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Re: Les expressions
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« Le talon d'Achille »


Le point faible, vulnérable


Ceux qui aiment la bande dessinée connaissent généralement très bien Achille Talon et son voisin Hilarion Lefuneste. Ce n'est toutefois point lui que nous allons évoquer cette fois, mais plutôt le funeste talon d'Achille et la bande décimée des Troyens.

Or donc, nous sommes il y a bien longtemps en pleine guerre de Troie. À la suite de l'enlèvement d'Hélène, reine de Sparte, ville du Péloponnèse en Grèce, par Pâris, prince de Troie, les Grecs, menés là par Ménélas et Agamemnon, assiègent cette ville. Achille participe à la guerre, du côté grec. Mais qui est-il ?
Cet homme est le fils du roi Pelée, et il a la particularité d'être invulnérable, parce que sa mère, la nymphe Thétys, l'a plongé dans le Styx, un fleuve des enfers. Mais comme elle tenait son nouveau-né par le talon afin qu'il ne soit pas emporté par le fleuve, cet endroit est le seul de son corps a être resté vulnérable.
Au cours du siège, Achille qui est là avec son cousin Patrocle, se fâche avec Agamemnon et décide de ne plus participer à cette guerre. Mais, plus tard, le Troyen Hector, fils du roi Priam et frère de Pâris, tue Patrocle. Pour le venger, Achille revient et tue Hector, ce qui déplaît souverainement au dieu Apollon, défenseur des Troyens, qui guide alors vers le talon d'Achille la flèche que lui décoche Pâris. Le héros grec en meurt ; il ne verra pas la prise de la ville grâce au stratagème du cheval de Troie.

C'est de cette histoire que nous vient notre expression, née au XVIIIe siècle, où la faiblesse, le point vulnérable de quelqu'un ou de quelque chose est maintenant appelé son talon d'Achille alors qu'il ne s'agit probablement pas d'un talon et qu'Achille n'est plus là depuis longtemps.

Posté le : 21/02/2014 13:03
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Re: Les expressions
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« Par-dessus la jambe »


Avec désinvolture, de façon peu consciencieuse


Voilà une expression a priori étrange ! Qu'est-ce qui peut justifier le lien entre la désinvolture et le dessus de la jambe, aussi belle soit-elle ?

Pour en avoir une petite idée, nous allons donc aller nous balader au XVIIe siècle, on trouve l'expression chez Molière où l'on utilisait, avec le même sens, par-dessous la jambe, locution elle-même issue de jouer par-dessous la jambe.
À cette époque, le jeu de volant petit copain du badminton et le jeu de paume étaient très pratiqués et " jouer par-dessous la jambe", c'était renvoyer la balle ou le volant en le frappant par-dessous la jambe. Et cela sous-entendait aussi le fait de réussir à vaincre l'adversaire malgré cette manière peu orthodoxe de jouer.
Au figuré, cette dernière expression avait également pris plusieurs sens, d'abord celui de obtenir aisément l'avantage sur un adversaire, ce qui s'explique facilement, car celui qui se fait battre par un joueur qui renvoie ainsi n'est probablement pas d'un haut niveau, mais aussi celui de "avoir sur un adversaire une grande supériorité de talent, d'adresse, de finesse dans les affaires ", Nouveau dictionnaire universel de la langue française, Poitevin, 1868, et également celui de "déranger avec facilité les projets de quelqu'un, et par supériorité d'esprit ou de conduite, l'amener à nos vues ", Dictionnaire de l'Académie Française - 1832.

Toujours est-il que celui qui jouait de cette façon manifestait quelque désinvolture quant à la manière de jouer et au respect de son adversaire, sans compter qu'en jouant ainsi, il espérait probablement amuser la galerie.
Ceci explique le sens de notre expression d'autant plus incompréhensible au premier abord, qu'avec le temps, par confusion phonétique, le dessus prend le dessus sur le dessous.

Posté le : 22/02/2014 12:45
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Re: Les expressions
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« Tuer (écraser, étouffer) dans l'oeuf »


Arrêter quelque chose, étouffer une affaire dès le départ, dès le début.


Exercice pour demain : laisser un oeuf fécondé veillir suffisamment pour qu'un poussin s'y forme, puis tuer le poussin dans l'oeuf sans casser la coquille.
Ceux qui ne réussiront pas n'auront plus le droit de venir sur ce site.

Depuis très longtemps, l'oeuf est le symbole métaphorique du germe, du commencement, par analogie avec l'état embryonnaire. N'est-ce pas dans un oeuf que naît la vie ?
Il n'y a qu'à remonter à Horace, au 1er siècle avant JC, et à sa locution latine '"ab ovo" qui veut dire 'à partir de l'oeuf' pour en être convaincu.

Ce serait Victor Hugo qui, en 1830, aurait le premier utilisé la locution "écraser dans l'oeuf", reprise seulement à partir de 1932 par le dictionnaire de l'Académie française.

Posté le : 24/02/2014 12:25
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Re: Les expressions
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Très bien se porter, être en parfaite santé.


Le charme est ici à prendre dans son sens magique, comme un enchantement ou un sortilège.
Cette expression est employée depuis le début du XIXe siècle, alors que comme un charme date du XVIIIe où parler comme un charme, c'était parler comme un enchanteur et aimer comme un charme, c'était aimer passionnément.
Dire de quelqu'un qu'il se porte comme un charme, c'est constater qu'il va très bien, avec parfois une pointe d'étonnement voire de jalousie.

Pour Pierre Larousse, puis d'autres, cette expression se rapportait à l'arbre , comme on dit se porter comme un chêne par allusion à un arbre fort et résistant.
Mais le charme n'a pas du tout les caractéristiques de puissance du chêne et cette explication ne semble pas tenir la route.

Posté le : 24/02/2014 12:29
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Re: Les expressions
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« Ça lui pend au (bout du) nez »


Ça risque de lui arriver, s'il continue à tout faire pour


"Lorsgu'un gabin enrhubé" de se bouche bas, il lui pend généralement au nez des choses peu ragoûtantes. Certes, mais faire le rapprochement avec le sens de notre expression semble quelque peu difficile.

C'est donc grâce à la machine à remonter le temps que nous allons pouvoir comprendre ce sens étrange, à condition d'admettre, ce qui est fréquent, que la forme d'une expression peut évoluer au fil des siècles.
Nous allons donc nous promener au XIIe ou XIIIe siècle, la date varie selon les sources, période où, avec un sens très proche, on trouve pendre devant le nez.
Pour rappel, la première signification de ce verbe, à la même époque, était déjà " être fixé par le haut " . Et, lorsque vous avancez sans penser vers quelque chose qui est fixé par le haut devant votre nez, vous finissez par vous cogner dedans. Autrement dit, vous avez là une image de l'inexorable : ce qui doit arriver, par votre faute arrive.

Alors lorsque ce quelque chose dans lequel vous allez probablement vous cogner n'est que devant votre nez, et pas encore contre, c'est qu'il vous reste un espoir, même ténu, de l'éviter. C'est de là que vient le sens métaphorique d'un problème qui pourrait assez probablement vous arriver.
La nuance " s'il continue à tout faire pour " s'applique à celui qu'on a prévenu des choses fâcheuses qu'il va devoir affronter s'il insiste dans ses actes.

Ensuite, le temps a fait son œuvre et, sans que le sens change, mais en faisant perdre l'évidence de la métaphore, le devant a été remplacé par au éventuellement complété par " le bout du ".

Alain Rey évoque aussi une expression du XIIIe siècle autant lui en pend sur le nez signifiant "il risque de lui arriver la même chose "
Et comme la morve s'appelait aussi la roupie, lcomme celle de sansonnet, on a également vu la forme la roupie lui pend au nez où, cette fois le mot désigne le danger ou la menace, on trouve cette expression chez Rabelais dans Gargantua.

Posté le : 25/02/2014 11:50
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Re: Les expressions
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« Se faire ramoner / chanter Ramona »

Se faire réprimander, engueuler.
Plus vulgairement " Se faire faire l'amour, pénétrer sexuellement "

Voilà une expression qui a deux sens bien distincts, le deuxième étant une capillotraction du premier, mais nous y reviendrons plus tard.

Tout le monde sait ce que signifie ramoner dans le cas d'une cheminée. Le même monde sait aussi que le ramonage se fait par des mouvements de va-et-vient dans un conduit sombre.
De là, il est facile d'imaginer que "ramoner la cheminée" d'une femme ou bien lui "ramoner le conduit" ou, plus simplement, la "ramoner" a pu très trivialement signifier "lui faire l'amour".
Qu'en termes galants ces choses-là étaient dites au XVIIe siècle !

Ensuite, à partir de 1927, la chanson "Ramona", adaptée de l'américain, est devenue un immense succès en France.
Bien sûr, quelques plaisantins n'ont alors pas manqué de faire glisser le sens argotique de "ramoner" faire "chanter Ramona".

C'est plus tard que l'histoire se corse, ce qui est normal puisque la chanson a été reprise en 1971 par Tino Rossi : ramoner une cheminée, c'est la nettoyer ; et quand on pense 'nettoyer', on pense aussi souvent 'savon'.
Or, "se faire passer un savon", n'est-ce pas "se faire réprimander" ?
Voilà comment, par des associations d'idées successives un tantinet tirées par les cheveux, "se faire ramoner", est aussi devenue "se faire engueuler" vers le milieu du XXe siècle.

Ce verbe vient au XVe siècle de 'ramon', variante de 'rameau', une branche feuillue qui servait à nettoyer les cheminées.

Posté le : 26/02/2014 12:10
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Re: Les expressions
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« Etre fleur bleue »


Être sentimental.
Par extension, être naïf.


Cette expression contient un adjectif composé qui est extrait d'une locution parfois encore employée "cultiver, aimer... la petite fleur bleue".

Dans le langage des fleurs, le bleu pâle exprime une tendresse inavouée, discrète et idéale.

Il faut remonter à 1811 et à une oeuvre du jeune écrivain allemand Novalis, qui était en réalité le baron Friedrich von Hardenberg, pour trouver l'origine de cette expression.
Dans son roman inachevé "Henri d'Ofterdingen" (Novalis est mort à 29 ans), il y évoque à sa manière la légende d'un trouvère médiéval qui, parti à la recherche d'un idéal, découvre la fleur bleue symbole de la poésie.
Les Allemands parlent d'ailleurs de "die blaue Blume der Romantik" ou "la fleur bleue du romantisme".

En traversant le Rhin, la fleur bleue a un peu changé de sens, puisque de la poésie, elle a été associée à une sentimentalité mélée de naïveté.

Posté le : 27/02/2014 10:41
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Re: Les expressions
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« Etre sur la corde raide »


Se trouver dans une situation difficile, périlleuse

Que ce soit en réalité, en photo ou en vidéo, vous avez certainement déjà tous vu un funambule, une de ces personnes qui osent s'aventurer en équilibre sur un simple câble tendu entre deux points, que ce soit entre les deux tours du World Trade Center, lorsqu'elles existaient encore , au-dessus des chutes du Niagara ou, plus simplement, dans un cirque, entre deux poteaux.
Ce câble, c'est la corde raide, raide parce qu'elle est extrêmement tendue entre les deux points d'attache, ce qui est indispensable pour que l'individu ne se trouve pas, au milieu du trajet, dans un grand creux qui lui interdirait la remontée vers l'une ou l'autre des extrémités.

Cet individu, debout sur sa corde, est forcément en équilibre précaire prêt à basculer d'un côté ou de l'autre, happé par le vide, la moindre faute le conduisant à finir en crêpe de nombreux mètres plus bas. Son but consiste donc à rejoindre l'autre extrémité du câble sans chuter.
Voilà qui symbolise parfaitement la situation périlleuse de laquelle il faut beaucoup d'habileté pour se sortir, sens figuré qu'à bien notre expression.

Celle-ci apparaît sous la forme "danser sur la corde" au cours de la première moitié du XVIIe siècle.
Mais danser suppose une insouciance, un plaisir qui ont disparu dans notre version moderne où, au contraire, la raideur évoque figurément une situation aussi tendue que la corde elle-même.


Posté le : 28/02/2014 12:52
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Re: Les expressions
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« Mettre ou avoir la puce à l'oreille »


Eveiller l'attention, la méfiance, les soupcons, avoir l'attention éveillée, se douter de quelque chose ou se méfier de quelqu'un.


Oncques ne vit-on membre de la gent féminine se mettre une charmante petite puce en guise de boucle d'oreille !
Et pourtant !

Cette expression a changé de sens au cours des siècles.
Elle est attestée pour la première fois au XIIIe, sous la forme mettre la puche en l'oreille, à une époque où les petits parasites pullulaient, quel que soit le niveau social de leur hôte, et où les tourments qu'ils provoquaient occupaient les esprits et les mains, pour des séances de grattage où il n'y avait rien à gagner.
Bizarrement, elle signifiait alors "provoquer ou avoir un désir amoureux", sens que Jean de la Fontaine utilisait encore dans ses 'Contes' :

« Fille qui pense à son amant absent
Toute la nuit, dit-on, à la puce à l'oreille »

Au XVIIe siècle, l'expression se transforme, le 'à' remplace le 'en' et, surtout, le sens devient "être inquiet, agité", comme pour quelqu'un qui aurait senti une puce venir se loger dans son conduit auditif et qui en craindrait les conséquences 'démangeatoires'.

Parallèlement, dès le XIVe siècle, on évoquait déjà les oreilles qui sifflaient ou démangeaient lorsque quelqu'un était supposé parler de vous.

C'est probablement l'association de ces bizarres démangeaisons, " méfiez-vous, quelqu'un dit du mal de vous !'" et de l'inquiétude de quelqu'un ayant la puce à l'oreille qui a donné le sens moderne de cette expression.


Des connotations érotiques ont longtemps été associées à l'oreille, le sexe féminin et à la puce et sa 'piqûre' provoquant des démangeaisons très particulières à cet endroit. Mais les liens avec l'attention et la méfiance sont difficiles à faire.
Il paraît aussi qu'au XVIIe siècle, lorsqu'un homme capturait une puce sur le corps de sa maîtresse, il lui arrivait de la faire enchâsser dans un médaillon. Nous ne sommes plus très loin de la puce en boucle d'oreille !

Cette expression, bien que très ancienne, est pourtant d'une grande modernité puisque nos animaux domestiques ont maintenant la puce électronique à l'oreille, en guise de tatouage.
En attendant que l'avènement de Big Brother fasse que ce soit aussi notre tour...

Posté le : 01/03/2014 10:49
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Re: Les expressions
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« Fier comme un pou »


Très orgueilleux.


Un pou est-il orgueilleux ? Personne n'a dû chercher à le savoir ou à lui poser la question avant de tenter de s'en débarasser.
Par contre, on sait que le coq a une posture fière.
Or pou est une forme dialectale de l'ancien français pouil, poul, venu du latin pullus qui voulait dire coq ou poulet.

En français, on dit également "fier comme un coq" ou "fier comme un paon".

Dans l'édition de 1932 du Dictionnaire de l'Académie Française, on trouve aussi fier comme un paon.
Alors de là à imaginer que cette expression est simplement une déformation orale de cette dernière.

Posté le : 02/03/2014 12:49
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A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
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Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
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A bord de ce cahier volant
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