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Accueil >> newbb >> Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante [Les Forums - Défis et concours]

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Re: Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
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Arielle,

Ta version sonne si vrai ! Et ce final digne d'un grand combat de tauromachie, je crie "Olé !" Bravo !

Silien,

Tout d'abord bienvenue parmi nous. J'espère que tu participeras de façon régulière à nos défis hebdomadaires. Ta version s'inscrit d'abord comme un drame mais la fin nous soutire un sourire. Tout compte fait, bien fait pour lui !

Merci à tous les deux.

Couscous

Posté le : 30/11/2014 18:30
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Re: Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
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Exem, pourrais tu nous dire de qui est ce texte qui constitue le début de nos petites histoires ?

Posté le : 01/12/2014 07:17
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Re: Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
Guest_
La rédemption de la corrida :

Je relève à mon tour le défi d'Exem, manière de le remercier de tous les écrits qu'il nous propose et que je savoure.
J'ai fait le choix de poursuivre le texte, dans une version très personnelle :

Tout en continuant sur la route sinueuse, Federico se parle à lui-même :
- « Mon cœur prend le pas sur ma raison, ma raison d’être, ma raison de vivre. Je veux dire à mon Isabella que mon espérance nouvelle me conduit sur la voie de choix cornéliens que je dois assumer sans souffrances. Si j’ai accepté le pacte d’amour qui, je l’espère, nous liera éternellement, je dois encore résoudre les contrastes de mes élans amoureux et de ma tradition familiale. Cette tradition, verrouillée à mon corps, d’où s’exhale une puissance de vouloir briller dans l’arène, face au taureau, puissance qui se sent frôlée par des ondées de bonheurs olympiens. Je me vois tout autant proposer au public rassemblé la grâce d’El Diablo, et voir alors, sous le soleil pâle, au milieu des lueurs du soir, le visage éblouissant de mon aimée, assise au plus haut des gradins, qui s’est faite lune désirante d’amour ».

La lune est pleine ce soir et éclaire la route de Federico alors qu’il se rend à Séville, où doit avoir lieu sa rencontre avec El Diablo, dans les célèbres arènes de cette ville au destin majestueux.

Il roule à vive allure pour être sûr d’arriver à temps. La beauté des paysages sous la lune répond avec mimétisme aux contrastes de ses pensées. D’une route escarpée comparable à un sentier de montagne, il est passé à l’exubérance des végétations méditerranéennes. Les chênes verts tapissent le sol comme les notes posées d’une symphonie sur une portée musicale. Cette musique végétale s’efface enfin devant les plaines aux douces collines, au milieu desquelles apparaissaient les ombres des taureaux qui se tiennent en grands seigneurs des lieux.

Alors qu’il croit voir dans ce lointain collinaire le visage d’El Diablo, Federico se convainc qu’il lui faut structurer les actions à mener pour respecter le pacte d’engagement qu’il a pris à l’égard de sa douce Isabella.

Pendant quelques secondes, il croit entendre la voix d’El Diablo :
- « N’as-tu jamais entendu un taureau t’avouer qu’il aimait la corrida ? »

El Rico croit devenir fou. A nouveau, il croit entendre sa voix :
- « C’est bien moi El Diablo. Je te propose de t’aider dans ta recherche des actions à mener pour concilier la tradition, la beauté de l’événement et les espérances de mon amie Isabella. »

Federico arrête quelques minutes sa porche pour se frapper les joues.Rêvai-je, dit-il.
- « Non, tu ne rêves pas. Alors, au lieu de douter, trouvons ensemble un arrangement. »
- « Que me proposes tu ? »
- « Ne penses tu pas que les plus belles corridas sont celles où la grâce du taureau est demandée ? Ne penses tu pas que les plus belles corridas sont celles qui offrent de belles danses entre le torero, sa cape et le taureau avec sa puissance et sa force ? Nous offrons ainsi au public la communion de l’homme et de l’animal sans la mort, la grâce et la poésie de belles danses entre deux corps aux lignes gracieuses, sous la lumière. Andalouse, aux mille éclats d’histoire. »
- « Je te donne raison El Diablo. Je comprends mieux ce qui te lie à Isabella, l’amour de la vie, de la beauté et de l’esthétique."

Le visage d’El Rico s’illumine soudainement. Avait-il entendu la voix d’El Diablo, celle de la raison ou de son cœur. Ou les trois à la fois !

A nouveau, il entend la voix d’El Diablo :
- « On a jamais entendu un taureau affirmer le contraire de ce que tu viens de penser ».

Il lui semble alors être mis à nu par Isabella, par le taureau. Etaient-ils si proches l’un et l’autre au point de ne faire qu’un ?
Il prend donc les décisions suivantes. Lors de la corrida avec El Diablo, dans les arènes de Séville, Il n’y aura pas de picadors, de même qu’il n’y aura pas le tercio des banderilles. Il ne demeurera que la faena de muleta, sans mise à mort du taureau. El Rico avait toujours pensé que la gloire du taureau et du torero n’était acquise qu’à ce moment-là, en ces minutes de communion entre l’animal et l’homme. Le déploiement de la cape du torero joue avec le souffle doux des cornes du taureau. De passe en passe, l’harmonie entre l’homme et l’animal les installe en une communion fusionnelle et amicale. Une relation esthétique s’installe entre ces deux êtres.
El Rico intercèdera également auprès d’Alejandro de la Peña, son futur beau père - il en est maintenant convaincu- afin que ce dernier dépose une proposition de loi aux Cortès à Madrid allant dans le sens de ses propositions.

Il reprend sa route. Les douces collines lui semblent être maintenant des amies qui, les unes après les autres, lui livrent au secret de son âme qu’il a fait le bon choix : le choix de l’amour de toutes les espèces, de la beauté et de l’esthétique.
Pris par un désir ardent, il veut annoncer ses choix à la dame de ses pensées. Au lieu de gagner son hôtel, Federico se présente à la porte du palais d’Alejandro de la Pena. La voix d’Isabella se fait entendre. Elle accourt. Elle découvre son Federico serein, souriant, bienveillant, au regard lumineux et amoureux. Elle comprend son langage silencieux et se donne à lui en des baisers fougueux.

Posté le : 01/12/2014 09:48
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Re: Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
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Istenozot, voilà la solution finalement. Federico ne renonce pas à la corrida, et il retrouve sa belle !

Posté le : 01/12/2014 11:49
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Re: Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
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Il était El Rico, le plus grand matador
Et faisait le bonheur des fins Revistéros
Du Mexique à l’Espagne, il affrontait la mort,
Sous les traits du Toros, hors des Burladeros .

Le regard qu’il jetait, sur la bête affrontée,
Issue de noble caste, était plein de respect,
L’Embestida donnée, marquée de loyauté,
Conférait au Toro, du courage, l’aspect.

Mais la belle Isabelle, pour qui il se pâmait,
Fille d’un Ganadéro, désirait qu’il renonce
A, donner libre cours, comme elle le proclamait,
A cette boucherie, qu’EXEM ce jour, dénonce.

Isabella la douce aimant trop les Toros,
Ces bêtes de combat, élevées pour l’arène,
Mais plus encore c’était le fameux El Diablo
Que la belle chérissait, Toro couleur ébène.

Elle savait pourtant, que sans la corrida,
Nul besoin d’élevage, plus besoin de Toros
Dont son bel El diablo, élevé jusque-là,
Pour mourir au combat, devant El maestro

Si l’on devait bannir, ces rites pour raison
De respect pour la vie, avis fort estimable ;
il faudrait pourquoi pas, conduire à la prison
Ces pécheurs à la ligne, meurtriers insatiables.

Que dire des grenouilles, dont on coupe les cuisses,
Pour le grand plaisir de sanglants gastronomes,
Et devant une mouche, faudra t il que j’esquisse
Un geste de bonté, plutôt que je l’assomme ?

Loin de ces controverses El RIco, que l’amour
Pour sa tendre adorée valait bien plus que tout,
Choisira, de rester au son des ‘’ Olé’’, sourd.
Pour le cœur d Isabelle, pour la vie, pour toujours........

Des lèvres de la femme tombent de sages avis
Conduisant bien hommes, à souvent renoncer.
A nombre de passions, asservis et soumis,
Au dictât féminin, qu’il faudra dénoncer !!!!









Posté le : 01/12/2014 11:50

Edité par kjtiti sur 02-12-2014 07:28:44
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
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@Istenozot,

Je cite une phrase de ton texte car je l'adore :
"Cette musique végétale s’efface enfin devant les plaines aux douces collines, au milieu desquelles apparaissaient les ombres des taureaux qui se tiennent en grands seigneurs des lieux."

Dans cette phrase il y a toute l'Espagne. Bravo.
Cher Istenpzot, en effet, je crois que tu tiens dans ta conclusion, la Sagesse que tout le monde devrait adopter.
Imaginons un match de foot où à la fin les vainqueurs tuent les vaincus?
En plus de ta sagesse, le texte est d'une beauté que j'ai beaucoup appréciée. Un vrai poète. Merci.

Posté le : 01/12/2014 15:44
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Re: Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
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@KJtiti,
Rien n'est complet, à mon avis, sans KJtiti. Ses vers ne sont plus à commenter, ils sont "SES" vers, et je m'en regale toujours avec autant d'appêtit.
Aujourd'hui, il est sérieux, et nous fait remarquer qu'il existe peut-être une hypocrisie en voulant épargner un toro et tuer d'autres animaux. C'est exact. Je trouve qu'il a raison. Mais si l'on peut minimizer, ça serait pas mal. Epargner un toro, ne rendra pas la vie à un poisson mort, mais c'est déjà ça. J'ai souvent tenté de devenir végétarien. J'aurais pu, mais... société de consommation. Le problem est difficile, mais on peut tout résoudre, comme le fait Istenozot dans sa version.
Merci KJ. Un régal.

Posté le : 01/12/2014 15:58
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Re: Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
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Chers amis,

Voici venu le moment de vous fournir la conclusion du texte que je vous ai proposé. Je le fais un peu tôt car je dois m'absenter à la fin de la semaine. Elle trouve sa place parmi celles que vous avez écrites bourrées de talent. Alors voilà.

L’hacienda de Don Alejandro n'était plus loin, mais le brouillard s'était épaissi. Les voitures se faisaient rares sur la route. La visibilité avait tant diminué que les obstacles ne pouvaient être aperçus qu'au dernier moment. El Rico se riait du péril. Dans l'arène les cornes des toros le frôlaient d'habitude de si près que la foule, sur pied, fermait les yeux lorsque d'un coup de rein, il les évitait. Tout, dans son art, n'était basé que sur des millimètres et des millisecondes. En comparaison, le brouillard lui offrait des distances et des longueurs de temps infinies.
La Porsche ne ralentissait pas. La route, en certains endroits, redevenait pierreuse. Les pneus perdaient leur prise. Le volant tournait avec plus de facilité, et moins de contrôle. Fédérico ne voulait pas ralentir. Ses prunelles dilatées, à défaut de voir, « captaient », la présence des obstacles qu'il évitait. Une dissociation psychique s'était opérée en lui. Son esprit, projeté hors de la matière, plongeait dans l'éclairage des phares et lui renvoyait des fantômes irisés. Il commençait à se sentir dans un état second. Il lui semblait ne plus se connaître, ne plus se reconnaître. L'homme au volant de ce bolide lui était étranger. Qui était-il ? Que faisait-il là, au milieu de ce cirage, de ce bled pourri, de ces montagnes sauvages ? Isabella ! Pourquoi devait-il courir prononcer devant elle, le seul mot qu'elle ne voulût accepter : accepter ! Pourquoi était-il si pressé de lui annoncer qu'il consentait au marché maudit ? La main à laquelle il prétendait n'était-elle pas celle qui allait l'humilier ? En le poussant à renoncer au combat, n'allait-elle pas, non seulement, lui dérober la vie, mais le priver d'une digne mort ?! Isabella avait évidemment, plus d'affection pour El Diablo que pour lui. Elle avait réussi à sauver ce maudit animal. Elle pleurait la bête, sans une larme pour le torero qui se faisait encorner. Combien de mères, Fédérico n'avait-il pas vues s'arracher la figure devant le cadavre de leur enfant éventré ! Combien d'enfants n'avait-il pas vus se vider de leur sang en se tenant les intestins ! Oui ! Le toro était l'ennemi véritable ! Il l'avait été dans l'arène, il l'allait être encore sur le chemin de son bonheur….
Subitement, le brouillard devint rouge. El Rico se passa la main sur le front. Il ne reconnaissait plus la route. Il était perdu. Dios Mio ! Isabella ! Il fit encore une prière. Seigneur ! Faites que je la revoie ! Que je la revoie !… Le sang et le brouillard se mélangeait sur la longue palette qui s'étalait devant lui. Une sorte de boue rouge l'aveuglait. La Porsche ne ralentissait pas.
À un tournant, l'instinct d'El Rico le mit en garde. Il commençait à percevoir en lui-même, projetée sur un écran diaphane, une image mouvante et floue. C'était une apparition dont la substantialité allait en augmentant. Peu à peu, il reconnut dans le flottement qui distrayait ses yeux, la robe de mousseline blanche d'Isabella. La silhouette de cette vision fantasmagorique était celle de sa fiancée. La Porsche ne ralentissait pas.
Fédérico prit le tournant à toute vitesse. Dans la ligne droite qui suivit, l'apparition se rapprochait de plus en plus vite. Sa matérialisation s'intensifiait et bientôt, le visage d'Isabella lui apparut distinctement. Ses cheveux blonds brillaient dans la lumière des phares. Fédérico voyait maintenant clairement ses traits. Ses lèvres se mouvaient comme si elles épelaient un nom. Il voulut comprendre. Quel était ce nom qu'elle prononçait ? La Porsche ne ralentissait pas. A cette distance, se rapprocher d'Isabella, c'était, ensuite, dans la seconde qui suivrait, la heurter de front et de plein fouet. Mais, pour El Rico, savoir, lui était devenu vital ! Toute sa vie venait de se cristalliser en cette seule nécessité. La boue rouge, faite de sang et de brouillard, l'anesthésiait. Il se sentait presque heureux. Et soudain ! Il comprit. Isabella prononçait le nom de son toro. El Diablo !
La Porsche n'avait jamais ralenti. El Rico donna un coup de volant…


Communiqué spécial

La circulation sur la route qui va de Madrid à Mérida a été bloquée par, tenez-vous bien ! Un toro. Ce toro, nommé El Diablo, appartient à l'éleveur bien connu Alejandro de la Peña. La bête se serait échappée, la veille, de l’hacienda de son propriétaire. Assise au milieu de la route, elle refuse de bouger. La Guardia Civil ayant alerté Don Alejandro, ce dernier se trouve en ce moment sur les lieux, accompagné de sa fille Isabella.
D'autre part, au moment où l'on écrit ces lignes, le célèbre torero, idole des foules, El Rico, a été retrouvé mort au volant de sa voiture qui s'est écrasée au fond du ravin, au niveau de l'endroit où, El Diablo refuse toujours de bouger.
On spécule dans certains milieux dont on voudra bien nous excuser de taire le nom, que El Rico se serait précipité dans l'abîme pour ne pas percuter l'animal égaré. El Rico devait affronter le toro d'Isabella de la Peña dans l'arène de Madrid. Ceci laisse penser que ces nouvelles gloires de la tauromachie, portent aujourd'hui l'honneur à un niveau jamais auparavant constaté, un niveau où le sang et le brouillard s'unissent pour tisser l'étoffe des grands héros.
Qu'il nous soit permis d'ajouter, en conclusion de ce triste événement, qu’El Rico, délibérément, et, pour sauver El Diablo, n'a pas seulement accepté la mort, mais, s'il est possible de faire une telle distinction sans craindre de tomber dans une morbide lapalissade, il a renoncé à la vie. Dans ce cas, le brave torero aurait prouvé que renoncer est la plus noble façon d'accepter…

Madrid le ….

FIN

Posté le : 01/12/2014 16:20
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Re: Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
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Istenozot,

Je te remercie d'avoir suivi mon conseil en postant ton texte ici. C'est toi qui nous propose la solution la plus humaine et respectueuse de la Vie.

Merci pour cette belle fin.

En espérant que tu participeras à d'autres défis.

Au plaisir

Couscous

Posté le : 01/12/2014 19:37
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Re: Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
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Kjtiti,

Un dictât de la gente féminine ? Et tu veux te rebeller ? Je m'en vais chercher El Diablo pour qu'il te botte tes petites fesses.

Tu apportes toujours ta petite touche de cynisme qui nous titille et nous fait sourire.

Merci pour ta participation.

Olé !

Couscous

Posté le : 01/12/2014 19:42
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Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
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Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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