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Re: Les expressions
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« Compter les étoiles »


Entreprendre une action impossible.


En tant que telle, cette expression est attestée en 1531.
Mais c'est dans la Bible, Genèse 15.5 qu'elle prend sa source, alors qu'il y est question de la descendance d'Abraham en nombre aussi incalculable que les étoiles ou les grains de sable des rivages, Tu seras le père d’une grande nation, ta descendance sera comme la poussière de la terre, si quelqu’un peut compter les étoiles du ciel, il pourra alors compter ta descendance.

Compte tenu de leur nombre, il faudrait effectivement être un peu sot pour espérer arriver à compter les étoiles lors d'une nuit claire passée loin de la pollution lumineuse d'une ville.
On comprend donc aisément l'association avec une tâche vouée à l'échec.

Posté le : 14/10/2013 13:02
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Re: Les expressions
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« Ronger son frein »


Contenir avec peine son impatience, son dépit, sa colère faute de pouvoir l'exprimer.


Voilà une expression qui peut sembler très étrange si on oublie qu'elle a plusieurs siècles et si on ne connait pas grand-chose aux chevaux.
En effet, imaginez que vous ne puissiez exprimer votre colère. Alors quoi de mieux que de descendre de votre voiture, installer le cric, démonter une roue et vous mettre à ronger, au choix, un disque, une plaquette ou un tambour avec une pointe de ketchup ? Une chose est sûre, en vous occupant ainsi, vous devez certainement vous calmer. Et faire plaisir à votre dentiste...

Mais cette expression datant de la fin du XIVe siècle, ce n'est pas aux véhicules motorisés qu'il faut penser, mais à la plus belle conquête de l'homme : la femme le cheval.
En effet, le 'frein' n'est ici rien d'autre que le mors, cette pièce généralement métallique placée dans la bouche de l'animal et qui, reliée aux rênes, sert à le diriger.
Or, que fait un cheval qui s'impatiente en attendant le retour de son maître : il ronge son frein, faute de choses plus intéressantes à faire.

Dans cette métaphore, le 'frein' c'est ce qui bloque l'élan de celui qui aimerait bien exprimer ses sentiments. Et "'ronger" est associé à cette énergie contenue qui devient corrosive et mine l'intérieur.

Cette expression pouvait aussi vouloir dire "être condamné à l'ennui", mais elle est très peu utilisée avec ce sens. Pourtant, on peut imaginer que le pauvre cheval qui attend trompe son ennui en rongeant son frein.


Posté le : 15/10/2013 13:12
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Re: Les expressions
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« Ne pas nous en chier une pendule »


Ne pas nous embêter, nous agacer, nous bassiner à force de se lamenter, seriner, ressasser toujours les mêmes inconvénients, déconvenues ou torts subis.

Voilà une image bien étrange ! Vous imaginez un peu ? Comment une de ces grosses horloges comtoises pourrait passer sans dommages léthaux ?
C'est largement pire que ce que suppose ce fameux proverbe africain qui dit "qui avale une noix de coco fait confiance à son anus" ; parce qu'une petite noix de coco, c'est rond, ça peut encore passer ; mais une pendule...

Moderne, car apparue au milieu du XXe siècle, cette expression est probablement l'amalgame de deux autres dans l'intention d'en aggraver le côté grossier et vulgaire.

"Faire chier" dont la signification ne devrait échapper à personne.

"En faire une pendule" qui mélange l'action qui dure, le temps mesuré par la pendule et le côté très répétitif du balancier de la pendule qui va, qui vient, qui va, qui vient...

Posté le : 16/10/2013 11:30
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Re: Les expressions
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« Ne pas faire un pli »


Ne faire aucune difficulté.
Par extension, être certain, ne faire aucun doute.


Ici, le 'pli' est la marque qui reste de ce qui a été plié ou la déformation que subit un papier ou un tissu mal rangé, et désigne souvent une pliure qui ne devrait pas exister.
Or, un pli engendre des difficultés :
- Éliminer un pli bien marqué est souvent une tâche peu facile.
- Lorsqu'un habit ne fait pas un pli, c'est qu'il est parfaitement coupé, juste à la taille de la personne qui le porte, dictionnaire de l'Académie Française - 1694. S'il fait des plis, il faut le retoucher et c'est là que commencent les problèmes.

Il est donc aisé de comprendre que notre expression a pu naître de cette comparaison.
D'ailleurs, le même dictionnaire indique que "une affaire ne fait pas un pli" désignait déjà "une affaire aisée, qui ne peut pas recevoir de contradiction".

Posté le : 17/10/2013 12:36
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Re: Les expressions
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« Devoir une fière chandelle »


Avoir une grande dette de reconnaissance envers quelqu'un.


Si quelqu'un vous sauve de la noyade ou vous empêche par tous les moyens d'aller assister à une catastrophe, vous lui devez obligatoirement une fière chandelle.

Fier a ici le sens de 'grand', 'fort' ou 'remarquable'.
Quant à la chandelle, elle vient du cierge qu'il fallait autrefois obligatoirement aller faire brûler à l'église en témoignage de reconnaissance.

A la fin du XVIIIe siècle, "il doit une fière chandelle à Dieu" voulait dire "il a échappé à un grand péril".


Pour lire (peut-être) un exemple d'utilisation de l'expression du jour, voyez la rubrique 'Exemple' à cette page.


Posté le : 18/10/2013 13:15
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Re: Les expressions
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« Enculer les mouches »


Porter son attention sur des détails de peu d'importance, être extrêmement tatillon.
Dans une discussion, avoir un goût prononcé pour les arguties.


Tout comme pinailler, au sens très proche, le mot principal de cette expression, qui date de la première moitié du XXe siècle, à son origine dans la partie basse de l'anatomie masculine.

L'action suggérée ici, pour qu'elle soit réussie sans dégâts un peu explosifs et mortels pour la petite bête, nécessite incontestablement une finesse d'exécution, une précision diabolique que seul un enculeur de mouches autrement appelé sodomiseur de diptères peut avoir, à moins, plus simplement, qu'il ne soit que très faiblement pourvu par la nature, comme le serait Rocco "Demifreddi."

Cela dit, l'expression se rapporte ici à des personnes qui poussent le bouchon pour peu qu'on puisse appeler 'bouchon' ce qui sert à l'action citée - il faudra poser la question à une mouche beaucoup trop loin dans... leur souci excessif du détail, de la précision ou dans leur goût prononcé pour les arguties dans une conversation.

Pour rappel, les arguties sont des arguments spécieux ou excessivement subtils, en général destinés à tromper l'interlocuteur ou à lui faire renoncer à ce qu'il projette. Mais il n'y a généralement pas d'arguties efficaces pour empêcher notre sodomiseur de diptères de procéder à son péché mignon.

Posté le : 19/10/2013 12:07
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Re: Les expressions
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« En avoir sa claque »


En avoir assez, ne plus rien pouvoir supporter.


Ici, la claque n'est pas simplement la gifle.
Au XIXe siècle, en avoir sa claque, c'était "être rassasié".

Dans cette expression, la claque a un sens de 'mesure', avoir sa part, avoir son compte, avoir sa dose.
Le dépassement de la mesure est renforcé par l'intensité du geste violent ou du coup qu'on associe généralement à l'onomatopée 'clac'.

En Picardie, une claque désigne une "bonne mesure de lait" et claquée a le sens d'"abondance".

Posté le : 21/10/2013 15:50
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Re: Les expressions
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« Sucrer les fraises »


Être agité d'un tremblement nerveux.
Être gâteux.


Qui se délecte de bonnes fraises fraîches, sait que, armé d'une main d'une coupe pleine de ces fruits rouges et de l'autre d'un sucrier ou d'une cuillère à sucre cuillère percée de trous, il faut secouer la seconde au-dessus de la première afin d'obtenir d'excellentes fraises au sucre la chantilly en plus n'est pas interdite pour qui ne craint pas pour sa ligne.

Le geste ainsi fait rappelle malheureusement celui qui agite les membres de personnes, généralement âgées, atteintes d'une maladie dégénérative qui provoque des tremblements incontrôlés.
C'est par une plaisanterie un tantinet douteuse que ces mouvements ont été assimilés à celui du sucrage des fraises pour donner naissance à notre expression.

Cette expression ne semble être attestée qu'au tout début du XXe siècle, mais date probablement de la fin du siècle précédent.
Aurélien Scholl, journaliste et auteur dramatique connu de la seconde moitié du XIXe, évoque, dans son Poivre et Sel, paru en 1901, un militaire à propos duquel il écrit ceci :
"Cinquante années d'absinthe lui ont donné un tremblement tel que, lorsqu'il veut se verser à boire, le liquide secoué se répand comme une pluie autour du verre.
- C'est désagréable, d'un côté, a dit le colonel ; mais, quand je prend la passoire avec du sucre en poudre... on peut voir combien cette infirmité devient précieuse pour sucrer les fraises. "
Nous trouvons donc là une parfaite explication de l'association familière entre ces tremblements qui touchent les personnes âgées et l'action de sucrer des fraises.

Un peu plus tard, en 1905, Félix Duquesnel, dans Le mystère de Gaude, écrira :
"... et les bras agités de ce mouvement spasmodique que la langue populaire appelle "sucrer les fraises" »
Cet extrait montre que l'expression, en ce début de siècle, fait bien partie du langage familier.

En 1936, Louis-Ferdinand Céline utilisera sucrer tout seul pour désigner les tremblements d'un ivrogne.

Une croyance répandue veut que cette expression viendrait de ces collerettes plissées appelées fraises que portaient les hommes et les femmes des XVIe et XVIIe siècle.
En effet, ces personnes lorsqu'elles étaient âgées et tremblantes pouvaient répandre dessus ce qui leur servait à se poudrer le visage et qui ressemblait à du sucre en poudre très fin.
Mais je tiens à préciser que strictement aucune de mes sources supposées dignes de foi n'évoque cette hypothèse et que, dans les bibliothèques numérisées disponibles en ligne, on ne trouve nulle occurrence de cette expression datant d'avant la période citée.
Et si cette explication avait un fond de vérité, on peut supposer que l'expression ne serait pas de naissance aussi récente, sans compter, pour finir de démolir cette croyance, que le sucre en poudre très fin n'existait pas à l'époque.


Posté le : 22/10/2013 12:30
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Re: Les expressions
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« Etre légion »


Être nombreux
Être en grande quantité


Pour cette expression, nous allons devoir remonter loin dans le temps vers la peu romantique Rome antique.
À cette époque, l'armée romaine comportait de quelques légions, au IVe siècle avant J.C à plusieurs dizaines de ces corps d'armée, au IIIe siècle avant J.C. et ensuite, chacune étant un contingent de plusieurs milliers de fantassins et quelques centaines de cavaliers, le nombre a varié au fil des ans, répartis en cohortes, elles-mêmes divisées en manipules puis en centuries.
Compte tenu du nombre de soldats dans une légion, il est incontestable que, lorsque les ennemis voyaient débouler une telle masse d'attaquants à leur assaut, ils devaient être un peu inquiets.

Le mot vient du verbe latin légère qui voulait dire " rassemble"r ou "choisir" et qui a donné le mot legio désignant un « corps de troupe ».
Selon le DHLF, une des explications possibles de la base légère viendrait du fait que chaque légionnaire pouvait se choisir un compagnon d'arme.

Quoi qu'il en soit, c'est bien le nombre très important de soldats dans une légion qui a fait que dès le XIIe siècle, le mot légion a aussi pris le sens de "grand nombre"ou « "grande quantité" d'abord resté en lien avec les personnes composant une troupe, puis généralisé à n'importe quelle grande quantité, acception que l'on retrouve dans notre expression qui semble n'apparaître qu'au cours de la première moitié du XIXe siècle.




Posté le : 23/10/2013 11:23
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Re: Les expressions
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« Parler français comme une vache espagnole »


Parler très mal le français.


Avant tout, il est indispensable de se poser une question très importante : existe-t-il des cours de français spécialement destinés aux vaches espagnoles ?
Meuh non, pourraient-elles mugir dans nos campagnes ! Car, croyez-en mon expérience moult fois confirmée, si vous allez demander à une vache, quelle qu'en soit la nationalité, de vous parler de la pluie, du beau temps ou de la cueillette des olives en basse Provence, elle se contentera de vous regarder fixement de son oeil bovin brillant d'une intelligence extrême, mais de quel côté, l'extrême ? avant de recommencer à brouter son herbe, sans piper un seul mot intelligible.
Conclusion immédiate : les vaches sont très mal élevées, quoi que puissent en penser leurs éleveurs.
Question résultante : les bovins des pâturages étant manifestement privés de la parole, les espagnols y compris, comment pourraient-ils très mal parler le français ?

Ce n'est pas écrire une vacherie que de dire qu'il existe plusieurs hypothèses sur l'origine de cette expression qui est attestée dès 1640.
La plus classique, mais pas forcément la bonne, vient d'une altération de 'Basque' "parler français comme un Basque espagnol", car 'vasces' ou 'vasque', au XVIIe siècle, désignait un Gascon ou un Basque.
Et il va de soi qu'un Basque du côté espagnol de la frontière ne parle pas bien le français, sauf s'il a été aux écoles pour l'y apprendre.

Une autre hypothèse, pas obligatoirement la bonne non plus, bien qu'il y soit question de bonne, viendrait d'une altération du mot 'basse' qui désignait une servante.
On aura donc vite fait de croire qu'à l'époque, elles étaient plutôt espagnoles que portugaises et que leur maîtrise de notre langue n'était pas parfaite.
Mais ce 'basse'-là était tellement peu employé qu'il n'a pas laissé de traces sauf dans des formes régionales comme 'bassoteuse' pour "femme de ménage".

Pourtant, selon Alain Rey, la plus probable des origines viendrait d'une combinaison de choses péjoratives propres à l'époque.
"Comme une vache" était en général, et est toujours, un terme intensif à connotation fortement négative.
Et, à la date d'apparition de l'expression, "espagnol'" était également un qualificatif désagréable ; on disait en effet "payer à l'espagnole" pour quelqu'un qui 'payait' en donnant des coups ou on désignait une "fanfaronnade" "d'espagnolade".
Alors la combinaison de ces deux termes, qu'on trouve dans la littérature dans l'expression "il est sorcier comme une vache espagnole" , c'est un incapable, aurait été un moyen de qualifier très négativement la manière de parler un mauvais français.

Si, aujourd'hui, on a encore "gros comme une vache", dont on ne peut pas dire qu'il soit un qualificatif agréable, on trouvait autrefois des "dormir comme une vache" ou bien "pleurer comme une vache" pour désigner quelqu'un qui pleure constamment pour rien.

Petite anecdote amusante : à l'issue de la finale de Roland-Garros de juin 1993 entre Jim Courier, Américain, et Sergi Bruguera, Espagnol, ce dernier, vainqueur du match, a baragouiné quelques paroles dans un français plus qu'approximatif, alors que Courier, dans un très bon français, s'est excusé de parler notre langue comme une vache espagnole, en regardant de façon appuyée son adversaire.



Posté le : 24/10/2013 13:02
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A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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