleterre et de continuer son ministère.
Finalement, le 22 juillet 1170, la paix qui fut conclue à Fréteval entre Henri et Thomas permit à l'archevêque anglais de rentrer en Angleterre.
Thomas débarqua à Sandwich le 3 décembre 1170 et deux jours plus tard il entrait à Cantorbéry. Mais les deux parties restèrent cependant inconciliables, et Henri, incité par ses partisans, refusa de rendre les propriétés ecclésiastiques qu'il avait saisies. Thomas avait déjà préparé la sanction contre ceux qui avaient privé l'Église de ses biens et contre les évêques qui avaient inspiré la saisie.

L'assassinat

La tension était désormais trop grande pour trouver une issue autre que la catastrophe qui ne fut pas longue à venir. Une phrase du roi exaspéré : "n'y aura-t-il personne pour me débarrasser de ce prêtre turbulent ? " bien qu'il puisse s'agir d'une phrase apocryphe, la phrase exacte étant incertaine, fut interprétée comme ordre par quatre chevaliers anglo-normands : Reginald Fitzurse, Hugues de Morville, Guillaume de Tracy et Richard le Breton.

29 décembre 1170 Meurtre dans la cathédrale de Cantorbéry

Le 29 décembre 1170, l'archevêque Thomas Becket est assassiné dans sa cathédrale de Cantorbéry pendant qu'il célèbre les vêpres. C'est l'épilogue d'une amitié entre le prêtre et le roi Henri II qui s'est transformée en haine. Une tragédie de théâtre appliquée à l'Histoire !
Ces quatre chevaliers projetèrent donc immédiatement le meurtre de l'archevêque et le perpétrèrent près de l'autel de la cathédrale de Cantorbéry.
Bien qu'il ne soit pas le donneur d'ordre officiel, Henri II se résolut alors à faire pénitence publique à Avranches en 1172 et à revenir sur les décisions entérinées dans les Constitutions de Clarendon.
Becket fut ensuite révéré par les fidèles dans toute l'Europe comme martyr, par exemple dans l'église de Bénodet dans le Finistère a pour saint patron Thomas Becket et la commune voisine de Pleuven possède une chapelle Saint-Thomas, son culte ayant été répandu dans le Pays fouesnantais par les moines de l'abbaye Notre-Dame de Daoulas et canonisé par le pape Alexandre III le 21 février 1173.
Le 12 janvier de l'année suivante, Henri II dut faire pénitence publiquement sur la tombe de son ennemi, qui resta un des lieux de pèlerinage les plus populaires en Angleterre, jusqu'à sa destruction lors de l'anéantissement des monastères. Un reliquaire fut cependant conservé, et ce site est visité par de nombreux touristes de nos jours.
Les Contes de Canterbury de Geoffrey Chaucer se passent en compagnie de pèlerins sur leur route vers le sanctuaire de Thomas.
W. J. Williams a suggéré que l'histoire du meurtre de Thomas a pu inspirer la légende maçonnique de la mort de Hiram Abiff. Cette théorie comprend la référence à un groupe de maçons dans la ville de Londres faisant une procession à la chapelle de Thomas le jour du saint. Il suggère qu'il pouvait y avoir une pièce emblématique. Il y avait aussi un ordre militaire dit des chevaliers de St. Thomas qui fut actif pendant les croisades et proche des Templiers.

Postérité

Bien que Becket fût assassiné et qu’il devînt un martyr, il est, selon un sondage réalisé en janvier 2006, la deuxième pire personnalité britannique qui soit, sans doute pour avoir divisé l’Église d’Angleterre en deux. En 1988, une société de prêtres fut fondée en France en choisissant Thomas Becket pour patron, la Fraternité Saint Thomas Becket.

Reliques

Les principales reliques de Thomas Becket sont conservées dans la crypte de la basilique des Saints-Boniface-et-Alexis à Rome. Les autres ont été dispersées à travers l'Europe pour la vénération des fidèles, souvent conservées dans des châsses en émail champlevé fabriquées à Limoges.

Vitraux

Des vitraux de la cathédrale Saint-Étienne de Sens 1215 - 1235, et d’autres de la cathédrale Notre-Dame de Chartres, illustrent la vie de Thomas Becket.
La Cathédrale Notre-Dame de Laon possède une chapelle dédiée à Thomas Becket à l'étage des tribunes. Elle fut construite à l'époque de son assassinat où il était vénéré depuis son passage en cette ville.
L'église Saint Thomas de Cantorbéry de Mur-de-Barrez 12600 possède un tableau et un vitrail moderne illustrant l'assassinat.

Textes hagiographiques

Plusieurs Vies de Thomas Becket ont été écrites bien avant sa canonisation par6 :
Edward Grim en 1172
Guillaume de Canterbury entre 1172 et 1174
Robert de Cricklade, entre 1172 et 1177
Robert de Pontigny, entre 1176 et 1177
Herbert de Boscham, compagnon d'exil de Thomas, entre 1184 et 1186
Guillaume Fitz-Stephen
Alain de Tewskesbury
Guernes de Pont-Sainte-Maxence, entre 1172 et 1174
Benoît de Canterbury, entre 1183 et 1189

Adaptations

Les œuvres littéraires modernes basées sur l'histoire de Thomas Becket incluent les pièces Meurtre dans la cathédrale Murder in the Cathedral, 1935, trad. Le Seuil, 1946 de T. S. Eliot et Becket ou l'Honneur de Dieu de Jean Anouilh 1959 avec un film du même nom. Au xixe siècle, Conrad Ferdinand Meyer écrivit la nouvelle Der Heilige, le Saint à propos de Thomas Becket. Au xxe siècle, le roman Les Piliers de la terre de Ken Follet se termine sur cette partie de l'histoire de Thomas Becket

Liens

http://youtu.be/qjtWSSWDpJo Becket Burton, O'Toole
http://youtu.be/DtJX0430bQw Cathédral murder
http://youtu.be/EegJRt1xwJk visit Canterbury


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Posté le : 28/12/2013 14:26

Edité par Loriane sur 29-12-2013 15:54:42
Edité par Loriane sur 29-12-2013 17:38:56
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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