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Henri Bosco
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Le 4 mai 1976 à Nice, à 87 ans meurt Fernand Marius Bosco, dit Henri Bosco

Avignon romancier français, né le 16 novembre 1888 à Avignon, Il reçoit le grand prix national des lettres, le prix Berthou décerné par l'académie française, le prix renaudot, le grand prix du roman de l'académie française, le prix des ambassadeurs, le prix de l'académie de la méditerranée et le prix de l'acamédie du Vaucluse, ses Œuvres principales sont L'Âne Culotte en 1937, L'Enfant et la Rivière en 1945, Le Mas Théotime en 1945, Malicroix en 1948, Le Renard dans l'île en 1956

Romancier français, Henri Bosco trouvera tous les thèmes de son œuvre dans sa Provence natale. Cependant, il vient tardivement à la littérature, après avoir longtemps enseigné au Maroc où il se fixe définitivement. Il y dirige une revue, Aguedal, qui réunit quelques poètes locaux. Son premier roman, Pierre Lampedouze, paraît en 1924 ; il exprime toute la vigueur du Midi. La nature y est présente comme une puissance occulte et vaguement inquiétante. L'Âne Culotte en 1937 mêle avec bonheur ce mystère, ou ce sens de la légende, à une poésie simple, presque enfantine. On voudrait évoquer à son propos la tradition du conte populaire. Mais la dimension du secret devient parfois pesante, quand il confine à la superstition ou au mysticisme. Bosco retrouve si bien l'âme paysanne dans ses multiples croyances que la simplicité de son évocation de la nature vient à s'y perdre. Le Mas Théotime en 1945 place dans un décor rustique une intrigue sentimentale que le mystère même de la nature suffit à rendre oppressante. Aussi est-il difficile d'admettre avec l'écrivain que cette existence paysanne puisse mener à la sagesse, celle-là même qui fait défaut à notre civilisation du savoir. Bosco écrit encore de nombreux romans rustiques : Malicroix en 1948, Antonin en 1952, Sabinus en 1957, Mon Compagnon de songes en 1967, Tante Martine en 1970, Le Récif en 1972. S'y déploie un sentiment poétique qui fait sans aucun doute leur plus grand charme. En 1950, il réunit des poèmes sur les paysages marocains, Des sables à la mer : le dépouillement de l'expression, l'abandon de la psychologie campagnarde rendent un son beaucoup plus sincère et plus grave.
Henri Bosco a aussi écrit des romans pour enfants L'Enfant et la rivière, 1953 ; Le Renard dans l'île, 1956 ; Le Chien Barboche, 1957, des livres de souvenirs, Un oubli moins profond, en 1961 et une biographie de saint Jean Bosco.
Agrégé d'italien, Henri Bosco enseigna d'abord à Avignon. Après avoir fait campagne dans l'armée d'Orient, il exerça les fonctions de chargé de conférence à Naples de 1920 à 1930. Il poursuivit sa carrière à Rabat, où il dirigea la revue Aguedal. À partir de 1955, il vécut tantôt à Nice, tantôt à Lourmarin. Bosco publia son premier récit, Pierre Lampédouze, en 1924. Mais sa seconde manière, empreinte d'un climat pastoral, religieux et tragique , commença avec le Sanglier. Alors se succédèrent une vingtaine de romans. Bosco est aussi l'auteur de souvenirs d'enfance et de récits pour la jeunesse. Son œuvre est animée par trois forces : son sang italo-provençal, qui le rend apte à percevoir les ondes émanant du sol, les courants qui passent entre la matière et l'âme ; son pays natal, la Provence, dont les fleuves et la montagne, le Lubéron, abritent des secrets créateurs de songes ; son expérience du monde, modelée par une culture gréco-latine. Sensible à l'ivresse dionysiaque qui émane de la Terre comme à la présence du sacré, Bosco est le créateur d'un univers romanesque envoûtant.

Un solide bagage classique

Henri Bosco est issu d'une famille italienne, ligure et piémontaise, dont les origines les mieux identifiées se trouvent près de Gènes.
Sa famille paternelle est apparentée à don Jean Bosco, le fondateur des salésiens à Turin.
Il est né au no 3 de la rue Carreterie, entre la place Pignotte et la place des Carmes, à Avignon, en novembre 1888. À la fin du XIXe siècle, il s'agissait du quartier d'Italiens, qui y avaient leur paroisse. Sa maison natale est aujourd'hui identifiée par une plaque de marbre. Son père, Louis Bosco 1847-1927, était originaire de Marseille où il repose, bien que décédé à Lourmarin.
Il était tailleur de pierre, luthier et chanteur d'opéra, souvent en déplacements. Sa mère, Louise Falena 1859-1942, née à Nice, est inhumée à Rabat où son fils était en poste à l'époque de la Seconde Guerre mondiale. Il est le cinquième enfant, les quatre premiers étant décédés prématurément.
Il a trois ans quand sa famille quitte le centre ville pour habiter une demeure plus vaste et proche de la Durance, le mas du Gage, à l'extrémité du quartier de Monclar, au quartier de Baigne-Pieds. Sa mère lui enseigne d'abord elle-même la lecture et l'écriture.
Il entre en classe à l'âge de dix ans, rue Bouquerie, à l'école des Ortolans. Marc Maynègre indique que lors des absences dues aux engagements de son père, le jeune Henri était accueilli par Julie Jouve, sa marraine, originaire de Bédoin, devenue concierge du Conservatoire d'Avignon, ou par la tante Clarisse dont Bosco fera la tante Martine de ses romans.

Il fait ses humanités grecques et latines dans la cité papale. Il est pensionnaire au lycée d'Avignon. Parallèlement, il poursuit pendant huit ans des études de musique harmonie et composition musicale au Conservatoire d'Avignon, tout en suivant des cours de violon auprès de M. Maillet, l'organiste de l'église Saint-Agricol, en face de la librairie Roumanille, célèbre félibre et ami de Frédéric Mistral. Henri Bosco y fera référence plus tard dans Antonin. Bosco obtient, en 1909, sa licence de lettres et son diplôme d'études supérieures à l'université de Grenoble. Henri Bosco obtient son diplôme après avoir présenté un mémoire sur la papauté avignonaise un festin papal donné au Palais, puis il prépare et réussit son agrégation d'italien à l'Institut de Florence.

Mobilisé en Orient

Devenu musicien de talent, il occupe ses loisirs à jouer et même écrire de la musique. Lors de la Première Guerre mondiale, il est mobilisé au 4e régiment de zouaves à Salonique. Devenu sergent-interprète à l'État-major de l'Armée d'Orient sa nouvelle fonction ne lui fait pas quitter les rives méditerranéennes. Il fait campagne aux Dardanelles, en Macédoine, en Serbie, en Albanie, en Hongrie et en Grèce.
Profitant de son affectation militaire, le jeune universitaire recopie et décrypte nombre d'inscriptions antiques. Il se lie d'amitié avec Robert Laurent-Vibert, un industriel lyonnais érudit, avec qui, les hostilités finies, il participe au sauvetage et à la restauration du château de Lourmarin, dans le Sud du Luberon.

Le séjour napolitain

La paix revenue, il est détaché à l'Institut français de Naples où il passe dix ans à donner des cours publics. Il y fait la connaissance de son collègue Jean Grenier, ainsi que de Max Jacob de passage sur la côte almafitaine.
Il y écrit, en 1924, son premier livre, Pierre Lampedouze, dans lequel il décrit sa ville natale :
"Toute la ville est argentée de métal pur. C'est le dimanche des Rameaux.
Saint-Agricol clame sa joie.
Saint-Didier tinte à tous vents. Saint-Pierre a des battants qui font tourner les cloches.
Les Carmes chantent en patois un vieux cantique de Maillane, toutes les chapelles s'appellent dans les rues lointaines où fleurissaient, jadis, les confréries, et les confréries et les couvents qui sont perdus sous les remparts, font danser leurs petites cloches, et le grand bronze du bourdon de Notre-Dame des Doms dont dépendent quatre paroisses, du sommet de sa métropole, jette sa gloire et sa clarté à travers toute la Provence".
Son deuxième livre, Irénée, est inspiré d'un premier et grand amour pour la belle triestine Silvia Fondra sans que s'estompe le souvenir de sa Provence natale.
Au cours de son séjour à Naples, il se passionne pour les recherches en cours sur Pompéi et la fameuse Villa des Mystères, avec un intérêt tout particulier pour l'orphisme.
Il se marie le 16 juillet 1930 à Ollioules dans le Var, avec la gersoise Marie Madeleine Rhodes. Ils n'auront pas d'enfant.
En 1930-31, il écrit le premier roman de la trilogie de Hyacinthe, L'Ane culotte.

Son œuvre littéraire

En 1931, il rejoint le Maroc où il restera jusqu'en 1955. Il habite ensuite à la Maison Rose, à Cimiez, sur les hauteurs de Nice.
En mai 1931, il écrit Le Sanglier, faisant la démonstration que le roman d'aventures n'a pas forcément besoin d'exotisme, ni d'escouades policières, pour organiser une chasse à l'homme.
Il va passer une longue partie de sa vie comme professeur au lycée Gouraud de Rabat et président de l'Alliance française. À la fin de la guerre, en 1945, il obtient le Prix Renaudot pour le Mas Théotime.
En 1953, sa carrière de romancier est couronnée par le Grand prix national des Lettres puis en 1968, Henri Bosco se voit décerner le Grand prix du roman de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre.
Cette récompense prestigieuse avait été précédée, deux ans auparavant, par un hommage rendu à Avignon. Le samedi 22 octobre 1966, le romancier, devant un parterre de cinq cents personnes, fut accueilli dans la Salle des Fêtes de l'Hôtel de Ville. Il se vit honorer du Prix de l'Académie de Vaucluse, récompense décernée pour la première fois par le Conseil général. Ce prix lui fut décerné pour sa remarquable œuvre romanesque et ses livres de souvenirs.

Le romancier du Luberon

Arrivé à l'âge de la retraite de l'Éducation Nationale, il partage sa vie entre Nice et Lourmarin, où il séjourne souvent dans son bastidon, célébrant le Luberon, terre de paysans et de vignerons qu'il affectionne, mais surtout de mystère qu'il va chanter avec des accents homériques.

Au temps des amandiers en fleurs, Lourmarin, la seconde patrie d'Henri Bosco
" Tu es la patrie des saisons. En aucun lieu au monde elles n'offrent figures suivantes. Tu les prends au passage et tu en fais selon les jours, soit la douceur de la neige, soit la fureur des tempêtes d'automne, soit vergers d'amandiers en fleurs, soit le blé, soit la vigne sanglante ".
Humaniste, Bosco aime cette montagne magique : les hommes simples depuis la nuit des temps y ont vécu et souffert, au sein d'une nature généreuse.
" Je les connais tous, les sites humains d'où sont partis les hommes, l'abri du charbonnier, la cuve à vin creusée dans la paroi du roc, le poste à feu oublié du chasseur et, quelque part en un lieu hanté de moi seul, perdu dans la broussaille, cette aire immense avec des talus et quatre grands fossés mangés par l'herbe. Un vieux peuple, rude et sensé, au cours d'une migration énergique, avait sans doute établi là, jadis, son camp à l'ombre de la Terre."

Ses dernières volontés

Le chantre du Luberon désira reposer dans le cimetière de Lourmarin. Il fit part de ses dernières volontés dans un texte publié par ses amis d'Alpes de Lumières :
" Enfin on chantera tes bêtes : renards, martres, fouines, blaireaux, nocturnes et le sanglier qui est peut-être ton dernier dieu, Mais silence, tu me comprends...."
Pour moi, si quelque jour, je dois tomber loin de ta puissance, je veux qu'on ramène mes cendres à Lourmarin, au nord du fleuve, là où vécut mon père et où, trop peu de temps, j'ai connu les conseils de l'Amitié.
Et que l'on creuse alors sur ta paroi, en plein calcaire, là-haut loin des maisons habitées par les hommes, entre le chêne noir et le laurier funèbre, un trou, ô Luberon, au fond de ton quartier le plus sauvage. J'y dormirai.
Et puisse-t-on graver, si toutefois alors quelqu'un prend souci de mon ombre, sur le roc de ma tombe, malgré ma mort, ce sanglier.

Il meurt en 1976 à 89 ans.

Ses romans pour adultes ou pour enfants constituent une évocation sensible de la vie provençale où une imagination libre et succulente participe au pouvoir envoûtant de son écriture.
De nos jours, la trilogie L'Âne Culotte - Hyacinthe - Jardin d'Hyacinthe ainsi que Malicroix, le Mas Théotime, L'Enfant et la Rivière, L'Habitant de Sivergues,
Le rameau de la nuit, Le récif, entre autres, sont réédités en de nombreuses langues et constituent des succès de librairie.
Son épouse est décédée en 1985.

L'œuvre d'Henri Bosco a fait l'objet de nombreuses études depuis les quatre premières thèses de doctorat soutenues du vivant de l'auteur : Jean Cleo Godin, Une poétique du mystère, Montréal, 1968, Lionel Poitras, La participation au monde, Fribourg, 1971, Gérard Valin, Henri Bosco et Novalis, deux poètes mystiques, Paris-Nanterre, 1973, Jean Pierre Cauvin, La poétique du sacré, 1976.
L'association de l'Amitié Henri Bosco a été créée avec la participation de l'auteur à Nice en 1973. Ludo van Bogaert, Madeleine Bosco, Jean Onimus ont animé les premières années d'activité.
Le professeur Claude Girault, germaniste de l'université de Caen, a pris le relais en donnant une impulsion décisive aux colloques internationaux et aux Cahiers Henri Bosco ; ces deniers comportent un grand nombre de ses travaux très inspirés du romantisme allemand et issus des archives laissés à l'université de Nice sous le contrôle de la bibliothécaire Monique Barrea.
Claude Girault, ami de l'auteur est devenu à son décès le légataire de son journal, le diaire.

Henri Bosco était commandeur de la Légion d'Honneur.

Å’uvres

Pierre Lampédouze, 1925
Eglogues de la mer, 1928
Irénée, 1928
Le Quartier de sagesse, 1929
Le Sanglier, 1932
Le Trestoulas et L'Habitant de Sivergues, 1935
L'Âne Culotte, 1937 ; édition de 1950 avec des illustrations de Nicolas Eekman
Hyacinthe, 1940
L'Apocalypse de Saint Jean, 1942
Bucoliques de Provence, 1944
Le Jardin d'Hyacinthe, 1945
Le Mas Théotime, 1945
L'Enfant et la Rivière, 1945
Monsieur Carre-Benoît à la campagne, 1947
Sylvius, 1948
Malicroix, 1948
Le Roseau et la Source, 1949
Un rameau de la nuit, 1950
Alger, cette ville fabuleuse, 1950
Des sables à la mer. Pages marocaines, 1950
Sites et Mirages, 1951.
Antonin, 1952
L'Antiquaire, 1954
La Clef des champs, 1956
Le Renard dans l'île, 1956
Les Balesta, 1956
Sabinus, 1957
Barboche, 1957
Bargabot, 1958
Bras-de-fer, 1959
Saint Jean Bosco, 1959
Un oubli moins profond, 1961
Le Chemin de Monclar, 1962
L'Épervier, 1963
Le Jardin des Trinitaires, 1966
Mon compagnon de songes, 1967
Le Récif, 1971
Tante Martine, 1972
Une ombre, 1978
Des nuages, 1980

Filmographie

1967 : L'Âne Culotte, série télévisée en 26 épisodes de 13 minutes, créé par Edgar de Bresson, Daniel Goldenberg et Jacques Rispal diffusé à partir du 27 novembre 1967 sur la première chaîne de l'ORTF.
1974 : Malicroix, téléfilm de François Gir réalisation et adaptation. Interprètes : Jean-Luc Moreau, Robert Dalban, Jacques Seiler, Thérèse Liotard
1975, Le Renard dans l'île, TF1, de Leila Senati, adaptateur : Denys de La Patellière, interprètes : Suzanne Flon, Jean Marie Bon, Lucien Barjon, Hervé Levy, Marc Geiger, Pierre Humbert
1981 : L'Enfant et la Rivière, téléfilm de Maurice Château.
1995 : Le Mas Théotime, téléfilm écrit et réalisé par Philomène Esposito pour FR3.
2000 : Henri Bosco, collection Un siècle d'écrivains, dirigée par Bernard Rapp, portrait réalisé par Jean-François Jung 50', diffusion France 3 le 28 décembre 2000.

Liens
http://youtu.be/72FhooWpi7g Lourmarin où séjourné Henri Bosco
http://youtu.be/lq1kax03yTI des ânes culottés


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Posté le : 03/05/2014 19:01
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Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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